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Covid: Berne suit l'UE pour les règles applicables aux voyageurs chinois

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Passagers arrivant de Chine testés pour le Covid-19 jeudi à l'aéroport de Malpensa, à Milan. (© KEYSTONE/AP/Alessandro Bremec)

La Suisse ne voit pour l'instant aucune raison de durcir les règles d'entrée sur son territoire pour les voyageurs chinois. La Confédération se règle à cet égard sur l'UE, qui envisage des mesures communes. Une réunion de crise est prévue la semaine prochaine.

Les 27 Etats membres de l'Union européenne (UE) discutent actuellement d'une ligne de conduite commune en matière de réglementation des voyages. Jusqu'ici, seuls certains Etats membres, comme l'Italie ou l'Espagne, ont annoncé ou déjà mis en ½uvre des durcissements.

Il n'existe pas encore de procédure à l'échelle de l'Union. Une réunion de crise la semaine prochaine doit permettre d'envisager la suite des événements.

Les Etats-Unis, l'Inde ou le Japon ont également pris les devants et imposé des tests obligatoires. L'autorité sanitaire de l'UE, l'ECDC, estime que de telles mesures sont actuellement inutiles pour l'ensemble des 27.

OFSP : "pas de risque accru"

Selon les indications fournies vendredi par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), interrogé par l'agence Keystone-ATS, il n'est actuellement pas prévu d'introduire des mesures sanitaires aux frontières en Suisse. Pour l'OFSP, il n'y a pas lieu de supposer que l'évolution actuelle des infections en Chine représente un danger accru pour le système de santé helvétique.

Toujours selon l'office, rien n'indique que les sous-variants d'Omicron circulant actuellement en Chine provoquent une évolution plus grave de la maladie que ceux connus jusqu'ici.

L'OFSP continue toutefois de "suivre la situation de près" et surveille en permanence l'émergence possible de nouveaux variants. Si nécessaire, la Suisse coordonnera la suite de ses démarches avec l'UE.

Ne pas saper les dispositions de l'UE

Pour le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM), si des ressortissants d'Etats tiers pouvaient entrer dans d'autres pays européens via la Suisse, cela saperait les dispositions européennes. A l'inverse, il ne serait pas possible d'empêcher une entrée en Suisse via un autre Etat Schengen, dit le SEM. C'est pourquoi la Suisse s'alignera sur l'UE en matière de dispositions d'entrée.

L'impact des mesures relatives aux voyages sur la dynamique épidémiologique est faible, compte tenu de la forte circulation du virus actuellement en Europe, a expliqué Tanja Stadler, présidente du comité consultatif pour la Confédération et les cantons jeudi soir dans le magazine d'information de la SRF "10 vor 10".

Pour elle, le risque qu'apparaissent de nouveaux variants est plutôt faible, même si on ne peut l'exclure totalement. En Suisse, la population présente de plus une immunité "très complexe" grâce à la vaccination ou au fait d'avoir contracté la maladie. Les vagues devraient donc être de moins en moins fortes à l'avenir, pense Mme Stadler.

L'OMS fait preuve de compréhension

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a elle dit comprendre le durcissement des conditions d'entrée dans certains pays. "En l'absence d'informations complètes de la part de la Chine, il est compréhensible que les pays prennent des mesures dont ils pensent qu'elles protégeront leur population", a déclaré dès jeudi le chef de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus sur Twitter.

Il a demandé à Pékin de fournir à l'OMS des "informations détaillées" sur la situation épidémiologique dans le pays. Une demande rejetée vendredi par le ministère chinois des Affaires étrangères.

Depuis le début de la pandémie, la Chine a "partagé les informations de manière ouverte et transparente avec la communauté internationale, y compris l'OMS", a assuré le porte-parole Wang Wenbin. Selon lui, les experts de la santé de différents pays s'accordent en outre à dire que de nouvelles restrictions d'entrée pour les voyageurs en provenance de Chine ne sont pas nécessaires.

Crainte de nouveaux variants

Après presque trois ans de mesures préventives strictes, les dirigeants chinois ont brusquement annoncé le 7 décembre la fin de leur politique controversée du "zéro Covid". Selon des estimations internes non confirmées officiellement, 248 millions de personnes, soit 18% de la population, ont été infectées au cours des seules trois premières semaines de décembre.

Les scientifiques mettent en garde contre le fait que cette vague pourrait donner naissance à de nouveaux variants, qui trouveraient alors leur chemin vers d'autres pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa / afp

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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