Coronavirus
Coronavirus: baisse de moitié des nouveaux cas sur deux semaines
Le nombre de nouveaux cas de coronavirus diminue de moitié toutes les deux semaines en Suisse. Le taux de reproduction se situe actuellement à 0,78, a indiqué mardi le chef de la Task Force scientifique de la Confédération. 4241 cas supplémentaires ont été annoncés en 24 heures.
Il y a encore dix jours, le taux de reproduction, qui détermine le nombre de personnes infectées par une personne positive au Covid-19, était de 0,9, a déclaré devant les médias Martin Ackermann. Les chiffres évoluent à la baisse, ce qui est positif, selon lui.
Cette diminution s'explique par une nette amélioration en Suisse romande, où le taux de reproduction est inférieur à 0,78. Dans cette zone, on est parti d'un niveau très élevé fin octobre, a rappelé le scientifique. Les mesures supplémentaires qui ont été prises semblent faire effet.
Malgré cette tendance positive, la situation reste fragile, tempèrent les spécialistes de la Task Force scientifique de la Confédération. Tous les cantons alémaniques sont au-dessus de la moyenne suisse: Berne affiche ainsi un taux de reproduction de 0,84, Zurich 0,93 et Bâle-Ville 1,05, selon leur dernier rapport.
Moins de 500 cas par jour
Cette tendance générale à la baisse doit permettre de décharger les hôpitaux et les centres de traçage. Cette évolution sera aussi salutaire pour l'économie, en particulier pour le tourisme qui attend beaucoup de la saison d'hiver, a relevé le chef de la task force.
La baisse qui se dessine est une étape importante. Si le nombre de cas continue à être divisé par deux toutes les deux semaines, on commencera la nouvelle année avec moins de 500 cas par jour, selon M. Ackermann.
C'est environ 8,5 fois moins que mardi: la Suisse comptait 4241 cas supplémentaires en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). 142 décès supplémentaires sont à déplorer.
Durant les dernières 24 heures, les résultats de 20'794 tests ont été transmis, indique l'OFSP, qui constate une diminution du nombre de consultations en cas de symptômes. Elle considère que la baisse n'est toutefois pas assez rapide. Le taux de positivité s'élève à 20,40%.
Situation tendue aux soins intensifs
Il est particulièrement important de se faire tester durant cette période de diminution du nombre de cas, a insisté mardi la cheffe de la section contrôle de l'infection de l'OFSP. Virginie Masserey a souligné que les personnes infectées sont plus contagieuses au début des symptômes.
Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 64'031. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 740,69 nouvelles infections pour 100'000 habitants.
Mardi, 238 hospitalisations ont été annoncées. La situation reste tendue aux soins intensifs, où les victimes du Covid occupent 60% des lits, a ajouté Mme Masserey. Deux cent soixante lits sont cependant encore disponibles en Suisse.
Pauses problématiques
Malgré ces signes encourageants, le président de l'association des médecins cantonaux, Rudolf Hauri, a jugé mardi que les mesures en vigueur devaient être mieux respectées. Si les concepts de protection mis en place par les entreprises sont efficaces, les employés s'infectent cependant pendant les pauses, a-t-il indiqué.
Depuis le début de la pandémie, 304'593 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 2'592'950 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 3930 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 12'129.
Le pays dénombrait par ailleurs mardi 32'919 personnes en isolement et 31'153 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutaient 276 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui devaient aussi passer par la case de la quarantaine.
L'arrivée de l'hiver inquiète les membres de la Task Force scientifique de la Confédération. L'influence des conditions météorologiques n'est pas encore complétement confirmée, mais il faut anticiper l'arrivée des températures hivernales, selon leur dernier rapport publié mardi. La subite flambée de cas en Suisse en octobre pourrait être liée aux changements de température.
La task force recommande à la Confédération de soutenir les centres cantonaux de recherche des contacts financièrement et en termes de personnel. La plupart des cantons ont été dépassés par l'explosion des cas en octobre. La stratégie de test, de traçage, d'isolement et de quarantaine est cruciale pour éviter un confinement total.
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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