Suisse
Genève: plateforme de neurosciences cellulaires humaines inaugurée
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Une plateforme de neurosciences cellulaires humaines, NeuroNA, soutenue par la fondation du même nom, a été inaugurée lundi à Genève. Elle vise à mieux comprendre les troubles neurodéveloppementaux et psychiatriques en utilisant des organoïdes de cerveau.
Notre connaissance de la structure et du fonctionnement du cerveau des animaux de laboratoire est très avancée, mais nous manquons terriblement d’information sur le cerveau humain, beaucoup plus grand et sophistiqué, et sur la façon dont son assemblage se dérègle dans des conditions telles que l'autisme et la schizophrénie, a indiqué la fondation dans un communiqué.
"Les principes fondamentaux de fonctionnement des cellules neuronales et des cellules gliales semblent être, pour autant qu’on puisse le dire, semblables entre humains et rongeurs. Cependant, les rongeurs ne présentent pas spontanément de maladies psychiatriques", souligne Pierre J. Magistretti, professeur émérite de neurosciences et de psychiatrie (EPFL/UNIL/UNIGE).
Un des moyens de mimer le développement du cerveau est de voir ce qui se passe au moment de la mise en place de différents circuits qui le constituent. La plateforme vise donc à étudier des modèles de circuits neuronaux humains en trois dimensions.
Cellules reprogrammables
Pouvoir étudier des cellules humaines et leurs mécanismes moléculaires, c’est le chainon qui manquait à la recherche, ont indiqué les responsables du projet devant la presse. Les scientifiques entendent utiliser à cet effet des cellules pluripotentes induites qui peuvent se transformer et donner naissance à tous les types de cellules constituant un organisme adulte, y compris humain.
Ces cellules sont reprogrammables. Elles peuvent par exemple provenir à l’origine de la peau ou du sang d’une personne, en l’occurrence d’un patient si l’on souhaite étudier les mécanismes d’un trouble neurodéveloppemental ou d’une maladie psychiatrique.
Une fois différenciées en cellules du cerveau (neurones et glie), elles peuvent constituer des structures tridimensionnelles que l’on appelle organoïdes et qui reproduisent en partie la complexité cellulaire de certains circuits du cerveau. Cela devrait permettre aux chercheurs de comparer les propriétés des cellules issues de patients et de personnes saines.
Ce projet s'inscrit dans la continuité du Pôle de recherche national "Synapsy", soutenu par le Fonds national suisse, qui de 2010 à 2022 a visé à rapprocher la recherche fondamentale de la psychiatre, a indiqué à Keystone-ATS le Pr Magistretti, qui en fut le premier directeur.
La Plateforme NeuroNA est d'ores et déjà en service au Campus Biotech à Genève. Elle a pu être mise sur pied en moins d’une année. La fondation entend également contribuer à la déstigmatisation des maladies neuropsychiatriques et des troubles neurodéveloppementaux en venant apporter des clés de compréhension des mécanismes biologiques qui les sous-tendent, selon le communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Non à un cours de premiers secours dans les écoles
Le postulat de l'UDC du Haut-Valais demandant l'introduction d'un cours de premiers secours dans les écoles n'a pas trouvé grâce auprès de la majorité du Grand Conseil jeudi. Ces formations visaient à enseigner des gestes fondamentaux de premiers secours, notamment la réanimation cardiopulmonaire
"L'introduction de cours de premiers secours annuels dans le cursus scolaire valaisan constitue une étape importante pour améliorer les soins d'urgence. Cela peut sauver des vies", avaient résumé les postulants. "En cas d'arrêt cardio-respiratoire, le taux de survie est essentiellement fonction de la rapidité et de l'efficacité des premiers secours."
En Suisse, ce taux se monte à environ 70% pour les patients qui survivent jusqu'à ce qu'ils quittent l'hôpital. Dans les pays scandinaves, où les élèves suivent régulièrement des formations de premiers secours, le taux de survie est plus élevé et atteint parfois jusqu’à 90%.
Des cours annuels
En Norvège, par exemple, un cours de deux heures, qui comprend de la théorie et des exercices pratiques de réanimation cardiopulmonaire (RCP), est dispensé chaque année dans les écoles. Ces formations sont répétées annuellement pour rafraîchir et approfondir les connaissances et les compétences.
La présente motion avait pour but d'introduire des cours de premiers secours annuels dans le cursus scolaire valaisan. Ces formations visaient à enseigner des gestes fondamentaux de premiers secours, notamment la réanimation cardiopulmonaire (RCP). En outre, elles doivent amener à prendre davantage conscience de l'importance d'une assistance rapide et enseigner aux élèves à réagir correctement en cas d'urgence et à alerter au plus vite les secours.
Une question de compétence
"Il s’agit d’une mesure simple et efficace permettant de rendre les jeunes plus responsables", a plaidé la députée de l’UDC du Haut-Valais, Daniela Pollinger.
Pour la députée PLR Evelyne Delavy-Schnydrig, "il n’est pas de compétence du Grand Conseil d’étoffer le plan d’études des écoles valaisannes bien que la finalité de la demande soit reconnue et appréciée."
L'UDC divisée
"Ce n’est pas le rôle d’un cursus scolaire", lui a emboité le pas, son collègue de l’UDC du Valais romand, Bruno Perroud. Patrick Coquoz (Le Centre du Valais romand) a également milité contre le texte.
Au vote, le postulat a été refusé par 71 voix contre 52 et 2 abstentions.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Le Parlement valaisan valide un soutien massif à son hôpital
Le Grand Conseil valaisan a accepté, jeudi après-midi en première lecture, un cautionnement-cadre supplémentaire de 294 millions de francs, prévu pour l'hôpital du Valais (HVS). Le projet prévoit également la création d'un fonds immobilier cantonal santé.
Le Parlement a refusé deux amendements au projet du Conseil d'Etat. L'un proposait d'examiner l'opportunité et la rentabilité des dépenses prévues, par le détail pour l'hôpital du Valais. L'autre que l'HVS soit chargé de présenter au Grand Conseil les mesures qui sont prises afin de financer de manière autonome les investissements ainsi que les coûts d'entretien et de rénovation. Par deux fois, le plénum n'a pas suivi l'UDC du Haut-Valais.
Le projet de cautionnement-cadre supplémentaire a ainsi été validé par 116 voix et 9 abstentions issues de l'UDC du Haut-Valais.
Des fonds pour la psychiatrie
Concrètement, 78 millions de francs serviront au financement du renchérissement et des coûts supplémentaires liés à l'agrandissement des hôpitaux de Brigue et de Sion. Soixante millions sont prévus pour la rénovation et de nouvelles constructions prévues sur le site psychiatrique de Malévoz à Monthey.
Le financement de la mise aux normes parasismiques des bâtiments existants de l'HVS sera, lui, pris sur le budget ordinaire du Service de la santé publique. Son montant global n'est pas connu.
Pour un fonds immobilier santé
Le Conseil d'Etat prévoit également un subventionnement de 70 millions de francs sur cinq ans sous forme de prestations d'intérêt général. Ce montant sera pris dans la réserve de politique budgétaire du Canton.
Dans ce dossier, le Conseil d'Etat veut également créer un fonds immobilier cantonal santé. Le Canton s’occuperait de construire les nouvelles infrastructures nécessaires au HVS, afin de les mettre à sa disposition contre un loyer raisonnable et supportable.
Concrètement, la priorisation, l’ampleur des travaux et le calendrier des nouveaux investissements hospitaliers serait à l’avenir décidé par le Conseil d’Etat et le Grand Conseil. L'objectif est d’intégrer, pour 2031, l’ensemble des 89 bâtiments hospitaliers existants dans ce fonds immobilier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Le gouvernement vaudois réexamine la question de ses déplacements
Critiqué pour des déplacements professionnels onéreux en limousine, le Conseil d'Etat vaudois n'est pas opposé à réexaminer la situation. Il a chargé la chancellerie d'analyser les différentes variantes possibles.
En janvier dernier, deux conseillères d'Etat, Christelle Luisier et Isabelle Moret, se sont rendues au Forum économique de Davos, chacune dans une limousine d'une société privée. L'affaire, révélée par 24 Heures, a suscité des réactions en cette période d'économies budgétaires, dont une interpellation au Grand Conseil de la députée verte Valérie Zonca.
Dans sa réponse, publiée jeudi, le gouvernement rappelle que d'une manière générale, dans la mesure du possible, les membres du Conseil d'Etat privilégient les déplacements professionnels par leurs propres moyens. Ou en s'appuyant sur les huissiers départementaux.
Parfois nécessaire
Mais le transport dans un véhicule privé avec chauffeur demeure une nécessité "dans certaines circonstances", surtout pour les trajets longs hors du canton. C'est notamment le cas en raison de l'emploi du temps des membres du gouvernement, de la flexibilité horaire et géographique attendue des élus et de la confidentialité nécessaire au traitement de nombreux dossiers.
En raison de la fin des activités de son ancien prestataire, le gouvernement a confié cette tâche l'hiver dernier à une nouvelle entreprise, First Class Limousines SA, sise sur sol vaudois. Celle-ci a remporté l'adjudication en raison de son offre "la plus avantageuse", compte tenu des critères définis, dont la mise à disposition d'une flotte de véhicules électriques et hybrides.
Budget stable
Le budget 2025 prévu pour les transports du Conseil d'Etat s'élève à 160'000 francs, comme en 2024. Les comptes 2024 font état d'une dépense de 140'475 francs dévolue aux membres du Conseil d'Etat pour les prestations avec chauffeur. A cela s'ajoute environ 19'000 francs de frais en lien avec les véhicules propriété de l'Etat.
Pour l'année 2025, un montant de 146'000 francs a déjà été dépensé jusqu'au 30 septembre, annonce le gouvernement. Un graphique détaillé montre qu'Isabelle Moret, Valérie Dittli et Christelle Luisier ont eu le plus recours à ce type de prestation.
Sur le fond, le gouvernement explique qu'il n'est pas opposé à réexaminer sa pratique du prestataire externe, même si cela lui paraissait être un choix adéquat "compte tenu que l'internalisation de la prestation a également un certain coût". Il est prêt à analyser les différentes variantes possibles "dans un but d'économicité des deniers publics", a-t-il ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Ville de Genève: à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle
Après avoir dévoilé mercredi son nouveau projet de budget 2026, qui présente un déficit de 69,3 millions de francs, la Ville de Genève détaille les économies proposées. La suspension des mécanismes salariaux qui touche le personnel est une mesure exceptionnelle pour faire face à une situation exceptionnelle, selon le magistrat en charge des finances Alfonso Gomez.
"La Ville de Genève a toujours payé les mécanismes salariaux, sauf en 1997", a relevé le conseiller administratif jeudi devant la presse. Mais la situation budgétaire de la Ville de Genève plombée par les récentes baisses d'impôts oblige le Conseil administratif à majorité de gauche à faire des économies.
Le gel des mécanismes salariaux permettrait d'économiser 5,9 millions et l'absence d'indexation 2,3 millions. "Il n'est pas envisagé de bloquer ces mécanismes dans les années qui viennent", a assuré le magistrat Vert, qui doit encore rencontrer les représentants du personnel afin d'expliquer la position de l'exécutif.
"Une mesure compliquée"
Et de préciser que "la Ville de Genève propose de bonnes conditions de travail. Il s'agit d'une mesure compliquée, mais l'objectif est de garder un maximum de prestations pour la population", a ajouté M.Gomez. Ainsi, les nouveaux postes liés aux 121 nouvelles places dans les crèches sont maintenus. A noter qu'une partie du personnel travaillant dans le secteur de la petite enfance, entre 1500 et 2000 personnes, ne sera pas touchée par le gel des annuités.
Chaque département a aussi dû proposer des économies, pour un montant total de 5,3 millions de francs. Des subventions ont aussi été rabotées (-1,8 million). S'y ajoute le gel de 55 postes vacants (-6 millions). Et le Conseil administratif devra proposer de nouvelles mesures chaque année afin de retrouver un équilibre budgétaire d'ici 2033. Une augmentation des impôts n'est pas exclue, selon M.Gomez, qui ne veut aucun tabou.
Estimations à la baisse
Le projet de budget 2026 qui sera présenté lundi prochain au Conseil municipal prévoit des revenus de 1,31 milliard de francs pour des charges atteignant 1,38 milliard, soit un déficit de 69,3 millions. Cette nouvelle mouture fait suite au refus d'entrée en matière en octobre sur un premier projet, qui affichait alors un déficit de 62,1 millions.
Mais entre-temps, les prévisions fiscales cantonales ont été revues à la baisse. La Ville de Genève a ainsi vu ses revenus fiscaux chuter de 28 millions. Alfonso Gomez a "bon espoir" que le Conseil municipal votera le projet de budget bis. Si la Ville de Genève passe en douzième provisoire, le déficit atteindrait un peu plus de 90 millions, a mis en garde M.Gomez.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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