Économie
Geberit parvient à améliorer ses ventes annuelles
Le spécialiste des installations sanitaires Geberit est parvenu à nettement augmenter ses recettes l'année dernière, compensant partiellement l'envolée des prix des matières premières par une hausse de ses propres tarifs.
Dans la foulée, la multinationale st-galloise a précisé ses objectifs de rentabilité. Mais les analystes ne sont pas convaincus par la durabilité de la reprise.
Le chiffre d'affaires net de la société basée à Jona a atteint 3,46 milliards de francs en 2021, en croissance de 15,9% comparé à l'année précédente, selon un communiqué publié jeudi. L'entreprise a profité de l'intérêt accru, en temps de télétravail, des activités de rénovation et a su faire face à l'inflation en procédant à des augmentations de prix. Comparé à l'année 2019, soit avant la pandémie de coronavirus, les ventes ont crû de 16,4%, hors effets de changes.
Au dernier trimestre 2021, le fabricant de toilettes et lavabos a ainsi relevé ses prix de 23,2% sur un an. De nouvelles hausses des tarifs sont prévues en janvier et en avril.
En cumulant les différentes augmentations de prix réalisées l'année dernière, les produits de Geberit se sont renchéris de 5% en moyenne en janvier, a précisé le directeur général Christian Buhl lors d'une conférence téléphonique.
L'évolution du coût des matières premières inquiète le dirigeant. S'ils restent stables, le prix seraient tout de même supérieurs de 10% à l'année dernière. "Les risques liés aux matières premières sont plus élevés que ceux concernant la disponibilité des employés", a souligné M. Buhl.
Geberit a bénéficié l'année dernière d'une solide croissance dans toutes ls régions. En Europe, les plus fortes progressions des recettes ont été enregistrées en Italie (+27,1%), la péninsule ibérique (+26,5%) et en Europe de l'Est (+22,4%). Sur son principal marché, l'Allemagne, les ventes ont augmenté de 13,3%. En Asie-Pacifique, Geberit a vu ses ventes décoller de 32,6%, alors qu'elles n'ont crû que de 2,4% aux Amériques.
Le groupe a dépassé son propre pronostic. En novembre, l'entreprise avait en effet dit s'attendre pour 2021 à une croissance des ventes nettes de l'ordre de 12% à 14%. Le montant publié par Geberit est conforme aux prévisions des analystes consultés par AWP.
Premiers signes de faiblesse
La direction a également affiné ses projections au niveau de la rentabilité, tablant désormais sur une marge brute d'exploitation (Ebitda) "d'environ 31%" cette année, contre 30% à 31% dans ses précédentes prévisions. Pour Baader Helvea, cela devrait se traduire par un montant de 1,07 milliard de francs.
L'entreprise dévoilera le 9 mars ses résultats complets.
Certains analystes se sont interrogés sur la durabilité de la tendance à la rénovation des logements. Vontobel a ainsi constaté de premiers signes de ralentissement sur ce segment. UBS a abondé en ce sens, estimant que la solide performance au dernier trimestre 2021 pourrait être contre-balancée par une décélération de cette activité.
Les investisseurs ont aussi affiché leur prudence en se défaisant du titre Geberit. Vers 11h10 à la Bourse suisse, la nominative se repliait de 3,5% à 672,20 francs, dans un SMI en baisse de 0,35%. Ce recul intervient cependant après une solide performance en 2021, où l'action a bondi de 32,1%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Le marché suisse de l'électronique continue de reculer
Le marché de l'électronique a affiché des recettes en baisse pour la deuxième année consécutive en Suisse et l'exercice en cours ne devrait pas être meilleur. C'est en 2026 que les affaires pourraient reprendre, selon les instituts d'étude de marché NIQ et GfK.
Le chiffre d'affaires du secteur a faibli de 4,4% sur un an à 5,2 milliards de francs en 2024, à cause de "la situation de marché saturée et un climat de consommation assombri par les incertitudes économiques et politiques", rapporte un communiqué paru lundi.
Par ailleurs, les commerçants suisses d'électronique ont fait face à des changements structurels et à davantage d'achats sur internet. "Alors que des formats établis comme Melectronics, Microspot et Weltbild ont disparu, de nouveaux acteurs comme Action et Temu font leur entrée sur le marché avec des stratégies de prix bas", explique les instituts.
Pour 2025, les acteurs du marché devraient enregistrer une nouvelle baisse des revenus d'environ 2%, avant de retrouver le chemin de la croissance en 2026, prévoit l'étude.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les prestataires hypothécaires espèrent une fin des baisses de taux
Les fournisseurs de crédits hypothécaires observent au premier trimestre une amorce de redressement des taux d'intérêt, après deux partiels consécutifs de recul.
Les taux indicatifs ont rebondi d'une vingtaine de points de base pour les échéances courtes et d'une bonne trentaine de points pour les maturités plus lointaines depuis leur plus bas de mi-décembre.
Les preneurs d'hypothèques indexées sur le taux Saron ont dans le même temps bénéficié d'une réduction de 50 points de base des taux directeurs, souligne lundi la plateforme Moneypark dans son pointage trimestriel.
Le renchérissement plus marqué pour les échéances longues laisse augurer un raccourcissement de la durée moyenne des hypothèques fixes. Nonobstant les récentes baisses de taux directeurs et une éventuelle récidive de la Banque nationale suisse (BNS) cette semaine, les experts de Moneypark n'anticipent guère de recrudescence de la demande pour les hypothèques Saron, l'incertitude concernant l'évolution des taux d'intérêt étant considérée trop importante.
Si la grande majorité des établissement sollicités table sur un nouvel abaissement des taux directeurs dès ce 20 mars, le cinquième d'affilé le cas échéant, certains escomptent un report de cette décision jusqu'au milieu de l'année. La perspective de taux négatifs, qui inquiétaient les professionnels du secteur il y a encore trois mois, semble s'éloigner au profit d'un scénario de stagnation au bas niveau actuel.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Une entreprise sur trois du secteur MEM recourt au chômage partiel
En Suisse, un tiers des entreprises du secteur de l'industrie des machines, des équipements électriques et des métaux (MEM) ont introduit le chômage partiel. C'est ce qui ressort d'une enquête de la faitière Swissmechanic auprès de ses membres.
La majorité des entreprises (environ 70%) du secteur MEM ne sont pas directement confrontées au chômage partiel, indique lundi Swissmechanic dans un communiqué. L'association faîtière des petites et moyennes entreprises (PME) de la branche se base sur une enquête récente menée auprès des quelque 1300 entreprises affiliées.
Toutefois, parmi les entreprises qui doivent recourir à cette mesure, les PME sont touchées de manière disproportionnée: environ 45% des sociétés employant de 10 à 49 personnes et 29% des entreprises de 50 à 249 salariés ont introduit le chômage partiel.
La durée du chômage partiel varie selon les PME. Environ 36% de celles qui ont mis en place cette mesure le font depuis plus de six mois. Quelque 26% sont concernées depuis trois à six mois, tandis que 30% ont recours au chômage partiel depuis un à trois mois. Seules 6% ont appliqué la mesure pendant moins d'un mois.
L'impact du chômage partiel sur les effectifs varie également: dans 41% des sociétés concernées, de 26 à 50% des salariés sont touchés par le chômage partiel, tandis que 28% des entreprises déclarent que 76 à 100% de leurs effectifs sont concernés.
Le chômage partiel affecte la production et les services dans les PME à des degrés divers. Dans 45% des entreprises, l'impact a été décrit comme modéré, tandis que 17% ont signalé un impact fort.
L'enquête montre que le chômage partiel reste un soutien important pour de nombreuses entreprises en Suisse afin d'amortir les effets de l'incertitude économique. Les perspectives d'avenir restent toutefois marquées par un contexte difficile. L'écrasante majorité des firmes (75%) s'attendent à ce que le chômage partiel se poursuive sur une période plus longue. Seules 24% des entreprises escomptent que la mesure prenne fin prochainement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Chine: des indicateurs économiques en demi-teinte
La Chine a publié lundi une série d'indicateurs économiques en demi-teinte pour les deux premiers mois de l'année, signe d'une trajectoire toujours hésitante de son économie malgré les efforts des autorités pour relancer la consommation.
Pékin cherche depuis des mois à restaurer la confiance des consommateurs et des milieux économiques, fragilisée par une crise persistante du secteur immobilier et dans un contexte de tensions commerciales ravivées avec Washington.
Les données publiées lundi par le Bureau national des statistiques (BNS) offrent en ce sens quelques signaux positifs: les ventes au détail, un indicateur clé du moral des consommateurs, ont progressé de 4 % sur un an en janvier et février.
"Grâce aux effets soutenus des politiques macroéconomiques, l'économie nationale a maintenu un développement nouveau et positif", affirme le BNS dans un communiqué.
Le BNS reconnaît néanmoins que "la demande intérieure effective est faible, et certaines entreprises rencontrent des difficultés de production et d'exploitation", a-t-il averti.
"Les bases d'une reprise économique soutenue et d'une croissance durable ne sont pas suffisamment solides", ajoute-t-il.
Le taux de chômage urbain, principal indicateur de l'emploi en Chine, a ainsi grimpé à 5,4 % en février, soit une hausse de 0,2 points par rapport au mois précédent.
Il s'agit de son plus haut niveau depuis deux ans, supérieur aux 5,1 % anticipés par l'agence Bloomberg.
Autre point alarmant, un des indices signale que seuls deux des 70 plus grandes villes chinoises ont enregistré une hausse annuelle du prix des logements neufs en février.
Signaux contrastés
Le BNS combine chaque année les données de janvier et février pour éviter les distorsions liées aux congés du Nouvel An lunaire.
Sur cette période, la production industrielle a progressé de 5,9 % par rapport à l'année passée, contre 6,2 % en décembre.
Pékin a annoncé début mars un objectif de croissance de 5 % pour cette année, - similaire à l'an dernier.
Ce chiffre est jugé ambitieux par de nombreux économistes, notamment au regard de la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump.
Depuis son investiture en janvier, M. Trump a imposé une hausse de 20 % des droits de douane sur tous les produits chinois entrant sur le sol américain.
Les responsables chinois sont dans ce contexte sous pression pour réduire la dépendance de l'économie aux exportations, notamment en stimulant la consommation intérieure.
"L'environnement international va devenir plus complexe et difficile", a reconnu Fu Linghui, porte-parole du BNS, lors d'une conférence de presse lundi.
"Mais la tendance générale à la coopération internationale et aux bénéfices partagés ne changera pas", a-t-il ajouté.
L'Etat-parti chinois a dévoilé dimanche un plan d'action pour stimuler la demande, comprenant plusieurs réformes dans le secteur du logement et des subventions pour la garde d'enfants.
"Les données macroéconomiques publiées aujourd'hui envoient des signaux contrastés", analyse dans une note Zhiwei Zhang, président et économiste en chef de Pinpoint Asset Management.
Les chiffres de la production industrielle et des ventes au détail "sont cohérents et ont dépassé les attentes", relève-t-il.
Mais la hausse du chômage à son plus haut niveau en deux ans était "inattendue", ajoute M. Zhang.
Le chômage étant généralement un indicateur dont l'impact est décalé dans le temps, il pourrait toutefois diminuer "si une politique budgétaire plus proactive parvient à soutenir l'activité dans les mois à venir", relève l'expert.
Mais "le risque pour l'économie reste l'impact des nouveaux droits de douane américains sur les exportations chinoises, qui devrait se refléter dans les données commerciales des prochains mois".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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