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Coronavirus - OFSP: le pic de l'épidémie est vraisemblablement passé

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(KEYSTONE/Anthony Anex)
La Suisse a vraisemblablement passé le pic de l'épidémie de Covid-19. Plusieurs indices le font penser, laissant entrevoir un assouplissement des mesures de lutte contre la pandémie, a indiqué mardi devant la presse à Berne Patrick Mathys, responsable à l'OFSP.

Depuis le début de l'épidémie, 200'000 personnes ont été testées; 25'800 tests se sont révélés positifs et 3000 malades ont dû être hospitalisés. Environ 900 sont décédés du coronavirus, a déclaré le chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).

Aujourd'hui, plusieurs données sur le cornavirus sont à la baisse et les modélisations confirment cette tendance, bien que la prudence reste de mise, a ajouté M. Mathys. "Mais on peut penser que le pic est dépassé", a-t-il dit. La perspective d'un assouplissement se renforce. Le Conseil fédéral fera une annonce à ce sujet jeudi.

Tendance à confirmer

Selon les données de l'OFSP datées de mardi 8h00, le pays a enregistré 254 cas positifs de plus en un jour. C'est nettement moins que les 1300 constatés au plus fort de la crise. Mais c'est pratiquement stable par rapport à la semaine dernière.

"La semaine prochaine, on verra mieux où nous en sommes", selon M. Mathys. Aujourd'hui, le taux de cas positifs par rapport au volume de tests effectués montre une légère diminution. Mais il est vrai que les annonces des laboratoires et des médecins varient au cours de la semaine, une baisse étant régulièrement observée durant le week-end.

Vers une adaptation des tests

Aujourd'hui, la Suisse peut mener jusqu'à 6000 tests par jour. Elle compte à long terme parvenir à une capacité de 10'000 tests quotidiens. Mais cela ne sera possible que lorsque le matériel ad hoc sera arrivé en Suisse.

La Confédération songe en effet à adapter les critères concernant les personnes à tester. Aujourd'hui, seules les personnes qui présentent des symptômes ou qui sont à risque sont testées. L'OFSP veut élargir les contrôles pour cette deuxième catégorie de personnes vulnérables.

Sur le plan mondial, certains pays comme l'Autriche ont commencé à assouplir leurs mesures de lutte contre le coronavirus, tandis que la pandémie se poursuit notamment aux Etats-Unis. La Suisse suit de près les pays qui sont en train d'entamer le retour à la normalité.

Interrogé sur la forme que prendra l'assouplissement, Patrick Mathys a indiqué que les études, modèles et publications ne donnent pas une recette uniforme. Mais il est clair qu'un retour progressif au travail ne peut pas se faire sans une réflexion sur la réouverture des écoles, a-t-il déclaré.

Médicaments: situation tendue

A la question d'une pénurie d'anesthésiants dans certains hôpitaux, le responsable de l'OFSP a admis que la situation était "tendue" pour les médicaments utilisés en soins intensifs. La Confédération fait son possible pour se fournir sur le marché international. Mais la demande est générale.

Interrogé sur le taux de mortalité en Suisse par rapport à l'étranger, M. Mathys n'a pas voulu faire de commentaires. Les chiffres à disposition son trop incomplets.

En Suisse, l'incidence des victimes est de 105 décès par million d'habitants. Parmi les personnes décédées, 543 sont des hommes (60%) et 356 des femmes (40%). L’âge des personnes décédées va de 31 à 101 ans, avec un âge médian de 84 ans, selon les derniers chiffres de l'OFSP.

Plus de neuf personnes décédées sur dix (96%) souffraient d’au moins une maladie préexistante. Les trois maladies préexistantes les plus fréquemment mentionnées étaient l'hypertension artérielle (64%), les maladies cardiovasculaires (56%) et le diabète (27%).

Genève le plus touché

Compte tenu de leur population, les cantons de Genève, Tessin, Vaud et Bâle-Ville sont les plus touchés. Genève affiche l'incidence la plus élevée (833,7/100'000 hab), devant le Tessin (819,6), Vaud (609,8) et Bâle (528,3).

Concernant les personnes hospitalisées, leur âge va de 0 à 101 ans, avec un âge médian de 71 ans. Six sur dix sont des hommes. La plupart avaient une maladie préexistante.

Pour les cas testés positifs, l'âge va de 0 à 107 ans, avec un âge médian de 52 ans. 46% des cas étaient des hommes, 54% des femmes. Chez les plus de 60 ans, les hommes sont plus touchés que les femmes. Pour les deux sexes, l’incidence est maximale chez les personnes âgées de 80 ans et plus.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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