Économie
BHP risque une lourde amende pour une catastrophe environnementale
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/03/le-barrage-avait-cede-pres-de-la-ville-de-mariana-dans-letat-de-minas-gerais-liberant-une-gigantesque-coulee-de-boue-qui-avait-totalement-submerge-le-village-de-bento-rodrigues-faisant-19-morts-et-1000x600.jpg&description=BHP risque une lourde amende pour une catastrophe environnementale', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Une procédure au Royaume-Uni visant le géant minier australien BHP pour sa responsabilité dans la rupture d'un barrage de déchets au Brésil en 2015 a vu le montant des dommages et intérêts demandés exploser à 36 milliards de livres (40,1 milliards de francs).
Les sommes réclamées avaient été estimées à 10 milliards de livres en décembre par le cabinet Pogust Goodhead, qui représente les demandeurs, pour un événement qui avait fait 19 morts et avait provoqué une catastrophe considérée comme la pire tragédie environnementale de l'Histoire du Brésil.
Elles ont explosé en raison d'une "augmentation sans précédent" du nombre de plaignants dans ce recours collectif qui sera examiné à partir d'avril 2024, mais aussi "des intérêts qui courent depuis plus de 7 ans", explique le cabinet mercredi dans un communiqué.
Si elle était validée par la justice britannique, cette somme serait "la plus importante au monde en relation avec une catastrophe environnementale", affirme le cabinet, précisant qu'elle a été calculée en se basant "sur des principes bien établis du droit brésilien et international".
Le cabinet dénombre plus de 700'000 demandeurs, soit 500'000 de plus qu'en décembre, dont 46 municipalités brésiliennes, des milliers d'entreprises et plusieurs peuples autochtones.
Le barrage avait cédé près de la ville de Mariana, dans l'Etat de Minas Gerais, libérant une gigantesque coulée de boue qui avait totalement submergé le village de Bento Rodrigues, faisant 19 morts et privant plus de 600 personnes de leur domicile.
La coulée s'était ensuite répandue jusqu'à l'océan Atlantique sur 650 kilomètres à travers le lit du fleuve Rio Doce. Sur son passage, elle a tué des milliers d'animaux, dévasté des zones de forêt tropicale protégées, et 280'000 personnes s'étaient retrouvées sans accès à l'eau.
"Plus de sept ans plus tard, les victimes souffrent quotidiennement des ravages provoqués par l'effondrement du barrage", selon Tom Goodhead, le patron du cabinet cité dans le communiqué, estimant que le montant des compensations demandées "expose les investisseurs (de BHP) à des niveaux de risque extraordinaire".
BHP "conteste les réclamations dans leur intégralité et continuera à se défendre" dans cette affaire, a réagi l'entreprise mercredi auprès de l'AFP, estimant notamment que la plainte est redondante avec d'autres procédures judiciaires en cours au Brésil.
L'entreprise cite aussi "le travail de la Fondation Renova" dont les programmes ont financé jusqu'ici "plus de 28 milliards de reais" (près de 5 milliards d'euros) en "compensation financière et en travaux de réparation".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Allègement fiscal en faveur des retraités qui travaillent encore
Les personnes qui travaillent après l'âge de la retraite doivent bénéficier d'allègements fiscaux. Le National a accepté lundi, par 98 voix contre 90 et 2 abstentions, une motion de Lars Guggisberg (UDC/BE) en ce sens. Il a également validé un postulat en la matière.
Lars Guggisberg souhaite que les personnes qui travaillent après l'âge de la retraite voient leur revenu exonéré de l'impôt fédéral. Le Conseil des Etats doit se prononcer sur sa motion.
Dans un postulat, Thomas Reichsteiner (Centre/AI) demande lui d'évaluer d'éventuels allègements fiscaux à ce sujet, au vu de la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée sur le marché du travail et du nombre de baby-boomers qui atteignent l'âge de la retraite.
Les députés se sont prononcés sur douze interventions parlementaires lors d'une session extraordinaire intitulée "renforcement de la place industrielle suisse et maintien du pouvoir d'achat/places de travail et conditions-cadres économiques". Neuf textes ont passé la rampe, sur des scores serrés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Une commission soutient le mandat de négociations avec Washington
Le mandat de négociations entre la Suisse et Washington va de l'avant au Parlement. La commission de politique extérieure du National l'a approuvé lundi par 17 voix contre 2. Le mandat fait suite à l'annonce la semaine dernière de la réduction des taxes américaines.
La commission a approuvé le mandat de négociations très majoritairement dans la version proposée par le Conseil fédéral, a déclaré Laurent Werhli (PLR/VD), membre de la commission, devant la presse.
La commission a apporté quelques précisions, notamment sur la protection des données. Elle a aussi également tenu à préciser qu'un éventuel investissement de 200 milliards de francs aux Etats-Unis se ferait à titre privé. D'autres propositions axées sur la durabilité environnementale ont quant à elles été rejetées.
La commission s'est réunie quelques jours après que le ministre de l'économie Guy Parmelin a annoncé l'entrée en vigueur de droits de douane plus bas sur les produits suisses exportés vers les Etats-Unis. Ils sont passés de 39 à 15% avec effet rétroactif au 14 novembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Dépôt de bilan de iRobot, repris par son principal fournisseur
La société iRobot, qui commercialise les robots aspirateurs Roomba, a déposé le bilan et va être rachetée par son principal créancier et sous-traitant, le groupe chinois Picea, a-t-elle annoncé dimanche, face au recul marqué de ses ventes.
Le fabricant de robots ménagers, pionnier dans le secteur des aspirateurs autonomes, a conclu un accord de restructuration avec Picea, qui fabrique ses appareils en Chine et au Vietnam, indique-t-il dans un communiqué.
Fin novembre, iRobot devait plus de 161 millions de dollars à Picea pour la fabrication de ses produits, selon un document déposé auprès du gendarme boursier américain.
Pendant la procédure, iRobot continuera d'exercer ses activités normalement, sans impact sur son application ni ses programmes clients, assure-t-il. À l'issue de la transaction, iRobot sera entièrement détenu par Picea et ses actions seront retirées du Nasdaq.
L'entreprise connaît un repli de ses ventes depuis plusieurs années et fait face à une concurrence accrue de produits souvent commercialisés moins chers que ses propres robots.
"Nombre de nos concurrents ont démontré leur capacité à reproduire rapidement les nouvelles fonctionnalités et innovations que nous avons introduites sur le marché et peuvent donc proposer des produits aux capacités similaires aux nôtres à des prix inférieurs", avertissait l'entreprise en mars, lors de la publication de son rapport financier annuel.
L'an dernier, iRobot a engrangé quelque 682 millions de dollars de revenus, un recul de plus de 23% sur un an. Au troisième trimestre cette année, le chiffre d'affaires était en repli de quasiment 25% sur un an.
La société avait tablé sur son rachat par le géant de la vente en ligne Amazon, annoncé en 2022. Mais ce dernier avait finalement renoncé à cette acquisition début 2024, faute d'être sûr d'obtenir l'approbation de la Commission européenne, qui voyait un risque de réduction de la concurrence dans l'opération.
Dans la foulée, iRobot avait annoncé un plan de restructuration, avec le licenciement de 350 personnes. Ce plan, qui devait entraîner la réduction de près d'un tiers de ses effectifs, visait à générer entre 80 et 100 millions d'économie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Croissance: KOF et Seco harmonisent leurs projections
Le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) et le centre zurichois d'études conjoncturelles KOF remanient lundi leurs projections de croissance pour la Suisse - hors évènements sportifs - avec pour résultat une parfaite harmonie.
Le produit intérieur brut (PIB) doit ainsi progresser de 1,4% sur l'année qui s'achève, 1,1% en 2026 et 1,7% en 2027.
Les prévisionnistes du Seco comme ceux du KOF évoquent dans leurs rapports respectifs la baisse des droits de douane étasuniens comme principal facteur d'embellie pour l'année prochaine. L'abaissement à 15% de ces droits d'entrée, contre 39% précédemment, renforce en outre la prévisibilité, souligne le Seco.
Dans l'immédiat, les économistes fédéraux observent des indices de rebond sur le trimestre en cours, après une contraction attribuée à l'industrie pharmaceutique et chimique entre juillet et fin septembre. Le commerce extérieur devrait retrouver de la vigueur l'an prochain, mais l'essentiel de la croissance attendue repose toujours sur la demande intérieure.
Sur le front de l'inflation, le Seco table toujours sur un taux moyen de 0,2% sur l'année en cours et de 0,5% pour la suivante. Le KOF, lui, ne livre plus d'indication pour 2025, mais a raboté de moitié son estimation pour 2026, à 0,3%. Le chiffre de 0,6% pour 2027 est maintenu
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
-
VaudIl y a 2 jours
Succession de Ruiz: les socialistes ont choisi Roger Nordmann
-
InternationalIl y a 2 jours
Une attaque "antisémite" fait 11 morts sur une plage de Sydney
-
InternationalIl y a 2 jours
Triplé suisse au géant de Val d'Isère: Meillard, Aerni et Odermatt
-
ÉconomieIl y a 2 jours
De fortes perturbations à prévoir sur les routes pendant les fêtes
-
InternationalIl y a 2 jours
Deux personnes tuées par des tirs à l'université américaine Brown
-
VaudIl y a 2 jours
Fuite de chlore à la piscine d'Etoy: 3 ados hospitalisés
-
VaudIl y a 2 jours
Orbe - Chavornay: les adieux à une ligne historique
-
SuisseIl y a 2 jours
Frais de naturalisation: fortes disparités entre les cantons


