Coronavirus
Ecoles et restaurant rouvrent leurs portes
La deuxième étape du déconfinement en vue de sortir de la crise du Covid-19 débute ce lundi. Les enfants peuvent reprendre le chemin de l'école, les adultes celui des restaurants et autres commerces. Les mesures d'éloignement social et d'hygiène restent d'actualité.
Les assouplissements s'accompagnent de plans de protection. Selon la branche, il peut s'agir d'une recommandation ou d'une obligation de porter un masque. Les personnes vulnérables doivent continuer de rester à la maison. Les élèves devront rester à deux mètres de leur enseignant, mais n'auront pas à respecter cette distance entre eux.
Groupes restreints
Un principe se détache: les enfants recommenceront l'école par petits groupes durant deux semaines, par demi-journées à Genève et Neuchâtel ou un jour sur deux dans les cantons de Vaud et du Jura. A Fribourg, les élèves du primaire seront scolarisés en groupes restreints jusqu'à l'Ascension. Mais ceux du cycle d'orientation ne reprendront que le 2 juin les cours en présentiel, le temps que l'offre des transports revienne à la normale.
Dans le Valais romand, la reprise de l'école obligatoire aura lieu de manière progressive, également sous la forme de demi-classe. Un retour à la normale est prévue dès le 18 mai au niveau primaire et après quatre semaines au niveau secondaire I.
Les solutions envisagées outre-Sarine pour la reprise de l'école obligatoire varient. Certains cantons privilégient un retour radical.
Concernant les étudiants, l'enseignement présentiel limité à cinq personnes est à nouveau autorisé aux niveaux secondaire II, tertiaire et dans les autres établissements de formation. Mais ces écoles ne rouvriront leurs portes que le 8 juin.
Pas obligé de laisser ses coordonnées
Dès lundi, les restaurants pourront à nouveau accueillir leurs clients à condition que chaque table ne compte que quatre personnes ou des parents avec leurs enfants. Les clients devront tous être assis et les tables espacées de deux mètres ou isolées avec un élément de séparation. Il faudra consommer assis.
Par contre, il ne sera pas obligatoire de laisser ses coordonnées pour permettre le traçage des contacts. Cela se fera sur une base volontaire, a précisé vendredi le Conseil fédéral.
Acheter des pantalons ou des chaussures sera aussi à nouveau possible. Les vêtements ne sont généralement pas considérés comme des porteurs du virus et ne seront pas désinfectés. Quant aux magasins de chaussures, ils ne devront insérer les chaussettes d'essayage qu'une seule fois et les laver ensuite.
Muscles et neurones
Musées, bibliothèques et archives seront à nouveau ouverts aussi dès lundi. Les salles de lecture resteront cependant inaccessibles. Celles et ceux qui préféreraient se défouler pourront à nouveau pratiquer le sport de masse. Ils ne devront toutefois pas être plus de cinq et renoncer aux matches. Tous peuvent à nouveau profiter des installations sportives.
Les leçons de conduite pourront elles aussi reprendre. Enfin, la cadence horaire des transports publics est renforcée. Les CFF et CarPostal ont présenté fin avril leurs recommandations pour se protéger dans les transports publics. Ils misent sur la responsabilité individuelle et la solidarité. Le port du masque est préconisé dans certaines situations.
Zoo et théâtre en juin
Le Conseil fédéral a annoncé le 16 avril vouloir sortir de la crise en trois étapes. La première, le 27 avril, a permis aux coiffeurs, physiothérapeutes, jardineries, crèches et autres prestataires de services à rouvrir leurs portes.
La dernière étape est prévue le 8 juin. Les rassemblements de plus de cinq personnes seront alors autorisés. Il sera possible de retourner au théâtre, au cinéma ou dans les jardins zoologiques et botaniques, de se rendre à la piscine, de suivre un office religieux ou de prendre une remontée mécanique.
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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