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Climat

De violents orages en Suisse: des blessés légers en Haut-Valais

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Meteonews a décompté plus de 18'000 éclairs jusqu'à 15h00 dimanche en Suisse (Archives). (© KEYSTONE/DPA-Zentralbild/Z1022/_PATRICK PLEUL)

Des orages parfois violents ont marqué ce week-end de Pentecôte à la météo lourde et instable partout en Suisse. Les dégâts se limitent à des arbres déracinés, tentes ou toits envolés. Dans le Haut-Valais, trois personnes ont été légèrement blessées.

Depuis quelques jours la Suisse se trouve sous un courant du sud-ouest, chaud, humide et instable, indique MétéoSuisse sur son blog. Samedi le mercure a ainsi frôlé les 30 degrés en Valais.

Plusieurs cellules orageuses ont traversé le pays en particulier dans la nuit de samedi à dimanche, puis à nouveau dimanche dès la mi-journée, comme l'ont indiqué différents services météorologiques. Elles étaient accompagnées de pluies, parfois intenses, de vent avec de violentes rafales, parfois de grêle, souvent d'éclairs.

Le vent est en cause dans les trois cas qui ont fait des blessés. Deux personnes ont été légèrement blessées à Tourtemagne (VS) lorsque la tente montée à l'occasion d'un tournoi de football s'est envolée. Elles ont été transportées à l'hôpital pour un contrôle. Une troisième personne a été blessée à cause de la chute d'une branche au camping de Brigerbad (VS).

Rafales record

Cette commune compte une quarantaine de lésés par des chutes de branches, principalement au camping. Et sur l'ensemble du Haut-Valais, les pompiers ont mené une vingtaine d'interventions à cause de toits envolés ou partiellement envolés, ainsi que d'échafaudages effondrés.

Entre 12h30 et 16h00 dimanche, la police valaisanne a reçu pas moins de 400 appels, la plupart signalant des chutes d'arbres sur les routes, a indiqué à Keystone-ATS son porte-parole Stève Léger. "C'est rare mais pas exceptionnel".

La force du vent était elle exceptionnelle, notamment à Viège, avec une pointe à 108,7 km/h que la ville n'avait jamais encore atteinte en juin depuis le début des mesures. A Sion, MétéoSuisse note des rafales à 71 km/h.

Pluie

Mais c'est à Egolzwil (LU), que la station météorologique a mesuré la valeur la plus élevée en plaine ce week-end, à 132,8 km/h dimanche à l'aube. Il y est tombé 25,8 litres par mètre carré en moins d'une demi-heure, dont 17 l/m2 en à peine 10 minutes.

D'autres régions ont encore été plus arrosées: selon MétéoSuisse, la plus grande quantité en seulement dix minutes est tombée à Oberiberg (SZ) avec 22,9 l/m2. Il a plu presque autant dans le même laps de temps à Eggersriet (SG) (22,5 l/m2). A Fionnay (VS), il est tombé plus 10 l/m2 de pluie en 10 minutes.

Grêle

De violentes chutes de grêle se sont produites en de nombreux endroits. MétéoSuisse a signalé des grêlons d'environ trois centimètres à St. Stephan dans l'Oberland bernois. Des images du service météorologique ont également montré des prairies couvertes de grêle dans le canton de Saint-Gall et dans le pays d'Appenzell.

En Suisse centrale aussi, des photos et des vidéos de lecteurs sur différents portails d'information montrent de violentes tempêtes de grêle. Dans les Alpes valaisannes, le val de Bagnes et le val d’Hérens ont été touchés. On ignore pour l'heure les dégâts occasionnés par la grêle.

Coups de foudre

Les dommages dus à la foudre sont eux connus. Elle a ainsi provoqué des incendies, celui d'un grenier à Samnaun (GR) et celui du toit d'une école aux Eaux-Vives à Genève, où les cours pourront sans autre être donnés dès mardi.

Meteonews a enregistré dimanche quelque 23'500 éclairs dans toute la Suisse. Le canton de Berne a été particulièrement touché avec plus de 3000 éclairs. C'est toutefois loin d'être exceptionnel. L'an dernier par exemple, le service météo en avait compté plus du double le 28 juin.

Les autorités avaient émis un avis de danger au sud des Alpes, invitant les habitants à rester chez eux. Il y a danger pour la vie et l'intégrité corporelle, avait annoncé SRF Meteo dimanche après-midi. Finalement la région n'a pas été davantage touchée qu'ailleurs, avec des arbres déracinés comme dégâts les plus apparents au Tessin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Beaucoup de pluie au Tessin pendant la nuit

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La journée de vendredi reste humide : le service météorologique prévoit des pluies intenses, surtout dans l'est et le sud de la Suisse. (© KEYSTONE/dpa/Martin Gerten)

Il est tombé beaucoup de pluie au Tessin dans la nuit de jeudi à vendredi : à Mosogno, dans la vallée de l'Onsernone, plus de 190 millimètres se sont accumulés au cours des dernières 48 heures, a écrit SRF Meteo sur X, anciennement Twitter.

D'autres stations météo tessinoises ont enregistré plus de 100 millimètres de pluie, à savoir Robiei, au fond du Val Bavona, à 1900 mètres d'altitude, et Cevio, dans le Val Maggia, a indiqué le service météorologique Meteonews dans un communiqué.

Près de Cevio, la circulation sur la route traversant la vallée de la Maggia a été perturbée par la pluie, a indiqué le TCS vendredi matin sur son site Internet. Dans les Centovalli, le TCS a mis en garde contre des perturbations du trafic dues à un glissement de terrain entre Camedo et Intragna.

Les précipitations ont été moins importantes au nord des Alpes, où il est tombé jusqu'à 50 millimètres de pluie entre minuit et 7 heures du matin vendredi, selon Meteonews.

Les services météorologiques prévoyaient une accalmie dans le courant de la journée de vendredi, mais les pluies devraient se poursuivre en Suisse, même si elles sont moins intenses. Certaines régions du Tessin et des Grisons pourraient encore recevoir jusqu'à 50 millimètres d'eau.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Plus de 43'000 personnes déplacées par les inondations (OIM)

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La tempête Daniel a fait de gros dégâts dans la ville libyenne de Derna. Selon l'OIM, de nombreux habitants auraient quitté la ville à cause du manque d'approvisionnement en eau. (© KEYSTONE/AP/Jamal Alkomaty)

Plus de 43'000 personnes ont été déplacées après les inondations meurtrières qui ont dévasté l'Est de la Libye, notamment la ville de Derna, a indiqué jeudi l'agence des migrations de l'ONU.

"Selon les dernières estimations de l'OIM, 43'059 personnes ont été déplacées par les inondations dans le Nord-Est de la Libye", a indiqué l'Organisation internationale des migrations (OIM) dans son dernier rapport sur la situation dans l'Est de la Libye après le passage dévastateur de la tempête Daniel dans la nuit du 10 au 11 septembre, qui a fait plus de 3300 morts, selon les autorités.

Selon l'organisation, "le manque d'approvisionnement en eau aurait poussé de nombreuses personnes déplacées à quitter Derna pour se rendre dans d'autres villes de l'Est et de l'Ouest". Les autorités libyennes avaient demandé à la population de la ville de ne plus utiliser l'eau du réseau de distribution local, contaminée selon elles par les flots des inondations.

L'ONU avait annoncé en début de semaine que ses agences, notamment l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), s'efforcent de "prévenir la propagation de maladies et d'éviter une deuxième crise dévastatrice dans la région", alertant sur un risque provenant de "l'eau contaminée et du manque d'hygiène".

Les besoins urgents des personnes déplacées portent sur "la nourriture, l'eau potable, la santé mentale et le soutien psycho-social", a ajouté l'OIM.

Manifestation à Derna

Par ailleurs, les réseaux de téléphonie mobile et d'internet ont été rétablis dans la nuit de mercredi à jeudi à Derna après une coupure de 24 heures, ont annoncé les autorités libyennes. Les communications avaient été coupées mardi et des journalistes priés de quitter la ville sinistrée au lendemain d'une manifestation d'habitants de Derna réclamant des comptes aux autorités de l'Est du pays, responsables selon eux de la catastrophe.

Les autorités ont évoqué une "rupture des fibres optiques", mais selon des analystes et des internautes, il s'agissait d'une coupure délibérée destinée à imposer un "black-out" après une large couverture médiatique de la manifestation de la veille.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Climat

Inondations en Libye: le site Unesco de Cyrène risque des effondrements

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Dans le théâtre grec, de gros blocs se sont effondrés au milieu des gradins. (photo d'archive) (© KEYSTONE/AP/NASSER NASSER)

L'imposant site antique grec de Cyrène en Libye, classé depuis 2016 par l'Unesco comme patrimoine mondial en péril, court des risques d'effondrement. Cela après les inondations dévastatrices qui ont frappé l'est du pays, selon des témoignages et un archéologue.

Il s'agit d'un "site gigantesque et de la plus grande colonie grecque, une cité bâtie entre la fin du 7e et le début du 6e siècle avant notre ère", explique à l'AFP Vincent Michel, chef de la mission archéologique française en Libye.

Ses premiers habitants venaient de Thera, l'actuelle île de Santorin, et s'y étaient implantés pour ses terres fertiles et de l'eau en abondance.

Site inondé, écroulements

Selon Claudia Gazzini, spécialiste de la Libye pour l'International Crisis Group, qui a visité Cyrène ces derniers jours, le site est encore largement inondé et a subi plusieurs écroulements.

"On a une route en descente, Sharaa el Wadi, longée de murs antiques, qui connectait la partie haute du site à la partie basse et par laquelle circulaient les eaux de pluie, mais des blocs de pierre sont tombés, bloquant l'écoulement de l'eau", explique Mme Gazzini par téléphone à l'AFP depuis Benghazi.

"Dans la partie basse du site, on a aussi de l'eau sale qui sort de terre au milieu des ruines par gros bouillons et en continu", ajoute-t-elle, soulignant que les villageois et un responsable du département local des antiquités présents sur le site à ses côtés en ignorent la provenance.

Fontaine d'Apollo muée en baignoire

Pire encore, la Fontaine d'Apollon, ce bassin naturel creusé dans une grotte qui recueillait une eau de source limpide, "s'est transformée en une grande baignoire où on aurait versé du bain moussant", déplore Mme Gazzini qui a fait des photos et vidéos des lieux.

Tout cela à cause de "cinq heures de pluies torrentielles qui se sont déversées sur le site et le village voisin de Shahat", dans la nuit du 10 au 11 septembre, souligne-t-elle, exprimant aussi de l'inquiétude pour le théâtre grec où de gros blocs se sont effondrés au milieu des gradins.

Pluies hivernales en perspective

Les habitants qui aiment se promener sur ce site en surplomb d'un précipice offrant une vue imprenable sur la Méditerranée sont préoccupés par la perspective des pluies hivernales, confie l'un d'eux à Mme Gazzini sur une vidéo.

"Si les infiltrations d'eau continuent et que l'eau reste bloquée sur le site, le mur d'enceinte pourrait s'écrouler et emporter une bonne partie des ruines", explique Mme Gazzini.

Pour Vincent Michel, qui connaît bien le site et a pu analyser des images post-inondations, "pour le moment il n'y a pas eu de destructions majeures à Cyrène, les monuments sont encore debout".

Pierre de mauvaise qualité

Mais "les torrents d'eau, de terre et de pierres ont raviné les voies, notamment la voie royale, et le principal dommage est à venir car l'eau a largement circulé et fragilisé les fondations des monuments", s'inquiète-t-il.

"Sachant que la pierre est de mauvaise qualité dans la région, les monuments risquent de se disloquer faute de bonnes fondations", a-t-il ajouté.

"L'un des plus grands temples de l'Antiquité"

Parmi ses monuments, Cyrène abrite "l'un des plus grands temples de l'Antiquité, celui de Zeus qui est plus grand que le Parthénon à Athènes", souligne l'expert, joint par téléphone en France.

Autre préoccupation: l'immense nécropole au nord du site, juste à l'extérieur du mur d'enceinte, qui a "reçu des centaines de mètres cubes d'eau, qui ont pu déplacer et remplir des tombes".

Cyrène "qui faisait plus de 10 kilomètres de circonférence, représente l'un des rares sites où la ville des morts était aussi grande que celle des vivants", note M. Michel.

Risque de pillages

Il s'est notamment dit inquiet pour un risque de pillages sur ce site exceptionnel où avaient été trouvés lors des dernières fouilles des "portraits funéraires d'époque romaine et des statuettes de divinités grecques uniques".

Ce qui le rassure, c'est que le Département des antiquités de Libye "est déjà très mobilisé" et a sollicité l'aide de la mission archéologique italienne pour Cyrène et des équipes françaises pour Apollonia, l'ancien port de Cyrène, et Latrun, un autre site antique.

L'idée, selon lui, est de coopérer "avec les autorités locales en coordination avec l'Unesco pour relever les points de fragilité majeurs des monuments, enregistrer les détériorations", rétablir la circulation de l'eau et "se lancer dans la consolidation des monuments".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Migration massive d'éléphants au Botswana à cause du manque d'eau

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Le parc de Hwange subit des pénuries d'eau de plus en plus prononcées, ce qui pousse les éléphants notamment à partir au Botswana (archives). (© KEYSTONE/AP)

Les éléphants et autres buffles du plus grand parc national du Zimbabwe migrent massivement depuis plusieurs semaines vers le Botswana voisin en raison du manque d'eau. Le parc de Hwange, d'une superficie de 14'600 km2, abrite environ 50'000 pachydermes.

La migration de la faune de Hwange vers le Botswana n'est pas un phénomène inhabituel, mais elle se distingue cette année par sa précocité, a déclaré lundi le porte-parole de Zimparks. Les points d'eau naturels sont aujourd'hui à sec plus tôt dans l'année qu'à l'accoutumée, à cause d'un manque de précipitations.

"Je ne peux pas donner le nombre précis d'éléphants qui se sont déplacés. Ce sont peut-être des centaines ou des milliers, mais, dans tous les cas, ils sont nombreux", a-t-il ajouté, précisant que cette migration contrainte avait commencé en août.

"Les animaux sont à la recherche d'eau et de nourriture et il ne s'agit pas seulement d'éléphants et de buffles, mais de tous les types d'animaux présents dans le parc", souligne le porte-parole. "Le nombre d'animaux qui migrent a clairement augmenté ces dernières années en raison de pénuries d'eau de plus en plus prononcées".

Au moins 60 humains tués

Selon lui, ce déplacement massif de la faune sauvage risque de provoquer de nouvelles confrontations avec l'homme: "Davantage d'animaux vont envahir les communautés, les gens se disputant l'eau avec eux".

Depuis l'an dernier, plusieurs affrontements entre des éléphants ou des buffles et des habitants des villages voisins du parc de Hwange ont été recensés. Selon le gouvernement, au moins 60 personnes ont été tuées l'an dernier par des éléphants, qui sont de plus en plus nombreux.

Le Zimbabwe compte environ 100'000 éléphants, soit près du double de la capacité de ses parcs, selon les défenseurs de l'environnement. Avec 130'00 spécimens, le Botswana est le pays qui en abrite le plus au monde.

Le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a classé l'Afrique australe comme une région à risque pour les chaleurs extrêmes et la diminution des précipitations en raison du réchauffement climatique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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