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Suisse

Firmenich investit 200 millions de francs dans son nouveau campus

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Le nouveau site est le plus important des opérations mondiales du groupe et l'un des plus avancés sur le plan technologique (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le géant des arômes et parfums Firmenich a inauguré mardi son nouveau campus à Genève. Etabli sur les communes de Satigny et de La Plaine, le site de 225'000 mètres carrés représente un investissement pluriannuel de près de 200 millions de francs.

Composé de trois usines de production, de laboratoires, d'une plateforme logistique, d'un entrepôt et d'une usine recherche et développement en biotechnologie, le nouveau campus de Firmenich confirme l'importance à long terme de Genève dans les activités mondiales de l'entreprise.

Le nouveau site est le plus important des opérations mondiales du groupe et l'un des plus avancés sur le plan technologique. En grande partie automatisé, il dispose d'une capacité de production de 61'000 tonnes par an.

"Cette expansion a permis de créer des activités qui n'existaient pas jusqu'alors. D'autres équipements et compétences étaient regroupés sur le site de La Jonction, mais ceux que nous avons sur ce nouveau campus sont de loin les plus sophistiquées," rappelle Gilbert Ghostine, directeur général du groupe.

Firmenich alloue près de 400 millions de francs par an dans la recherche et le développement. "Force de créations et de services, cela nous permet de gagner des parts de marché," souligne M. Ghostine.

Conditions-cadres dégradées

Bien que profondément ancrée dans ses terres genevoises, Firmenich note des conditions-cadres qui se dégradent. "Nous opérons dans un secteur compétitif où les normes de digitalisation et de durabilité ont changé. Elles impliquent d'anticiper et de se réinventer."

A la question de la pandémie mondiale, la direction répond que "l'augmentation de 300 millions de francs de stock avant la crise a permis d'assurer une livraison permanente. Depuis, les tendances sont claires: tous les secteurs qui touchent le bien-être, la nutrition ou la beauté ont pris de l'importance."

A propos de la hausse de l'énergie, M. Ghostine rappelle un partenariat datant de 2014 avec les SIG (Services industriels genevois) permettant de n'utiliser que de l'électricité verte. "Depuis février 2020, Firmenich tourne avec 100% d'électricité renouvelable dans le monde. Nous opérerons plus d'avancées dans les deux prochaines décennies que lors du siècle passé."

L'annonce du rachat par DSM a encore suscité quelques interrogations sur lesquelles le directeur général a rebondi. "C'est un engagement pour le long terme, avec une gouvernance et une présence considérable en Suisse. Nos actionnaires continuent de posséder 34,5% des parts."

Créée en 1895, Firmenich compte 1450 employés à Genève et plus de 11'000 dans le monde.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Football

L'actu du foot féminin: Iman Beney brille encore avec City

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Iman Beney a encore brillé avec Manchester City (archives). (© KEYSTONE/EPA/ADAM VAUGHAN)

Chaque lundi, Keystone-ATS fait le point sur l'actualité du football féminin, de la Women's Super League aux performances des joueuses de l'équipe de Suisse évoluant à l'étranger.

Coupe de Suisse

LES FAVORIS AU RENDEZ-VOUS. La Women's Super League a laissé place à la Coupe de Suisse ce week-end et les 8es de finale n'ont réservé aucune surprise. Huit des dix équipes de première division, Young Boys, Servette-Chênois, Rapperswil-Jona, Thoune, Saint-Gall, Lucerne, Zurich et Bâle, seront au rendez-vous des quarts de finale.

YB a remporté l'affiche la plus intéressante face à Grasshopper, un remake de la dernière finale des play-off. Malaurie Granges (86e) et Lisa Josten (91e) ont permis à l'équipe d'Imke Wübbenhorst de renverser la table alors que Noémie Potier (59e) avait donné l'avantage aux Zurichoises dans un Wankdorf embrumé.

L'autre duel entre deux équipes de Super League opposait les deux cancres du championnat, Aarau et Thoune. Les joueuses de l'Oberland bernois ont forcé la décision en prolongations, grâce à un but décisif de Céline Schmid (2-1, 116e).

Yverdon (LNB) a donné du fil à retordre à Saint-Gall mais a fini par s'incliner aux tirs au but. Le score était de 2-2 après 120 minutes. Servette a de son côté facilement passé l'obstacle Wil (5-0). Les quarts de finale auront lieu les 13 et 14 décembre.

LES DEBATS REPRENNENT. Samedi prochain, toutes les équipes de Super League seront en action. Le leader Servette accueille Lucerne tandis que son poursuivant GC se rend à Rapperswil-Jona. Young Boys, troisième, reçoit Saint-Gall au Wankdorf. Zurich, opposé à Thoune, et Bâle, qui se déplace à Aarau, ont sur le papier les tâches les plus faciles du week-end.

Les Suissesses à l'étranger

ALLEMAGNE. Noemi Ivelj a fêté samedi une deuxième titularisation depuis son arrivée à l'Eintracht Francfort. La Zurichoise de 19 ans a été alignée contre Wolfsburg dans une position inhabituelle en défense centrale et était ainsi l'une des trois Suissesses alignées par l'Eintracht, avec Géraldine Reuteler et Nadine Riesen. Aucune d'entre elles n'a été directement impliquée dans un but, mais Francfort s'est tout de même imposé 3-2 face aux Louves de la Genevoise Smilla Vallotto.

ALLEMAGNE II. Nadine Böhi a quitté Saint-Gall cet été pour Union Berlin dans l'espoir de franchir une nouvelle étape dans sa carrière. Vendredi, la gardienne no 3 de l'équipe de Suisse derrière Livia Peng et Elvira Herzog, a fait ses premiers pas en Bundesliga. Union a certes perdu 4-0 contre le Bayern Munich, champion d'Allemagne en titre, mais Böhi, qui a réalisé six arrêts, devrait garder un souvenir particulier de ce match.

ANGLETERRE. Manchester City a pris la tête de la Women's Super League à la faveur du match nul entre Arsenal et Chelsea (avec Livia Peng sur le banc). Les Skyblues sont passées devant grâce à leur victoire 2-1 contre Everton, lors de laquelle Iman Beney s'est une nouvelle fois montrée décisive. Déjà élue joueuse du mois d'octobre avec les Cityzens, la jeune Valaisanne a offert l'ouverture du score à l'attaquante néerlandaise Vivianne Miedema d'une magistrale passe en profondeur.

FRANCE. Depuis son transfert de l'AS Rome à Strasbourg l'été dernier, Eseosa Aigbogun s'est fait une place de titulaire en Alsace. Samedi, la Zurichoise a cependant vécu une soirée à oublier. Contre Saint-Étienne, l'arrière gauche de 32 ans a été avertie deux fois en douze minutes et a dû quitter le terrain après seulement une demi-heure de jeu, alors que son équipe menait 1-0. L'action d'Aigbogun pourrait toutefois rester sans grandes conséquences, car le match a été interrompu peu après en raison d'un fort brouillard. La ligue française n'a pas encore fixé la date à laquelle il sera rejoué.

PAYS-BAS. Le PSV Eindhoven se rendait samedi chez le leader Ajax Amsterdam et avait l'occasion de se hisser en tête de l'Eredivisie, mais l'équipe emmenée par la Soleuroise Riola Xhemaili a subi une défaite fâcheuse (2-1). Xhemaili, meilleure buteuse du championnat avec huit buts, a joué toute la rencontre.

ESPAGNE. Barcelone a réagi de manière impressionnante à sa première défaite de la saison la semaine dernière. Face au Deportivo La Corogne, les Catalanes ont fêté une victoire 8-0. Le résultat était déjà connu à la mi-temps. Sydney Schertenleib a joué pour Barcelone et a manqué de peu son premier but de la saison. Elle pensait avoir fait trembler les filets sur le 7-0, mais il a ensuite été identifié comme un but contre son camp d'une défenseuse.

Le chiffre de la semaine

745. Plus de 10'000 personnes avaient suivi en mai la finale des play-off entre Young Boys et Grasshopper. Vendredi, dans le cadre des 8es de finale de la Coupe, 745 personnes ont assisté au "remake" lors d'une soirée brumeuse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les salariés dans la restauration veulent sortir des bas salaires

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Les négociations pour une nouvelle convention collective dans l'hôtellerie-restauration reprennent ce mois (photo d'illustration). (© Keystone/URS FLUEELER)

Meilleurs salaires, améliorations dans l'équilibre entre vie privée et travail et mesures contre le harcèlement sexuel et moral: telles sont les revendications des salariés de l'hôtellerie-restauration en vue du renouvellement de la convention collective de travail.

La convention collective nationale de travail (CCNT) sera négociée ce mois. Elle règle les salaires de plus de 250'000 salariés de la restauration, de l’hôtellerie et de la livraison de repas.

Dans ce contexte, l’organisation Hotel & Gastro Union et les syndicats Unia et Syna ont présenté lundi leurs revendications. Objectif principal: sortir des bas salaires. Le salaire minimum le plus bas est d’environ 3700 francs. Le salaire médian des employés sans fonction de cadre est de 4335 francs.

Concrètement, les organisations des travailleurs demandent une compensation automatique du renchérissement sur les salaires minimums et une augmentation réelle des salaires effectifs. "L’objectif est que les salariés titulaires d’un CFC ou d’un diplôme équivalent gagnent au moins 5000 francs", souligne Véronique Polito, vice-présidente du syndicat Unia.

Rendre le métier attractif

Hotel & Gastro Union et les syndicats demandent aussi que les employeurs participent davantage à la formation continue. La convention permet déjà de financer un vaste éventail d'offres, mais aujourd’hui, les salariés contribuent à 90% au financement de ces coûts.

Les associations demandent en outre une réduction de la durée de travail hebdomadaire qui, selon le type d’établissement, est actuellement de 42, 43,5 ou 45 heures. Une meilleure planification des jours de congé, l'élargissement du congé maternité ou plus de flexibilité pour le retour au travail permettrait de mieux concilier vie professionnelle et vie privée. Des mesures de protection contre le harcèlement sexuel sont aussi exigées.

Les partenaires sociaux sont parvenus à un accord sur les salaires minimaux pour les années 2026 et 2027. Ils entendent négocier jusqu'à fin 2026. L'objectif est que la nouvelle CCNT puisse entrer en vigueur au 1er janvier 2028. L'actuelle convention date de 2017.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les Suisses et Suissesses ont et veulent moins d'enfants

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Au cours des dernières années, ce sont les naissances de troisième enfant qui ont le plus diminué (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

En 2024, le nombre moyen d'enfants par femme en Suisse était de 1,29. Il s'agit du niveau le plus bas depuis le début des relevés, indique lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS). Le désir d'enfants est aussi en baisse.

La part des 20-29 ans qui ne veulent pas d'enfants est passée de 6% en 2013 à 17% en 2023. Chez les 30-39 ans, ce taux est passé de 9% à 16%. L'OFS relève toutefois dans son communiqué que le désir d'avoir deux enfants reste le plus répandu.

De nombreux facteurs influencent la décision d'avoir un enfant. Toutefois, le partage des tâches domestiques et la répartition de la garde entre les parents ont considérablement gagné en importance au cours des dernières années, relève l'OFS.

Entre 2019 et 2024, ce sont les naissances de troisième enfant qui ont le plus baissé (-13,6%). Les premières et deuxièmes naissances ont reculé respectivement de 8,5% et 9%. Les Suissesses ont des enfants toujours plus tard.

Au cours des dix dernières années, la fécondité des femmes de 35 à 39 ans a été supérieure à celle des femmes de 25 à 29 ans. En 2024, l'âge moyen des mères à la première naissance était de 31,3 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Une activiste afro-brésilienne lauréate du Prix Martin Ennals

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Le Prix Martin Ennals des droits humains récompense cette année une activiste brésilienne dont le fils a été tué par la police. (© Fondation Martin Ennals)

Une activiste afro-brésilienne contre les violences policières, Ana Paula Gomes de Oliveira, est lauréate cette année du Prix Martin Ennals à Genève. Elle recevra sa récompense le 26 novembre, a affirmé lundi la Fondation qui pilote ce Nobel des droits humains.

Mme de Oliveira a cofondé le collectif "Les Mères Manguinhos" après le meurtre de son fils de 19 ans dans une favela, abattu dans le dos par un policier militaire alors qu'il rentrait de chez sa petite amie. Elle "a tant donné, après avoir tant perdu", affirme le président du jury Hans Thoolen.

Et d'ajouter que "la violence raciste qui sévit dans les rues du Brésil mérite toute l'attention du gouvernement fédéral et de la communauté internationale". L'approche de la police contre les narco-trafiquants, qui fait souvent des dizaines de tués, provoque régulièrement la réprobation de l'ONU.

Outre Mme de Oliveira, une étudiante ougandaise qui lutte contre la corruption a été finaliste du prix cette année. Tout comme une militante tunisienne des droits humains toujours détenue arbitrairement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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