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Suisse

Christian Constantin et Nicolas Voide sur le banc des accusés

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Christian Constantinse retrouvera devant le Tribunel de Martigny en février 2026 (photo d'archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

L'architecte Christian Constantin et Nicolas Voide, l'ex-président du Grand Conseil valaisan, comparaitront devant la justice en février 2026. Ils seront jugés dans le cadre de la faillite de la société d'une autre personnalité de Martigny: René Grand.

La faillite en 2017 de l'entreprise, spécialisée dans la gypserie-peinture et la plâtrerie a laissé un trou de 6 millions de francs à l'ancien président du HC Martigny (de 1984 à 1999). Les cotisations sociales impayées ont atteint 2,73 millions, dont 2,39 millions dus à la caisse de compensation valaisanne.

Dès 2010, de graves problèmes de trésorerie et diverses pratiques comptables douteuses sont apparus, aux yeux de la fiduciaire devant contrôler les comptes de la société, précise la procureure Cindy Kämpf dans son acte d'accusation que Keystone-ATS a pu se procurer.

Du surendettement à la faillite

Sur l’exercice 2012, l’organe de révision avait estimé que des éléments du bilan comptable avaient été surestimés de 850'000 francs, sans quoi la société se serait retrouvée en surendettement. La situation s'est ensuite progressivement dégradée jusqu'à la faillite.

La partie de l'affaire impliquant Christian Constantin, date, elle de janvier 2019. A cette époque, l’Office des poursuites lance une saisie provisoire de 1,66 million de francs contre René Grand. S’il n’a pas de liquidités pour rembourser, il possède une villa à Martigny qu'il proposait alors à la vente pour un montant de 1,9 million de francs et dont la valeur vénale atteignait 1,47 million de francs, selon l'acte d'accusation.

"J'ai agi par amitié"

Quelques jours plus tard, malgré l’avis de saisie en cours, l'octogénaire cédait son bien à la société Christian Constantin SA pour 975'000 francs, un prix correspondant à la reprise de l’hypothèque. Cette opération va ainsi permettre à René Grand de continuer à vivre chez lui et au président du FC Sion d'acheter un bien en dessous des prix du marché. Une pratique qui vaut à Christian Constantin d’être poursuivi pour diminution effective de l’actif au préjudice des créanciers, précise l'acte d'accusation.

"Quand j’ai signé l’achat de la villa, j’ignorais que la maison faisait l’objet d’une saisie. J’ai agi par amitié", a souligné Christian Constantin au journal 24 Heures. Des propos qui ont été confirmés par son avocat, Me Alexandre Zen-Ruffinen à Keystone-ATS.

Nicolas Voide doit répondre de la même infraction. Selon le Ministère public, le notaire, ancien candidat au Conseil d'Etat ne pouvait ignorer, en instrumentant la vente à ce prix et dans un délai si court, qu’il portait atteinte aux intérêts des créanciers. Quant à René Grand, il est à la fois poursuivi pour diminution effective de l'actif au préjudice des créanciers mais aussi pour gestion déloyale aggravée et gestion fautive.

Procès sur deux jours

Un membre de la famille de René Grand sera également jugé, sa société ayant perçu gratuitement 80'000 francs de matériel de la société de son parent, ainsi que la possibilité de profiter d'un entrepôt loué par cette dernière pour environ 20'000 francs.

Le procès se tiendra au Tribunal de Martigny les 4 et 5 février 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La BNS a racheté des devises pour 75 millions au troisième partiel

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Les interventions sur le marché des changes figurent parmi les instruments de la BNS pour atteindre ses objectifs de politique monétaire (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les interventions de la Banque nationale suisse (BNS) sur le marché des changes ont été limitées au troisième partiel 2025. Entre juillet et septembre, la BNS a racheté des devises pour un montant de 75 millions de francs afin de freiner la hausse du cours du franc.

La BNS a publié mercredi les données relatives à ses interventions sur le marché des devises. La publication intervient en fin de trimestre pour le trimestre précédent. Les statistiques ne sont pas commentées.

Dans sa dernière évaluation de la situation économique et monétaire, la BNS a simplement répété qu'elle restait disposée à intervenir sur le marché des changes en cas de nécessité.

Les interventions au troisième trimestre font suite à l'abaissement du taux directeur à 0% en juin, en baisse de 25 points de base. Elles ont également été menées dans le contexte de l'imposition par les Etats-Unis de droits de douane de 39% sur les produits helvétiques importés depuis le 1er août. Ces taxes d'importation n'avaient pas eu d'impact significatif sur le cours dollar/franc.

Lors du trimestre précédent, la BNS s'était montrée plus active sur le marché des changes. Elle avait acheté pour 5 milliards de francs de devises. La retenue avait toutefois prévalu pour les cinq trimestres précédents. Au premier trimestre 2025, il s'agissait de 49 millions, au dernier partiel 2024, de 103 millions. Sur l'ensemble de l'année 2024, les interventions avaient atteint 1,2 milliard seulement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les créations d'entreprises atteignent un nouveau pic en 2025

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Le Tessin n'a pas suivi la dynamique générale et essuyé une baisse des créations d'entreprises (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Suisse a franchi un nouveau pic pour les créations de sociétés cette année: en hausse de plus de 5% sur un an, elles atteignent le chiffre record de 55'654 en 2025. Parmi les cantons romands, Genève, Fribourg, et le Jura se sont montrés particulièrement actifs.

Les segments d'activités les plus fréquents des nouvelles sociétés sont le conseil, l'artisanat et l'immobilier, suivis par les services ainsi que l'architecture et l'ingénierie, a indiqué mercredi l'institut IFJ pour les jeunes entreprises dans un communiqué.

Parallèlement, les faillites se sont également inscrites en forte progression, bondissant de pas loin d'un tiers à 14'958. Cela s'explique toutefois en partie par un changement de réglementation au 1er janvier 2025. Depuis lors, les pouvoirs publics et les entreprises de droit public doivent également déclarer leur faillite. Selon Claude Federer, directeur de l'association de créanciers Creditreform, cette nouvelle réglementation a entraîné une augmentation significative du nombre d'entreprises faisant l'objet d'une procédure de faillite formelle.

En comparaison régionale, la Suisse centrale (+13,3%) s'est montrée très dynamique, loin devant les autres régions.

Vingt des 26 cantons ont pu inscrire une progression des créations d'entreprises. Quatre, à savoir Zoug, Appenzell Rhodes-Intérieures, Obwald et Schaffhouse ont même enregistré une progression de plus de 15%.

Avec des augmentations respectives de 8,6% et 4,8%, les cantons de Genève et du Valais figurent quant à eux parmi les cantons romands les plus dynamiques, suivis par Fribourg et le Jura. Le Tessin est un des seuls cantons à essuyer une baisse des créations d'entreprises (-2,5%) en 2025.

Selon l'IFJ, la dynamique actuelle des créations et des faillites d'entreprises illustre la capacité d'adaptation de l'économie suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

2025, année de grand huit sur les marchés mondiaux

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L'or a profité de sa réputation de valeur refuge et progressé d'environ 66%, elle signe sa meilleure année depuis 1979 (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Chute du dollar, hausse des taux, Bourses qui plongent puis battent des records... 2025 a été haute en couleurs sur les marchés, marquée par l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche et l'omniprésence de la thématique de l'intelligence artificielle (IA).

Retour en cinq points sur une année mouvementée, laissant ouvert le champ des possibles pour 2026.

Sur les Bourses, un plongeon... et des records

Le 7 avril, après l'annonce par Donald Trump d'une rafale de droits de douane "réciproques" sur ses partenaires, les Bourses européennes et américaines ont perdu entre 4 et 6%, du jamais vu depuis la pandémie de Covid-19.

Mais les marchés ont rapidement récupéré de leurs pertes.

Les "conséquences des droits de douane sont moins fortes que prévu", autant sur la "croissance et l'inflation américaine" que sur le "commerce mondial, qui n'a pas décéléré", justifie à l'AFP Alexandre Drabowicz, directeur des investissements à Indosuez.

A New York, les indices ont été portés par des baisses de taux de la Réserve fédérale (Fed) et l'enthousiasme autour de l'IA. Ils terminent finalement l'année avec des hausses de 13% à 21% depuis le 1er janvier, après avoir battu des records.

Pluie de records également en Europe, où les investisseurs ont plébiscité le secteur de la défense, sur fond de désengagement attendu américain en Ukraine et d'investissements massifs attendus en Allemagne, notamment. Francfort gagne 23%, Paris 10%, Milan 30% et Londres 20%.

Les marchés asiatiques, dopés par la tech, ont flambé: Tokyo a pris 26%, Séoul 76% et Hong Kong près de 30%.

IA, bulle ou pas bulle

Le secteur technologique a tiré les marchés, porté par des bénéfices mirobolants et les investissements massifs dans l'IA.

Mais certains analystes craignent désormais que ces actions ne soient allées trop haut, trop vite, en déconnexion du reste de l'économie.

Ces doutes ont provoqué des chutes ponctuelles des cours, qui se sont pour l'instant systématiquement repris. "Mais il s'agit d'une bulle. A savoir quand elle éclatera réellement", analyse Benjamin Melman, directeur des investissements de Rotschild AM.

"En 2026, les marchés tenteront de déceler les gagnants et les perdants de la vague IA", tempère Alexandre Drabowicz.

Oracle, spécialiste des centres de données, en a fait les frais: le titre a perdu près de 70 milliards de dollars de capitalisation le 11 décembre, après des résultats jugés décevants.

Le roi dollar trébuche, l'or au sommet

Le dollar a plongé d'environ 13% face à l'euro, victime des incertitudes liées à la politique de Donald Trump aux États-Unis.

Il a aussi fait les frais de la volonté "de plus en plus de banques centrales de réduire leurs réserves en dollar, perçu comme un instrument de puissance américaine", relève Vincent Juvyns, stratégiste à ING.

La monnaie d'échange internationale est "devenue un actif risqué", estime Benjamin Melman.

L'or, valeur refuge ultime, a profité de ce désamour: en hausse d'environ 66%, elle signe sa meilleure année depuis 1979 et un record à 4.549,92 dollars.

Coup de chaud sur les taux

Des États-Unis à l'Europe, en passant par le Japon, la soutenabilité des finances publiques a été un point d'attention des marchés en 2025, sur fond de hausse des dépenses des États.

Les taux d'intérêt à long terme ont flambé. Le rendement à échéance 30 ans aux États-Unis a dépassé durant l'année le cap des 5%, contre 4,30% en décembre 2024, la politique de baisses d'impôts de Donald Trump étant jugée dispendieuse.

Son équivalent allemand a bondi à près de 3,50%, contre 2,60% en janvier. L'ex-chantre de la rigueur budgétaire devrait contracter un endettement record en 2026 pour financer le plan d'investissement massif promis par le chancelier Friedrich Merz.

Côté français, l'instabilité politique et budgétaire l'a fait grimper de 3,70% à 4,45%.

En 2026, ce thème restera central: "certaines entreprises ont des taux moins élevés que des Etats, ce qui était rarissime avant", relève Alexandre Drabowicz.

Bitcoin sur des montagnes russes

Le bitcoin, star des cryptomonnaies, a profité de l'arrivée de Donald Trump, perçu comme favorable au secteur: il a atteint début octobre un record à plus de 126'000 dollars.

Avant de plonger brutalement en fin d'année sous les 90.000 dollars, plombé par l'aversion au risque des investisseurs en raison des craintes d'une bulle sur la tech.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Genève

Genève commémore la restauration de la République

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La première commémoration a eu lieu en 1814. Depuis 1914, c'est la Société d'artillerie de Genève qui gère les tirs. (© Keystone/EPA KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Comme chaque année, des coups de canon ont ponctué le début de la journée du 31 décembre à Genève. C'est ainsi que les autorités du bout du lac commémorent la restauration de la République de 1813 et l'indépendance recouvrée de la cité.

Depuis 1798, Genève était, en effet, occupée militairement par la France qui l'avait ensuite annexée. La ville fut nommée chef-lieu et préfecture du département du Léman alors que l'armée napoléonienne triomphait en Europe. Sa débâcle dans l'immensité russe, puis ses défaites ont rabattu les cartes sur le continent, à Genève aussi.

Le 30 décembre 1813, au matin, les troupes françaises se retirent de la ville. Elles sont remplacées, dans l'après-midi, par l'armée autrichienne qui annonce la restauration de l'ordre ancien. Le 31 décembre, une proclamation d'indépendance est préparée et un gouvernement provisoire est constitué.

Avec la population

La première commémoration a eu lieu en 1814. Depuis 1914, c'est la Société d'artillerie de Genève qui gère les tirs. Comme à son habitude, la cérémonie de commémoration de la restauration a donc débuté avec les salves de 26 coups de canon, chaque détonation représentant un canton ou un demi-canton suisse.

Les tirs sont déclenchés de trois endroits de la ville, sur la promenade de la Treille, sur la promenade de l'Observatoire et sur la rotonde du Mont-Blanc.

La cérémonie officielle a aussi été agrémentée des discours des autorités, de musique et du chant de l'hymne genevois, le "Cè qu'è lainô". Thierry Apothéloz, président du Conseil d'Etat, et Anne Hiltpold, vice-présidente, étaient notamment présents.

La population a été conviée à participer à cette tradition sur la promenade de la Treille, avec aussi une collation offerte à son issue, sous l'ancien Arsenal. Un culte a ensuite suivi à la cathédrale Saint-Pierre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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