Économie
Échec des négociations sur la réduction du sel dans l'alimentation
Les négociations de la Confédération avec les producteurs de denrées alimentaires et les détaillants pour réduire la teneur en sel des aliments ont échoué. Ils sont toutefois disposés à mettre moins de sucre dans les sodas, les boissons lactées et le fromage blanc.
Malheureusement, les objectifs proposés de réduction du sel ne sont pas soutenus par l'industrie, a indiqué dimanche une porte-parole de l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) à l'agence Keystone-ATS.
Elle confirmait une information de la Sonntagszeitung, qui précisait que les négociations avaient été infructueuses notamment parce que les entreprises n'étaient pas autorisées à utiliser des produits de substitution.
La prochaine étape pour l'OSAV sera d'analyser quelles réglementations ont fonctionné à l'étranger. L'office examine en outre des mesures réglementaires qui pourraient légalement imposer une réduction du sel pour certains produits.
Collaboration volontaire préférée
Mais la porte-parole a souligné que les autorités privilégient une collaboration volontaire avec des objectifs convenus. Pour obtenir une réduction de la consommation de sel dans la population, toute la branche doit tirer à la même corde, a-t-elle ajouté.
C'est, selon l'OSAV, la seule façon pour que les consommateurs s'habituent progressivement à un goût moins salé dans les produits industriels.
Moins de sucre
La Confédération a toutefois enregistré un succès concernant la réduction du sucre. Il y en aura bientôt moins dans les sodas, les boissons lactées et le fromage blanc.
Toutes les entreprises importantes sont prêtes à garantir une réduction du sucre de 10% d'ici fin 2024, a indiqué l'OSAV, confirmant une information de la "NZZ am Sonntag". La liste des sociétés qui s'engagent précisément à le faire sera publiée début 2023.
Etape importante
Il s'agit là d'une étape importante dans les efforts de réduction de l'apport en sucre en Suisse, estime la Confédération. Déjà en 2015, un accord était intervenu dans le cadre de la "Déclaration de Milan" sur une réduction du sucre dans les yaourts et les céréales pour le petit-déjeuner.
En 2019, 14 entreprises se sont mises d'accord pour réduire encore de 10% la teneur en sucre des yaourts et de 15% celle des céréales d'ici à 2024.
Pour la nouvelle réduction de sucre des sodas, des boissons lactées et du fromage blanc, les entreprises signeront une annexe à la "Déclaration de Milan".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Assurance: Direct Line vers un rachat par Aviva
L'assureur britannique Direct Line Insurance a accepté une possible offre de rachat à 3,6 milliards de livres (4,04 milliards de francs) de son concurrent et compatriote Aviva, ont annoncé les deux groupes dans un communiqué conjoint publié vendredi.
Les assureurs ont "conclu un accord préliminaire sur les conditions financières d'une éventuelle acquisition de la totalité du capital social de Direct Line par Aviva" à 275 pence par action, selon ce communiqué. "Le conseil d'administration de Direct Line a soigneusement examiné la proposition (...) et conclu qu'elle correspond à une valeur qu'il serait disposé à recommander aux actionnaires de Direct Line", est-il précisé.
En vertu des règles boursières britanniques, Aviva a jusqu'au 25 décembre pour faire une offre ferme. La proposition de rachat, en partie en liquidités et en partie en actions, signifie que les actionnaires de Direct Line détiendraient environ 12,5 % du capital d'Aviva à l'issue de l'opération.
Cette annonce faisait grimper le titre de Direct Line de plus de 7% vendredi matin à la Bourse de Londres, tandis que l'action d'Aviva reculait de plus de 0,60%. Direct Line avait rejeté fin novembre une offre plus faible d'Aviva, à 3,3 milliards de livres, mais son titre avait alors bondi de plus de 41% en une séance, le marché anticipant une surenchère.
Opération "cohérente"
Aviva avait expliqué que l'acquisition de Direct Line "serait cohérente avec sa stratégie visant à accélérer la croissance de ses activités au Royaume-Uni", notamment sur le marché de l'assurance aux particuliers. Direct Line avait déjà rejeté en début d'année des offres de rachat du belge Ageas, dont la dernière à près de 3,2 milliards de livres (3,9 milliards d'euros), elle aussi jugée insuffisante.
"Direct Line a rencontré de sérieux problèmes ces derniers temps", avec notamment une part de marché en recul, "mais avec une nouvelle équipe de direction aux commandes, l'entreprise a travaillé sur un plan de redressement audacieux", a commenté Matt Britzman, analyste chez Hargreaves Lansdown. Pour Aviva, "l'acquisition de Direct Line pourrait s'avérer un jackpot stratégique", qui "consoliderait sa place de poids lourd sur les marchés britanniques de l'assurance habitation et automobile", a-t-il ajouté.
"Le conseil d'administration de Direct Line avait résisté", mais "il a dû admettre que la proposition d'Aviva était un ticket en or", selon l'analyste. "Cette offre était tout simplement trop belle pour la laisser passer".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Télé-Dôle: la récolte de signatures pour le référendum est lancée
La récolte de signatures pour le référendum intercommunal contre le sauvetage de la société Télé-Dôle a démarré vendredi. Le comité soutenu par le Parti pirate vaudois (PPVD) a jusqu'au 10 janvier 2025 pour récolter 5892 paraphes, soit 10% du corps électoral des 37 communes de la région nyonnaise. Un tel référendum sur plusieurs communes est une première dans le canton.
La décision de lancer un référendum fait suite à l'annonce fin octobre de l'association Région de Nyon, qui regroupe la quarantaine de communes de la Côte, d'investir 2,62 millions de francs dans la société propriétaire des remontées mécaniques installées dans le massif de La Dôle. Dans la foulée, le Conseil d'Etat vaudois a annoncé une aide de 2,56 millions de francs.
"Il nous faudrait investir dans Télé-Dôle 2,6 millions de francs de nos impôts pour combler sa mauvaise gestion, financer des projets flous et miser sur un avenir sans vision ni garanties. C'est inacceptable", écrit le comité référendaire, composé de sept personnes, sur son site internet. "Refusons ce gaspillage de fonds publics et exigeons une meilleure gestion de nos ressources".
"Aucun plan de trésorerie ni plan financier sérieux n'est présenté, et la transparence fait défaut", argumente le comité. "Près de 50% des 'recettes' prévues sont des subventions publiques. Cette société n'est pas viable sans financement externe constant, et les risques sont énormes pour les contribuables", explique le comité.
"La stratégie ne prend pas en compte le réchauffement climatique (disparition de la neige sous 1800 mètres) ni les changements dans les habitudes touristiques actuelles", relève-t-il encore.
Risque de retards
Réuni le 30 octobre dernier à St-Cergue, le Conseil intercommunal de Région de Nyon a largement voté en faveur d'un préavis présentant des solutions de financement afin de pérenniser la société d'équipements touristiques et sportifs qui gère notamment plusieurs remontées mécaniques. L'association régionale est l'actionnaire majoritaire (93%) de Télé-Dôle, elle-même basée à Nyon.
Concrètement, le crédit d'investissement a pour objectif de finaliser les aménagements en cours à La Dôle et de s'orienter vers une restructuration quatre saisons du domaine.
Le Comité de direction de Région de Nyon déplore dans un communiqué le dépôt du référendum. "La décision du Conseil d'Etat est, en effet, conditionnée à l'entrée en force du vote du Conseil intercommunal qui, lui, est gelé le temps de la procédure en lien avec le référendum et risque de retarder les opérations", écrit-il.
"Si le référendum devait aboutir, la population serait invitée à se prononcer sur cet objet, ce qui serait une première à l'échelle intercommunale. Quant à l'ouverture du centre d'accueil 'Le Lapin Blanc', elle serait compromise pour la saison estivale 2025, au vu des délais de traitement", s'inquiète-t-il.
Le temps presse en effet dans ce dossier. La société Télé-Dôle reste toujours menacée d'une faillite.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Swiss Life précise la date de fin de son rachat d'actions
L'assureur vie Swiss Life lancera lundi son programme de rachat d'actions de maximum 750 millions de francs, qui doit s'achever au plus tard le 29 mai 2026.
L'opération, approuvée début décembre par le conseil d'administration de Swiss Life Holding, s'appuie sur la base du cours de clôture de l'action nominative du 4 décembre dernier sur SIX Swiss Exchange, rappelle le communiqué paru vendredi. Ce montant correspond au maximum à 1,09 million de titres, soit au maximum 3,81% du capital-actions de l'assureur, actuellement divisé en 28,72 millions d'actions d'une valeur nominale de 0,10 franc chacune.
Le conseil d'administration a l'intention de proposer aux futures assemblées générales ordinaires de réduire le capital-actions en détruisant les actions nominatives acquises dans le cadre du programme de rachat. Une deuxième ligne de négoce pour les titres sera créée sur SIX Swiss Exchange. Seul Swiss Life pourra se porter acquéreur sur cette deuxième ligne et racheter ses propres nominatives en vue de la réduction ultérieure du capital.
Swiss Life a mandaté la Banque cantonale de Zurich (ZKB) pour ce rachat d'actions.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Japon: la consommation des ménages diminue de nouveau en octobre
La consommation des ménages au Japon a de nouveau diminué en octobre selon des données officielles publiées vendredi par le ministère des Affaires intérieures. Les hausses de salaires ne parviennent pas à compenser une inflation toujours forte.
Les ménages nippons ont réduit leurs dépenses de 1,3% en octobre, soit le troisième mois consécutif de recul de cet indicateur. Le consensus d'économistes sondés par l'agence Bloomberg tablait sur une baisse plus sévère (-2,5%). La consommation continue à pâtir de l'inflation, quasi-systématiquement supérieure ou égale à 2% depuis deux ans, ce qui contribue à effriter le pouvoir d'achat des Japonais.
En octobre, les salaires réels (ajustés de l'inflation) ont ainsi stagné, après deux mois de baisse. Pour tenter de doper le pouvoir d'achat et de relancer l'économie nippone, le gouvernement du Premier ministre Shigeru Ishiba a finalisé fin novembre un plan équivalant à 138 milliards d'euros (21.900 milliards de yens).
Il contient notamment des mesures d'aides aux ménages à faibles revenus et des subventions pour le carburant et les factures d'énergie. Le marché surveille attentivement l'évolution des salaires, un facteur déterminant pour la croissance nippone, afin de tenter de prédire les décisions monétaires de la Banque du Japon (BoJ), la prochaine devant être annoncée le 19 décembre.
Le gouverneur de l'institution, Kazuo Ueda, a déclaré la semaine dernière que la BoJ surveillait notamment de près les négociations salariales ayant lieu chaque printemps dans l'archipel. La confédération syndicale Rengo, qui a obtenu cette année une hausse record depuis 1991, vise l'an prochain une augmentation similaire d'environ 5%, selon des médias locaux.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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