Rejoignez-nous

Suisse

En recul sur toutes ses marques, Calida redevient rentable

Publié

,

le

Calida a retrouvé les chiffres noirs en 2024. (archive). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le fabricant de lingerie Calida a souffert en 2024, aucune de ses marques ne parvenant à générer de la croissance. Malgré une rentabilité opérationnelle en berne, le groupe a retrouvé les chiffres noirs et annonce l'arrivée d'un nouveau directeur général.

En pleine restructuration, le groupe lucernois a généré des recettes de 231,0 millions de francs, ce qui représente un plongeon de 10,1% en rythme annuel, selon un communiqué diffusé vendredi. Sans les effets de change, la baisse est légèrement moindre, soit de 8,5%.

Toutes les marques ont été à la peine, à commencer par Cosabella, au coeur de la restructuration susmentionnée. Le chiffre d'affaires de cette filiale a plongé de 23,1% (-21,5% sans effets de change) à 17,4 millions de francs. Le vaisseau amiral Calida s'en sort un peu mieux, reculant de 4,8% à 150,2 millions ou -3,2% à taux de change constants. Pour la ligne de lingerie fine Aubade, le tassement des recettes est de 7,9% ou 6,1% sans effets de change, à 63,5 millions.

Dans son communiqué, le groupe basé à Sursee affirme que le réalignement de ses activités lancé en 2023 a façonné l'exercice écoulé. Un climat de consommation morose a également affecté la marche des affaires.

Le résultat avant intérêts et impôts (Ebit) a atteint 4,0 millions de francs, alors qu'il était négatif à hauteur de 40,2 millions l'année précédente. Le bénéfice net s'est fixé à 14,9 millions, à comparer au débours de 66,5 millions subi en 2023.

Les chiffres publiés par Calida manquent globalement les prévisions des analystes interrogés par AWP, à l'exception du bénéfice net, qui dépasse les espoirs les plus fous.

Le conseil d'administration propose à l'assemblée générale ordinaire du 8 avril prochain de renoncer à un dividende en numéraire et offre en échange une action Calida pour 50 détenues. Cela correspond à une rémunération de 0,66 franc par titre en portefeuille.

La direction ne s'aventure pas sur le terrain des prévisions chiffrées pour 2025. Elle affirme néanmoins avoir dépassé la "phase de défis" et affirme sa confiance quant au rétablissement de la société.

Dans ce contexte de changements, le groupe a nommé un nouveau directeur général en la personne de Thomas Stöcklin, qui prendra ses fonctions le 1er avril, en remplacement de Felix Sulzberger, qui assumait la double fonction de patron et de président du conseil d'administration. M. Stöcklin est actuellement directeur financier des grands magasins Manor, mais a déjà travaillé pour Calida durant 13 ans, notamment comme chef des finances.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

Publié

le

Aucun joueur n'a trouvé la bonne combinaison à l'Eurodreams jeudi. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams jeudi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 8, 9, 11, 13, 37 et 39, ainsi que le numéro "dream" 4, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Vaud

La jeune piétonne percutée à Orbe (VD) est décédée

Publié

le

L'accident s'est produit mardi à Orbe (image symbolique). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La jeune piétonne ukrainienne qui avait été victime d'un accident mardi à Orbe (VD) est décédée des suites de ses blessures au CHUV, à Lausanne, indique jeudi la police cantonale vaudoise. Elle avait 13 ans.

Après être descendue d'un bus à l'arrêt le Devin sur la route d'Arnex, elle l'avait contourné par l'arrière afin de traverser la route. Pour une raison que l’enquête devra déterminer, elle avait alors été heurtée par un automobiliste circulant en sens inverse. Grièvement blessée, elle avait été héliportée à l'hôpital.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Un culte protestant francophone diffusé en Eurovision depuis Jussy

Publié

le

Pour Noël, un culte protestant francophone a été diffusé en Eurovision depuis Jussy dans la campagne genevoise jeudi. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Comme chaque année le 25 décembre pour Noël, un culte protestant francophone a été diffusé en Eurovision. Cette année, c'est celui du temple de Jussy, dans le canton de Genève, qui a été choisi.

La célébration a été retransmise jeudi à 10h00 en France sur France 2, dans le cadre de l’émission Présence Protestante, en Suisse sur RTS 1 et en Belgique sur La Une.

Vanessa Trüb, pasteure de la paroisse de Jussy, hôte de cette captation vidéo, a présidé ce culte pendant près d'une heure. Ce culte de Noël, centré sur les valeurs de la liberté, a allié chants traditionnels et composition originale, accompagnés au violon, à la guitare et à l’orgue.

L’an dernier, c’était déjà depuis la Suisse que le culte de Noël avait été retransmis, du village de Vers-l'Eglise, dans les alpes vaudoises.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Les liens étroits entre mode et cinéma à la Cinémathèque suisse

Publié

le

Katharine Hepburn incarne une héritière moderne et fantasque dans "L'impossible Monsieur Bébé" (archives). (© KEYSTONE/AP)

Depuis ses débuts, le septième art entretient une relation étroite avec la mode. La Cinémathèque suisse, à Lausanne, y consacre un large cycle, avec une quarantaine de films des années 1930 à aujourd'hui.

Une soirée spéciale est proposée le 14 janvier autour de la projection de "Prêt-à-porter" de Robert Altman (1994). Cette satire du monde de la mode fait défiler des stars du cinéma (Julia Roberts, Kim Basinger, Lauren Bacall, Sophia Loren), des couturiers et des top models. La séance sera présentée par Marco Costantini, directeur du mudac, qui consacre actuellement deux expositions à la mode et au textile.

Le cycle proprement dit démarre dès le 1er janvier avec "Vacances romaines" (1953) de William Wyler. Audrey Hebburn, alors quasiment inconnue, est habillée avec les créations de la costumière Edith Head, qui sera récompensée par un oscar pour ce film.

Dans "Morocco" (1930) de Josef von Sternberg, Marlene Dietrich crève l'écran parée des vêtements iconiques dessinés par Travis Banton. "Falbalas" (1944) de Jacques Becker, avec Micheline Presle, décrit la vie d'un grand atelier de couture à Paris sous l'Occupation.

Sur grand écran, les costumes reflètent les codes vestimentaires d'une époque, réinventent les habits du passé et imaginent ceux du futur. Ils élèvent parfois actrices et acteurs au rang d’icônes.

Modernité de Katharine Hepburn

Dans "L'impossible Monsieur Bébé" (1938) d'Howard Hawks, Katharine Hepburn, héritière excentrique, incarne un modèle de femme émancipée, dont témoigne la modernité des costumes créés pour elle par Howard Greer. Dans "Annie Hall" (1977), de Woody Allen, Diane Keaton a choisi elle-même des tenues masculines, créant un look androgyne avec pantalon taille haute, chemise blanche et cravate.

Les grandes maisons de couture s'invitent volontiers à l'écran: Coco Chanel contribue aux costumes de la "Règle du jeu" (1939) de Jean Renoir. Marlene Dietrich porte des tenues Christian Dior dans "Le Grand Alibi" (1949) d'Alfred Hitchcock. Certaines stars entretiennent une relation particulière avec un couturier, comme Audrey Hepburn avec Givenchy ou Catherine Deneuve avec Yves Saint Laurent, qui l'habille dans "Belle de jour" (1967) de Luis Buñuel.

Brando en perfecto

La mode est aussi un vecteur d’identité et de narration. Le cinéma illustre ainsi les mutations de la société, comme dans "L'équipée sauvage" (1954) où Marlon Brando se glisse dans la peau d'un motard. Les vêtements de Brigitte Bardot, dans "Et Dieu... créa la femme" (1956) de Roger Vadim, influenceront la mode de la seconde partie des années 1950.

En prélude à certaines projections, la Cinémathèque propose de brefs avant-programmes composés de petites pépites issues des archives de l’institution. Ces films restaurés traitent de la mode en Suisse, à l’image de sujets du Ciné-Journal ou de courts-métrages muets.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Scorpion

Il y a, en vous, de la fatigue et en même temps, une énergie prête à être déployée. Journée parfaite pour la réorganisation de votre quotidien.

Les Sujets à la Une