Climat
Il y a 25 ans, un torrent de boue semait la mort à Gondo
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Le petit village de Gondo (VS) est devenu tristement célèbre, le 14 octobre 2000 lorsqu'un torrent de boue a emporté une dizaine de maisons sur son passage et tué treize personnes. Depuis 2001, une messe du souvenir est célébrée à cette date.
Durant l'événement ce mardi, une cloche commémorative de l'église de Gondo, qui ne retentit qu'à la date anniversaire, se fera entendre dans toute la localité. La messe se veut réservée aux gens du lieu.
Toutefois, afin de marquer les 25 ans de la tragédie, les autorités communales ont choisi de mettre sur pied, cette année, une journée spéciale. Elle est prévue samedi 25 octobre et conviera la presse et la population de la région. Conseiller d'Etat en charge du Département de la mobilité, du territoire et de l'environnement, Franz Ruppen assistera à l'événement.
Lors des commémorations de 2010, un présent avait été remis au pilote d'hélicoptère qui avait évacué les habitants, un geste symbolique pour remercier tous les sauveteurs. Et dans la paroi d'où était partie la coulée, treize étoiles avaient été allumées en mémoire des treize victimes.
Une catastrophe en plusieurs actes
Quelque 800 millimètres de pluie s'abattent sur la région entre le 11 et le 15 octobre 2000. Les torrents sont en crue, les sols gorgés d'eau. Les autorités enregistrent plusieurs glissements de terrain dans un Haut-Valais, en alerte maximum.
A Gondo, environ 10'000 mètres cubes de sédiments vont d'abord s'accumuler derrière un mur en béton armé. Cette muraille d'une quinzaine de mètres de long sur 6 mètres de haut avait été conçue pour protéger la route nationale des chutes de rochers de l'impressionnante falaise qui surplombe le village.
La pression de la coulée va ensuite progressivement s'accentuer et le 14 octobre, trois de ces blocs de 600 mètres cubes chacun font une culbute. Un premier stoppe sa course en amont du village, un deuxième s'écrase contre la tour Stockalper et le dernier dévale la pente à plus de 60 km/h.
Les conditions météorologiques compliquent l'arrivée des secours. La route du Simplon était alors fermée depuis le col. La gare d'Iselle (Italie) se trouvait sous l'eau et aucun train ne pouvait circuler. Les hélicoptères doivent rester cloués au sol et les lignes téléphoniques sont partiellement coupées.
Onze corps, deux disparus
A pied, guides, chiens, pompiers et médecins parviennent à rejoindre Gondo peu après midi. Sur les 161 habitants du village, une centaine étaient présents au moment de la catastrophe. Une quarantaine d'entre eux, réfugiés dans les abris de protection civile, se retrouve bloquée par un amas de terre. Tous seront évacués en début d'après-midi. Dans les jours qui suivent le drame, onze corps sont dégagés. Deux habitants ne seront jamais retrouvés.
Depuis le drame, le mur de protection contre les chutes de pierres financé par la Confédération a été renforcé. Un canal a été creusé afin d'évacuer les eaux en cas d'intempéries et éviter qu'elles ne dévalent la paroi rocheuse. Et grâce à une vague de solidarité alors sans précédent en Suisse, la Chaîne du Bonheur a pu verser 14,5 millions de francs pour la reconstruction du village frontière.
Depuis l'an 2000, d'autres drames en lien avec les intempéries ont touché la Suisse. En 2017, huit randonneurs perdaient la vie à Bondo (GR), à la suite d'un éboulement majeur qui avait touché une partie du village. Huit ans plus tard, l'effondrement du glacier du Birch rasait une grande partie de Blatten, faisant un mort.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
COP30: grande marche pour le climat, les négociations au point mort
Dans une ambiance de fête, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont marché samedi à Belém, au Brésil, pour "faire pression" sur les négociateurs de la conférence de l'ONU sur le climat COP30. Aucune percée n'est en vue après une semaine de consultations.
Sous un soleil brûlant, les militants sont descendus dans les rues au son du brega - une musique pop locale - aux côtés d'indigènes en tenue traditionnelle et parfois munis de lances, d'arcs et de flèches. La société civile a voulu se faire entendre à mi-parcours de la conférence de l'ONU sur le climat, ouverte lundi.
"On est ici pour essayer de faire pression", a dit à l'AFP Txai Surui, 28 ans, l'une des cheffe indigènes les plus en vue du Brésil. Pour la jeune femme portant une coiffe de plumes, il s'agit que les "promesses" déjà prises soient tenues et d'éviter tout "recul" dans cette toute première COP en Amazonie.
Entre chants et danses, et parfois dans des effluves d'encens, la "marche mondiale pour le climat" a traversé la dense ville de 1,4 million d'habitants sur environ 4,5 kilomètres.
Funérailles des énergies fossiles
La manifestation, qui selon les organisateurs a rassemblé 50'000 personnes, s'est terminée dans le calme à quelques pâtés de maisons du site de la COP30, protégé par des dizaines de militaires et des barrières parfois surmontées de barbelés.
Pour la première fois depuis la COP26 à Glasgow en 2021, la société civile mondiale a pu s'exprimer sans crainte d'arrestations arbitraires. Les trois dernières conférences climatiques de l'ONU se sont déroulées dans des pays, Egypte, Emirats arabes unis et Azerbaïdjan, où aucune ONG ne jugeait sûr de manifester en dehors du site de la conférence, qui est protégé et régi par l'ONU.
Samedi, des funérailles symboliques ont été organisées en l'honneur des énergies fossiles. Autour de trois cercueils frappés des mots "charbon", "pétrole" et "gaz", des manifestantes fardées et vêtues de noir ont joué les veuves éplorées.
Dans le sillage du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, sa ministre de l'environnement Marina Silva a d'ailleurs souhaité sur place que de cette COP sorte une "feuille de route" pour "une transition vers la fin de l'utilisation des combustibles fossiles".
Tractations dans l'ornière
Un sujet que certains pays comme le Danemark ou le Kenya cherchent à pousser, même s'il n'est pas au menu officiel des discussions, et malgré l'opposition de certains pays producteurs de pétrole comme l'Arabie saoudite. "Nous aimerions voir un résultat sur ce sujet", a déclaré la secrétaire d'Etat au climat britannique, Katie White, se disant prête à soutenir l'initiative.
A l'intérieur de la COP, une semaine de consultations de la présidence brésilienne avec les pays n'ont produit aucune percée pour rapprocher des positions encore opposées sur trois sujets: l'ambition climatique, la finance et les barrières commerciales.
"Les enjeux sont trop élevés pour permettre que des tactiques procédurales ou des discussions bloquées entravent les progrès", a mis en garde le président de la COP30, le diplomate brésilien André Correa do Lago, reconnaissant le peu de progrès réalisés depuis lundi.
Il s'est résigné à annoncer pour dimanche la publication d'une "note" qui ne fera que résumer les positions de chacun, dans le but de "structurer nos conversations": une sorte de liste de devoirs pour les ministres qui arriveront à Belém lundi, pour les cinq derniers jours de pourparlers. Les pays "décideront comment avancer", a dit le diplomate.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Les émissions de CO2 liées aux fossiles vers un record en 2025
Les émissions de dioxyde de carbone issues des énergies fossiles devraient atteindre un nouveau record en 2025, indique jeudi une étude scientifique de référence. Elle confirme qu'il sera quasiment impossible de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré.
Selon le Global Carbon Project, mené par 130 scientifiques internationaux et publié comme chaque année alors que les nations sont réunies pour la conférence de l'ONU sur le climat (COP30), les émissions de CO2 issues du charbon, du pétrole et du gaz fossile seront supérieures en 2025 de 1,1% à celles de l'année précédente, pour atteindre 38,1 milliards de tonnes (GtCO2).
"C'est plus que la moyenne de progression annuelle de ces dix dernières années, qui était de 0,8%", note l'étude, indiquant que ces émissions sont maintenant 10% plus élevées qu'elles ne l'étaient en 2015, année de l'accord de Paris, qui ambitionnait de limiter le réchauffement à 2 degrés Celsius, voire 1,5 degré, par rapport à la période préindustrielle.
Même si les émissions ont baissé dans plusieurs pays, notamment sous l'effet du développement des énergies renouvelables, de l'électrification des véhicules ou de la baisse de la déforestation, "collectivement, le monde n'est pas à la hauteur", a souligné auprès de l'AFP Glen Peters du centre pour la recherche internationale sur le climat. "Chacun doit faire sa part et tous doivent faire davantage".
Encore quatre années
L'étude, attendue comme aux COP précédentes pour une première estimation du dérapage climatique mondial pour l'année en cours, estime que la quantité de CO2 restante pour tenir la limite de 1,5 degré Celsius est de 170 milliards de tonnes (GtCO2).
"Cela équivaut à quatre années d'émissions au rythme actuel avant que le budget alloué à la limitation du réchauffement à 1,5 degré ne soit épuisé. C'est donc, en pratique, impossible", conclut Pierre Friedlingstein, de l'université d'Exeter, qui a dirigé l'étude.
Ce constat d'échec s'est imposé tout au long de l'année 2025, reconnu désormais par l'ONU, des climatologues, le président du GIEC et les participants de cette COP. L'objectif est désormais de faire en sorte que le dépassement soit temporaire, mais cela pourrait se compter en décennies.
Sur la trajectoire actuelle, le monde se réchauffera de 2,3 à 2,5 degrés d'ici à la fin du siècle si les pays tiennent leurs engagements, a estimé l'ONU juste avant le rendez-vous de Belém. L'ordre de grandeur est similaire (2,6 degrés d'ici à 2100) dans les calculs publiés jeudi aussi par le Climate Action Tracker.
Les dernières annonces des pays "ne changent rien", conclut le groupe.
Nouveau record pour le charbon
En 2025, les émissions liées spécifiquement à la combustion de charbon atteindront un nouveau record, progressant de 0,8% au niveau mondial, portées notamment par les hausses enregistrées aux Etats-Unis et en Inde.
Les rejets liés au pétrole et au gaz progressent également, de respectivement 1 et 1,3%. Sur le gaz, les émissions "semblent revenir à la tendance de croissance persistante qui prévalait avant l'invasion russe de l'Ukraine", signale l'étude.
Par régions, les États-Unis et l'Union européenne ont inversé la tendance à la baisse observée ces dernières années, enregistrant une hausse de leurs émissions, de respectivement 1,9% et 0,4%, en partie liée à des hivers plus frais qui ont stimulé la demande de chauffage.
Les émissions de la Chine, pays le plus pollueur, semblent se stabiliser (+0,4%), mais, selon M. Peters, l'incertitude quant aux politiques menées par le pays rend prématurée l'affirmation selon laquelle un pic aurait été atteint.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Tempête à Festi'neuch: préjudice de 600'000 francs pour le festival
Le festival de musique Festi'neuch, qui se tient sur les Jeunes-Rives à Neuchâtel, a subi un préjudice de 600'000 francs, à la suite de la tempête du 15 juin. Ce montant a été entièrement indemnisé par les assurances.
"Grâce à l’indemnisation de l’entier du préjudice financier par TSM Assurances, mais aussi au succès des trois premiers jours (...), le festival, qui affichait complet, parvient à maintenir des comptes à l’équilibre", a indiqué mercredi Festi'neuch. Le préjudice de 600'000 francs ne tient pas compte des dégâts des prestataires, qui, pour la plupart, font l’objet d’une prise en charge par leur propre assurance.
La soudaine et violente tempête du 15 juin avait contraint le festival à évacuer le public dans l'urgence et à annuler le reste de la journée. Aucune victime, ni aucun blessé grave, n’ont été à déplorer, mais cet événement a été "un véritable choc, tant pour les équipes du festival que pour une partie du public", a ajouté Festi'neuch.
La tempête a provoqué des dégâts matériels conséquents, affectant principalement les tentes, structures et équipements techniques. "L’annulation de la journée et le remboursement des billets ont également engendré un impact financier significatif pour le festival", ont précisé les organisateurs.
Festi’neuch se tourne désormais vers l’avenir et prépare activement la prochaine édition, qui se tiendra du 11 au 14 juin 2026 sur les Jeunes-Rives. Les premiers noms de la programmation seront dévoilés début décembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Un pic possible du pétrole "vers 2030", selon l'AIE
Les énergies renouvelables se déploient au niveau mondial plus vite que les énergies fossiles, malgré les changements de politiques aux Etats-Unis, indique mercredi l'AIE. L'agence voit, dans son scénario médian, la demande de pétrole "se stabiliser vers 2030".
Les renouvelables, tirées par le solaire photovoltaïque, voient leur demande croître "plus rapidement que toute autre source majeure d'énergie, dans tous les scénarios" présentés par l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport annuel sur les perspectives énergétiques mondiales (WEO 2025).
Dans ce rapport très attendu par les décideurs, publié alors que se tient la COP30 à Belém, l'AIE présente trois scénarios sur le futur de l'énergie dans le monde: l'un basé sur les politiques actuelles des pays, un autre incluant les mesures à adopter si le monde voulait atteindre la neutralité carbone en 2050 et un scenario médian incluant les mesures que les Etats ont déjà annoncées.
Dans ce scénario médian, les Etats-Unis, du fait des changements de politiques annoncés, ont en 2035 35% de capacités renouvelables en moins par rapport aux prévisions du rapport 2024, "mais au niveau mondial les renouvelables poursuivent leur expansion rapide".
La Chine devant
La Chine en reste le premier marché - et premier fabricant - assurant 45 à 60% du déploiement ces dix prochaines années, quels que soient les scénarios envisagés.
Sur le partage des énergies, les chemins en revanche divergent: dans le scénario médian, la demande de charbon atteint un pic et le pétrole se stabilise "aux environs de 2030". En revanche, le gaz continue à croître au cours des années 2030 contrairement aux précédentes prévisions, là encore du fait de la nouvelle politique américaine et également de prix plus bas.
Précédemment, il y a deux ans, l'AIE avait évoqué un pic de la demande de tous les fossiles (pétrole, charbon, gaz) dans la décennie, à rebours des prévisions de l'industrie pétrogazière.
Dans le scénario le plus conservateur présenté mercredi, celui basé sur les politiques actuelles, la demande de charbon commence à se replier avant la fin de cette décennie, mais celle de pétrole et de gaz continue à croître jusqu'en 2050.
"Deux sujets critiques"
Pour cette édition, l'AIE a ressuscité ce scénario, qu'elle avait abandonné en 2020 dans le contexte d'un élan global vers la transition énergétique motivé par des enjeux climatiques et de souveraineté.
Pour Rachel Cleetus, de l'Union of Concerned Scientists, interrogée à Belém, où se tient la conférence de l'ONU sur le climat COP30, il "n'est pas représentatif de la réalité de l'accélération [de la transition] dans le monde. Ses motivations sont politiques".
Filiale de l'OCDE, l'agence est aujourd'hui dans le collimateur de la très propétrole et climatosceptique administration Trump. "Nous réformerons le fonctionnement de l'AIE ou nous nous retirerons", avait averti en juillet le secrétaire américain à l'énergie Chris Wright, à Bloomberg.
L'institution, créée en 1974 pour aider les pays riches à affronter le choc pétrolier, a produit depuis les années 2020 des scénarios décrivant un déclin des énergies fossiles et modélisé le chemin à suivre pour atteindre en 2050 la neutralité carbone nécessaire pour freiner le réchauffement.
"Pas des prévisions"
Pour ce nouveau rapport très scruté, l'AIE précise que les trois voies explorées "ne sont pas des prévisions": "il n'y a pas de scénario unique en matière d'avenir de l'énergie". Ces trois "scénarios illustrent les points-clés de décision à venir, et fournissent un cadre de discussion basé sur des chiffres, sur la façon d'avancer", souligne le directeur de l'agence, Fatih Birol, dans un communiqué.
Mais si la sécurité énergétique est la préoccupation centrale de nombreux gouvernements, "leurs réponses doivent prendre en considération les synergies et compromis pouvant surgir d'autres objectifs - accessibilité, compétitivité, changement climatique", ajoute-t-il.
Le rapport, qui appelle à la coopération et des efforts concertés, aborde de fait bien des enjeux: le boom de la demande d'énergie, et en particulier l'essor de l'électricité, les défis de l'approvisionnement en métaux critiques. Et surtout, sur "deux sujets critiques, le monde est en deçà des objectifs qu'il s'est fixés, insiste-t-il: l'accès universel à l'énergie et le changement climatique", note l'AIE. Quelque 730 millions d'humains vivent sans électricité.
Quant au climat, les trois scénarios entraîneront le monde au-delà de 1,5 degré Celsius de réchauffement annonciateur d'impacts majeurs. Seul le scénario neutralité carbone permettrait, à plus long terme, de revenir sous ce seuil, souligne l'AIE, qui relève que 2024 a été l'année la plus chaude enregistrée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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