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Suisse

Il faudrait investir 2 à 4 fois plus dans la protection du climat

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La transition et la décroissance énergétique sont possibles, par l'efficacité, la sobriété et le renouvelable, selon les auteurs du rapport (photo symbolique). (© KEYSTONE/AP/Martin Meissner)

Les investissements annuels dans la protection du climat devraient être multipliés par 2 à 4 en Europe pour atteindre les objectifs climatiques. C'est une des conclusions du troisième et dernier volet du sixième rapport du Conseil mondial du climat (GIEC).

Ce document publié lundi porte sur la mitigation du changement climatique, à savoir quelles sont les actions qui peuvent être mises en place pour l'atténuer. Pas moins de 278 scientifiques de 65 pays y ont participé, dont des Suisses.

Selon les auteurs, les paquets de mesures à large spectre qui impliquent le plus grand nombre possible d’acteurs sociaux sont particulièrement efficaces. L’abandon rapide des sources d’énergie fossiles est au c½ur des mesures à prendre.

Dans les villes, des infrastructures appropriées, par exemple dans les transports, permettent de réduire considérablement les besoins en énergie. Côté transports terrestres, c’est l’électrification qui présente le plus grand potentiel, a indiqué l'Académie suisse des sciences naturelles (SCNAT) lors d'un point de presse à l'occasion de la publication du rapport.

Dans le monde entier, des adaptations dans l’agriculture et la sylviculture ainsi qu’une modification de l’utilisation des sols peuvent réduire rapidement et en grande quantité les émissions de gaz à effet de serre.

La demande de biens, d’énergie et de services en général est également essentielle: une stratégie globale de gestion et de réduction de la demande en fonction du climat pourrait réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 à 70% d’ici 2050. Si les subventions accordées aux énergies fossiles étaient stoppées, les émissions de gaz à effet de serre diminueraient jusqu’à 10% d'ici 2030.

"Pas d'exception suisse"

"Il n'y a pas d'exception suisse, les recommandations du GIEC sont valables pour la Suisse", a indiqué à Keystone-ATS Julia Steinberger, professeure d'économie écologique à l'Université de Lausanne, co-directrice académique de CLIMACT et auteure principale du chapitre 3 du rapport. Elle rappelle par ailleurs que la Suisse ne fait pas partie des bons élèves puisqu'elle figure parmi les vingt pays les plus polluants en termes d'émissions de CO2 par habitant dues à la consommation.

"La décroissance énergétique est possible, par l'efficacité, la sobriété et le renouvelable", selon elle, et ce en maintenant une bonne qualité de vie pour tout le monde.

Les différents rapports du GIEC montrent qu'une action urgente est nécessaire, ajoute la professeure lausannoise: "Si l'on voulait agir rapidement, ce serait sans problème. La transition aurait été plus douce si on s'y était mis il y a 20 ou 30 ans, mais le point positif aujourd'hui, c'est que les possibilités n'ont jamais été aussi bonnes, on a des pistes pour tous les secteurs".

Pour Julia Steinberger, les énergies fossiles sont triplement dangereuses, pour la santé, pour le climat et également au niveau géopolitique. Nous avons donc avantage à en sortir.

Flux financiers "verts"

Stefano Battiston, professeur aux universités de Zurich et Venise, également un des auteurs principaux du rapport, souligne pour sa part que les flux financiers "verts" sont encore trois à six fois inférieurs au niveau requis d'ici 2030 pour limiter la hausse des températures à deux degrés.

La place financière suisse, particulièrement forte, a ici un rôle à jouer en soutenant la politique climatique, selon cet expert en finance durable. La coopération entre le secteur financier, la politique et l'économie sera décisive pour la mise en oeuvre des mesures.

La Suisse pourrait assumer un rôle de pionner en investissant dans les technologies vertes, poursuit le spécialiste, interrogé par Keystone-ATS. Pour cela, il faut que le système financier y croie et agisse de manière déterminée, faute de quoi trop peu d'argent ira dans la décarbonisation.

Mobilité et bâtiment

Egalement parmi les auteurs principaux, Anthony Patt, professeur de protection et adaptation climatique à l'EPF de Zurich, relève qu'une vingtaine de pays affichent depuis maintenant au moins une décennie des émissions en baisse et une croissance économique. Les pays scandinaves sont particulièrement avancés, mais le Maroc et le Chili par exemple ont investi massivement dans les énergies renouvelables.

"Il est aussi faisable pour les pays en développement de croître économiquement et d'augmenter l'espérance de vie tout en réduisant simultanément les émissions de carbone", dit-il. Les coûts de l'énergie solaire et éolienne ont baissé considérablement depuis 2010, jusqu'à 85%.

En Suisse, les principaux secteurs sur lesquels il faut agir sont la mobilité et le bâtiment, selon le Pr Patt. La part des énergies fossiles devrait y être réduite massivement, ce qui pourrait être atteint assez rapidement, a-t-il encore relevé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

VD: action de "Droit de rester" devant les bureaux d'Isabelle Moret

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Le collectif vaudois "Droit de rester" dénonce la violence et la fréquence des renvois forcés des migrants dans le canton. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le collectif vaudois "Droit de rester" a mené vendredi à la mi-journée une courte action pacifique devant les bureaux à Lausanne de la conseillère d'Etat Isabelle Moret, en charge de l'asile, a constaté Keystone-ATS. Une petite dizaine de personnes ont dénoncé la violence et la fréquence des renvois forcés des migrants, notamment des enfants.

Les membres du collectif critiquent la manière dont la ministre PLR en charge de l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants (EVAM) et du Service de la population (SPOP) gère les renvois renforcés décidés par la Confédération. Ils dénoncent un "durcissement de la politique migratoire du canton" et "la mise en place, par idéologie ou pour des basses raisons financières, un véritable système xénophobe", écrivent-ils dans un manifeste publié le même jour.

"Coups, enfants menottés et détentions administratives arbitraires: le niveau extrême de violence qu'exerce le canton causant de graves traumatismes à une population déjà très vulnérable. Il ne s'agit malheureusement que du dramatique aboutissement d'une maltraitance administrative délibérée déployée à tous les niveaux", affirment-ils.

"Droit de rester" exige notamment un moratoire sur l'exécution des renvois jusqu'au traitement de sa pétition par le Grand Conseil vaudois. Il demande aussi par exemple "la mise en place d'un espace sécurisé permettant aux exilés de signaler les violences, notamment sexistes et sexuelles, ainsi que les abus de pouvoir commis par des fonctionnaires de l'EVAM et du SPOP".

Interrogés par Keystone-ATS, les services de Mme Moret n'ont pas souhaité ni réagir ni commenter cette action et les demandes du collectif. "Nous n'avons pas reçu à ce jour de demande formelle d'échanges ou de dialogue", répond le Département de l'économie, de l'innovation, de l'emploi et du patrimoine (DEIEP).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Un label pour mettre en valeur le pain vaudois

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Le pain de la Maison Buet, labellisé VAUD CERTIFIÉ D’ICI © Vaud Promotion

L'opération "Boulangeries Vertes" a été déployée dans le canton. Elle vise à encourager la production et la consommation du pain vaudois.

Dans le canton de Vaud, une campagne veut mettre en valeur la production et la consommation locales du pain. Vaud Promotion a lancé l’initiative “Boulangeries Vertes” pour soutenir les boulangeries du canton et valoriser les pains issus des circuits courts, avec le label VAUD CERTIFIÉ D’ICI. Celui-ci doit permettre aux  consommateurs d'avoir accès à une large gamme de produits de proximité.

La Maison Buet fait partie des boulangeries vaudoises qui proposent ces pains labellisés. Pains blancs, aux céréales ou encore viennoiseries, le commerce insiste sur la nécessité de favoriser les produits locaux.

Pour obtenir ce label, les boulangeries doivent proposer des produits non-composés qui proviennent à 100% du canton. Pour les produits composés, 80% de leurs ingrédients doivent être issus du canton et 20% de Suisse. Une façon de mettre en avant le savoir-faire des boulangers tout en promouvant l'agriculture vaudoise.

Aujourd’hui, 15 boulangeries vaudoises ont obtenu le label VAUD CERTIFIÉ D’ICI. L'association Vaud Promotion veut élever ce chiffre à 50 d’ici fin 2025 dans le canton.

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Suisse

La délégation des finances exige la transparence sur les F-35

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Depuis l'annonce du "malentendu" sur le prix fixe des avions de combat F-35, la politique a les yeux rivés sur le Département fédéral de la défense (archives). (© KEYSTONE/AP/Aijaz Rahi)

Tous les yeux sont braqués sur le F-35. Après la commission de gestion du National, c'est au tour de la Délégation des finances de scanner le programme Air2030. Elle exige de faire la lumière sur le "malentendu" entourant le prix fixe des avions de combat.

Les projets du programme Air2030 sont complexes et interdépendants. Le volume financier engagé est considérable. En conséquence, ces projets comportent des risques substantiels pour les finances fédérales, soulignent vendredi les services du Parlement.

Alors que le Conseil fédéral a déjà engagé des mesures dans ce cadre, la Délégation des finances estime qu'il faut aller plus loin.

Elle demande de faire la lumière sur les circonstances qui ont mené au malentendu sur le prix fixe du nouvel avion de combat, mais aussi pour limiter les surcoûts prévisibles de plusieurs millions de francs pour les autres projets du programme.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Droit de préemption: Lausanne veut revendre sept immeubles

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Lausanne revend sept immeubles acquis par voie de préemption (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La Ville de Lausanne souhaite revendre les droits de superficie de sept immeubles qu'elle a acquis par voie de préemption. Les acquéreurs sont des coopératives et une société immobilière propriété de la Ville (Bâtir ABC).

La vente de ces immeubles doit rapporter plus de 50 millions de francs, indique vendredi la Ville de Lausanne. La moitié servira à réalimenter le fonds d'acquisition, l'autre moitié sera réservée à l'assainissement énergétique du patrimoine communal.

L'achat via le droit de préemption puis la revente de ces immeubles permet notamment à la Ville de "pérenniser la dimension d'utilité publique des logements, garantir le maintien des locataires en place et assurer l'assainissement énergétique des bâtiments", rappelle-t-elle dans son communiqué.

Pour mener à bien cette opération, la Municipalité demande au Conseil communal l'autorisation de constituer des droits distincts et permanents (DDP) de superficie sur les parcelles concernées et de procéder à la vente des immeubles.

Depuis l'introduction du droit de préemption en 2020, la Ville de Lausanne a exercé son droit à quinze reprises, permettant d'acquérir 327 logements. "C'est ainsi plusieurs centaines de logements qui ont été soustraits à la spéculation financière avec la garantie de conserver les baux existants", affirme-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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