Économie
Une aide économique n'est "pas nécessaire" en Suisse
Alors que la crise énergétique menace l'Europe, le patron de la politique économique fédérale, Eric Scheidegger, estime qu'une aide économique n'est "ni nécessaire, ni utile". La Suisse est relativement épargnée par rapport à d'autres pays.
La conjoncture suisse se développe bien, même après le début de la guerre en Ukraine, a déclaré le directeur suppléant du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) et chef de la Direction de la politique économique dans une interview accordée à l'hebdomadaire alémanique SonntagsZeitung.
Selon lui, l'économie suisse est moins sensible aux prix élevés de l'énergie qu'ailleurs en Europe. "Je ne dis pas que nous n'aurons pas de problème, mais nous sommes nettement mieux placés", a-t-il précisé.
De plus, le risque d'une pénurie d'électricité est connu depuis le printemps. Les entreprises ont donc plus le temps de voir venir, pas comme durant la crise du Covid-19, a-t-il ajouté.
"Îlot de félicité"
En ce qui concerne l'inflation, M. Scheidegger estime également que la Suisse est sur la bonne voie: avec 3,4%, elle est bien plus basse que dans d'autres pays. "Comparé aux 9% des Etats-Unis, nous vivons sur un îlot de félicité", a-t-il commenté tout en prévenant que l'inflation devrait à nouveau baisser à partir de l'automne.
Conscient que la situation pourrait toutefois être difficile pour les ménages à faible revenu, Eric Scheidegger, préconise des mesures ciblées plutôt que le principe d'arrosoir. Le montant des subsides pour les primes d'assurance maladie pourrait par exemple temporairement être augmenté tout comme les rentes AVS et les prestations complémentaires.
De son côté, l'Union syndicale suisse (USS) s'était dite inquiète des pertes de revenus qu'engendrera l'inflation et avait revendiqué mercredi des "augmentations de salaire urgentes".
La récession ne sera pas pour cette année, selon M. Scheidegger. Mais les prévisions conjoncturelles pour l'année prochaine devront peut-être être revues à la baisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Italie: croissance nulle du PIB confirmée au troisième trimestre
L'Italie a vu son produit intérieur brut (PIB) stagner au troisième trimestre en raison d'une baisse des exportations et un net recul de l'activité de l'industrie, a confirmé lundi l'Institut national des statistiques (Istat).
La croissance se tasse ainsi par rapport au deuxième trimestre, qui avait connu une hausse du PIB de 0,2%, et est nettement inférieure à la moyenne de la zone euro (0,4%). Au premier trimestre, le PIB avait augmenté de 0,3%.
L'activité des services s'est accrue de 0,2%, alors que celle de l'industrie a baissé de 0,7% et celle de l'agriculture et de la pêche est restée inchangée, selon cette deuxième estimation de l'Istat.
L'acquis de croissance pour l'année en cours constaté fin septembre s'élève désormais à 0,5%, soit 0,1 point de plus que prévu par une première estimation fin octobre.
La croissance nulle (0,0%) au troisième trimestre risque de compromettre les prévisions du gouvernement de Giorgia Meloni qui table toujours sur une hausse du PIB de 1% pour 2024.
Le ministre de l'Economie Giancarlo Giorgetti s'est néanmoins montré optimiste début novembre.
Pour M. Giorgetti, "les perspectives de croissance à court terme sont, dans l'ensemble, encore encourageantes".
Selon lui, "le PIB devrait repartir à la hausse au dernier trimestre, grâce à la reprise de la demande extérieure et à la poursuite du rebond de la consommation".
La Banque d'Italie table pour sa part sur une croissance de 0,8% cette année, alors que le Fonds monétaire international (FMI) prévoit 0,7%, tout comme la Commission européenne.
Au troisième trimestre, le PIB a été soutenu par la consommation des ménages (+1,4%), alors que les investissements ont chuté de 1,2% et les dépenses de l'administration publique ont baissé de 0,2%.
Quant au commerce extérieur, les exportations ont baissé de 0,9% par rapport au trimestre précédent et les importations ont augmenté de 1,2%.
L'Italie subit le contrecoup des affres de l'Allemagne, son principal partenaire commercial, qui a tout juste échappé à une récession grâce à une hausse de son PIB de 0,1% au troisième trimestre.
Visée par une procédure européenne pour déficit excessif, tout comme la France, l'Italie est sous forte pression pour redresser ses comptes et baisser son énorme dette publique qui frôle les 3.000 milliards d'euros.
Le gouvernement Meloni s'est ainsi engagé à ramener le déficit public dès 2026 à 2,8% du PIB, bien en dessous du plafond de 3% fixé par le pacte de stabilité européen, ce qui laisse peu de marge pour une politique économique expansionniste.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Budget de la Sécurité sociale: Barnier recourt au 49.3
Michel Barnier a engagé lundi la responsabilité du gouvernement sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale par l'article 49.3 de la Constitution, qui permet une adoption du texte sans vote mais expose le gouvernement à une motion de censure.
"Nous sommes parvenus désormais à un moment de vérité qui met chacun devant ses responsabilités. C'est maintenant à vous, députés, parlementaires de la Nation, de décider si notre pays se dote de textes financiers responsables, indispensables et utiles à nos concitoyens. Ou alors si nous entrons en territoire inconnu", a déclaré le Premier ministre devant l'Assemblée nationale, appelant à privilégier "l'avenir de la nation" par rapport aux "intérêts particuliers".
C'est la première fois que M. Barnier active le 49.3. La gauche a promis de déposer en cas de 49.3 une motion de censure, à laquelle le Rassemblement national a indiqué lundi matin vouloir s'associer. L'ensemble de leurs voix peut conduire à la chute du gouvernement de Michel Barnier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Le commerce de détail a légèrement accéléré en octobre
Les détaillants helvétiques ont continué d'étoffer leurs ventes en octobre. Après correction du nombre de jours ouvrables, les chiffres d'affaires de la branche ont très légèrement crû de 0,1% sur un an en termes nominaux.
Ajustés des effets calendaires et en termes réels, soit compte tenu de l'inflation, les revenus des détaillants ont progressé en l'espace d'un an de 1,4%, ressort-il des tableaux publiés lundi par l'Office fédéral de la statistique (OFS). Hors stations-services et prix volatils des carburants, les ventes ont augmenté de respectivement 0,7% en termes nominaux et 1,9% en termes réels et en variation annuelle.
Dans les seuls secteurs de l'alimentation, des boissons et du tabac, les revenus se sont étoffés de 0,3% tant en termes nominaux qu'en prenant en compte le renchérissement.
Comparé au mois précédent, les chiffres d'affaires hors stations-services sont restés stables tant en termes nominaux, qu'en termes réels. Pour les seuls segments de l'alimentation, des boissons et du tabac, ils ont fléchi de 0,4% en termes nominaux et ont crû d'autant en termes réels. Pour les produits non alimentaires, le repli nominal a atteint 0,4%, tout comme en termes réels.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
L'industrie déchante, les services résistent en novembre (PMI)
Le moral des industriel s'est dégradé en novembre, alors que celui des acteurs des services a confirmé les auspices de croissance révélés en octobre. L'indice PMI des responsables d'achats manufacturiers est retombé à 48,5 points
Les économistes interrogés par l'agence AWP tablaient sur une valeur inchangée de 49,9 points. L'indicateur avait plafonné à un dixième de point des 50 points marquant le seuil de croissance en octobre comme en septembre.
Si les perspectives de contraction demeurent modestes, les auteurs du rapport, le cabinet procure.ch et les experts d'UBS, préviennent lundi que de nouvelles dégradations surviendront en l'absence d'une embellie en zone euro. Dans l'immédiat, les 45,5 points affichés par la composante "emploi" (-0,7 points) indiquent une poursuite de la réduction des effectifs.
Du côté des stocks, l'érosion des matières premières, produits intermédiaires et produits finis s'est poursuivie, égraine le rapport mensuel diffusé lundi.
Nonobstant une certaine péjoration, les variables "carnets de commandes" et "production" se sont maintenues à flot à respectivement 50,7 et 50,1 points.
A l'incontournable question subsidiaire subséquente de la nouvelle élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, près de la moitié des industriels interrogés ont indiqué redouter une augmentation des entraves aux exportations, non seulement en direction du pays de l'oncle Sam mais aussi vers la Chine. Ils étaient à peine plus d'un quart à formuler des craintes de cette nature il y a huit ans à l'orée du premier mandat du magnat au penchant protectionniste revendiqué.
A l'inverse de l'industrie, le secteur tertiaire demeure confiant pour sa croissance à venir, l'indice afférent se maintenant à 51,8 points, pile au niveau moyen pronostiqué par les économistes. Les perspectives en matière d'emploi se stabilisent à 49,3 points.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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