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Climat

Intempéries: 70 personnes ont dû être évacuées à Brienz (BE)

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Le président de la commune de Brienz, Peter Zumbrunn, devant un amas de troncs et de roches. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les intempéries de lundi soir ont avant tout touché l'Oberland bernois et la Suisse centrale. A Brienz, 70 personnes ont dû être évacuées de leurs maisons en raison d'une lave torrentielle. Seules deux personnes ont été blessées, sans gravité.

A Brienz (BE), personne n'est porté disparu, ont indiqué mardi matin les autorités. Lundi vers 18h30, une lave torrentielle a gravement endommagé des bâtiments et des infrastructures ferroviaires après qu'un orage dévastateur a apporté en une heure environ un tiers de la quantité mensuelle habituelle de pluie dans la région.

On a enregistré 42 millimètres de précipitations, a déclaré un météorologue de MétéoSuisse à Keystone-ATS. Et le torrent du Mühlebach est sorti de son lit. Des blocs de pierre et du bois ont rempli un collecteur en amont du village. Le président de la commune Peter Zumbrunn "ne peut pas imaginer ce qui serait arrivé si celui-ci n'avait pas été construit ces dernières années.

Réfugiés dans une salle de gym

Les matériaux se sont néanmoins écoulés dans différentes parties de la commune. Le quartier d'Aenderdorf était toujours fermé mardi en fin d'après-midi. Pour des raisons de sécurité, il est recommandé de faire bouillir l'eau potable.

Dans le village, les premiers travaux de déblaiement ont débuté, mais les hommes et leurs machines sont bien petits face à des monticules de gravats atteignant plusieurs mètres par endroits.

Des habitants se sont réfugiés dans une salle de gymnastique et devront trouver des solutions de logement provisoires. On ignore quand ils pourront regagner leur domicile, certains étant autorisés à condition que la situation soit sûre et accompagnés par un agent de la protection civile, à aller y chercher des effets personnels, a fait savoir mardi matin devant les médias Reto Filli, chef de l'organe de conduite régional.

Transports réduits

Les liaisons ferroviaires et lacustres de et vers Brienz sont interrompues et devraient le rester encore un certain temps. Des bus de remplacement ont été mis en place. La traversée de Brienz est fermée dans les deux sens, mais le village reste accessible par l'autoroute sur l'autre rive du lac.

Le Brienz Rothorn Bahn a également été fortement touché par les intempéries. Actuellement, le service ferroviaire est suspendu jusqu'à nouvel ordre pour des raisons de sécurité, a indiqué la compagnie.

La ligne de chemin de fer de l'Oberland bernois (BOB) entre Zweilütschinen et Grindelwald restera elle aussi probablement interrompue, jusqu'à vendredi inclus, suite aux intempéries, ont indiqué les Chemins de fer de la Jungfrau. La voie et la caténaire ont été endommagées par l'eau et les arbres tombés.

Depuis mardi matin, les voyageurs en provenance et à destination de Grindelwald passent par Wengen/Männlichen. Un service de bus de remplacement devant être mis en place dès mardi soir.

Au total, environ 260 personnes ont été touchées par les restrictions du trafic ferroviaire et routier, a dit à Keystone-ATS le président de la commune de Grindelwald, Beat Bucher. Elles ont dû passer la nuit dans la halle du centre sportif ou des abris PC.

La liaison ferroviaire est aussi bloquée entre Grindelwald et Interlaken (BE). La route cantonale entre Zweilütschinen et Grindelwald, coupée en raison d'un glissement de terrain, a quant à elle rouvert mardi soir vers 20h00. Jusqu’à la fin des travaux de déblaiement, la circulation sera alternée sur une seule voie, a indiqué le canton de Berne.

L'Assurance immobilière bernoise s'attend à des dommages de 25 à 30 millions de francs. Elle a déjà reçu environ 200 déclarations de sinistre et en attend un millier, indique-t-elle dans communiqué. Les communes de Brienz, Leissigen, Unterseen et Interlaken ont été particulièrement touchées.

Suisse centrale pas épargnée

Des orages ont aussi éclaté dans le canton d'Uri. Un éboulement s'est produit lundi soir sur l'Axenstrasse entre Flüelen et Sisikon, au bord du lac des Quatre-Cantons.

La route principale a été fermée dans ce secteur, puis partiellement rouverte mardi, ont indiqué la police et l'Office fédéral des routes sur l'application Alertsuisse. Le trafic de transit demeure néanmoins dévié sur l'autoroute A2, dont l'Axenstrasse est une voie d'accès importante en direction du tunnel routier du Gothard.

Plusieurs bateaux ont par ailleurs chaviré lundi soir dans les cantons de Lucerne et Zoug, où les polices cantonales ont respectivement reçu 50 et 20 appels. Il n'y a pas eu de blessé.

Vols détournés

Il n'y a pas non plus eu de blessé dans le canton d'Argovie qui a aussi essuyé un violent orage, accompagné de fortes pluies et de rafales de vent. Entre 20h30 et 23h00, une trentaine de corps de sapeurs-pompiers sont intervenus en 150 endroits pour de nombreuses caves inondées, des barrières de construction envolées ou des arbres tombés. Des routes ont aussi dû être fermées.

Conséquences de ces violents orages, l'aéroport de Zurich a détourné 20 vols. Dans l'ensemble du ciel suisse, plus de 70'000 éclairs ont été enregistrés par MétéoSuisse pendant les orages de lundi soir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Climat

Indonésie: les inondations ont fait plus d'un millier de morts

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La province d'Aceh, à l'extrémité occidentale de l'île indonésienne de Sumatra, est la région la plus touchée par les inondations (archives). (© KEYSTONE/EPA/ALBERT IVAN DAMANIK)

Le bilan des inondations et glissements de terrain qui ont frappé l'Indonésie il y a deux semaines dépasse désormais le millier de morts. Il s'établit à 1003 morts et 218 disparus, a annoncé samedi l'Agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB).

Les inondations qui ont touché les provinces de Sumatra nord et ouest et d'Aceh ont également fait plus de 5400 blessés tandis que 1,2 million d'habitants sont toujours hébergés dans des abris temporaires, a ajouté l'agence.

Des tempêtes tropicales et des pluies de mousson ont frappé l'Asie du Sud-Est (Indonésie, Malaisie et Thaïlande) et l'Asie du Sud (Sri Lanka), ce mois-ci, provoquant des glissements de terrain et des crues éclair.

C'est l'une des pires catastrophes qui ait touché récemment Sumatra et notamment Aceh, à son extrémité occidentale, également balayée par le tsunami de 2004. Le coût de la reconstruction pourrait s'élever à 51'820 milliards de roupies (2,5 milliards de francs).

Le gouvernement indonésien est critiqué pour ne pas avoir décrété l'état de catastrophe naturelle, ce qui aurait pu permettre d'accélérer les secours et une meilleure coordination. Jakarta n'a pas non plus fait appel à l'aide internationale, contrairement au Sri Lanka.

Samedi, le président Prabowo Subianto s'est de nouveau rendu dans les provinces sinistrées. "Ici et là, en raison des conditions naturelles et physiques, il y a eu de légers retards, mais j'ai inspecté tous les sites d'évacuation: leurs conditions sont bonnes, les services fournis sont adéquats et les provisions alimentaires sont suffisantes", a-t-il dit à l'issue d'une visite à Langkat, dans la province de Sumatra nord.

"Dans les zones les plus isolées, comme Takengon, nous continuons de travailler sans relâche pour rouvrir les routes d'accès. A Bener Meriah également, je crois que le pont est déjà opérationnel", a ajouté le chef de l'Etat indonésien, depuis la base aérienne de Soewondo, gérée par l'armée de l'air.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Shell poursuivi par des survivants d'un typhon aux Philippines

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Shell a fait machine arrière ces dernières années sur certains de ses objectifs climatiques pour se recentrer sur les hydrocarbures, dans l'espoir de doper ses bénéfices (archives). (© KEYSTONE/EPA/TOLGA AKMEN)

Des survivants du typhon Rai, qui a fait plus de 400 morts en 2021 aux Philippines, ont déposé une plainte à Londres contre le géant britannique des hydrocarbures Shell. Ils l'accusent de n'avoir pas pris ses responsabilités face aux impacts du changement climatique.

Cette plainte constitue "une contribution essentielle au mouvement mondial grandissant visant à remettre en cause l'impunité des compagnies pétrolières", ont indiqué jeudi des ONG, dont Greenpeace, qui soutiennent les plaignants.

La démarche s'inscrit dans la continuité de la reconnaissance en mai par la justice allemande d'une responsabilité mondiale des entreprises productrices d'électricité dans les dommages liés aux émissions de gaz à effet de serre, quel que soit l'endroit où ils se produisent. Les affaires de ce genre se multiplient dans le monde entier.

Il s'agit d'"une étape décisive pour tenir le géant pétrolier Shell responsable des morts, blessures et destructions causées par cette tempête", est-il souligné dans le communiqué des ONG.

"Allégation infondée"

Un porte-parole de Shell a dénoncé "une allégation infondée, qui n'aidera pas à lutter contre le changement climatique, ni à réduire les émissions" de CO2. "Chez Shell, nous réduisons les émissions de nos opérations et aidons nos clients à réduire les leurs", a-t-il ajouté.

Les Philippines, classées parmi les pays les plus exposés au changement climatique, sont balayées par près de 20 tempêtes tropicales ou typhons chaque année. Le typhon Rai avait ravagé des régions très pauvres du pays en décembre 2021, faisant plus de 400 morts et des centaines de milliers de sans-abris.

La plainte, qui s'appuie sur le droit philippin, a été déposée au nom de 103 survivants qui demandent "réparation pour les vies perdues, les blessures subies et les maisons détruites", selon le communiqué.

"Les survivants soutiennent que Shell, responsable de plus de 41 milliards de tonnes d'équivalent CO2, soit plus de 2% des émissions mondiales de combustibles fossiles, ne peut pas invoquer l'ignorance", est-il souligné dans le communiqué des ONG.

L'entreprise a fait machine arrière ces dernières années sur certains de ses objectifs climatiques pour se recentrer sur les hydrocarbures, dans l'espoir de doper ses bénéfices.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'axe routier Martigny - Chamonix touché par un éboulement

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La route donnant accès à Chamonix est fermée pour la journée (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Il n'est plus possible de rejoindre Chamonix, par la route, depuis Martigny. Un éboulement s'est produit mardi vers 23h45 entre Trient et Tête-Noire, coupant le trafic international. La fermeture devrait durer une journée.

Une dizaine de blocs, certains jusqu'à 0,8 mètre cube, sont tombés sur la chaussée, provoquant des déformations d'une profondeur de 30 centimètres environ.

"Un vol de reconnaissance, effectué tôt mercredi matin, a permis d'évaluer la stabilité du versant", précise le chef du Service de la mobilité, Sylvain Dumoulin, contacté par Keystone-ATS. L'opération s'est déroulée en présence d'un géologue du Service des dangers naturels (SDANA).

Quelques blocs pourraient encore tomber

"Au vu de la situation, la route sera fermée pour la journée", poursuit le Saviésan. "Pour rejoindre Chamonix, il faudra soit prendre le train, soit passer par Genève." Le moment précis de la réouverture de la route reste, pour l'heure, indéterminé.

Comme certains blocs menacent encore de tomber, la falaise va être purgée par les services de l'état et la chaussée réparée dans le courant de la journée. "Au total, ce sont environ 7 à 8 mètres cubes qui sont tombés", conclut Sylvain Dumoulin.

Le lieu où s'est produit l'éboulement était connu et monitoré.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

2025 en passe d'égaler la 2e année la plus chaude jamais mesurée

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La température mondiale est supérieure de 0,6 degré Celsius à la moyenne de 1991-2020 sur les onze premiers mois de l'année 2025 (archives). (© KEYSTONE/AP/JOHN MCCONNICO)

L'année 2025 est en lice pour devenir la deuxième année la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, à égalité avec 2023, selon des données publiées mardi par Copernicus. Novembre 2025 est "le troisième mois de novembre le plus chaud à l'échelle mondiale".

"2025 est pratiquement certaine de finir deuxième ou troisième année la plus chaude enregistrée, possiblement à égalité avec 2023", indique l'observatoire européen Copernicus dans un communiqué publié mardi.

"L'anomalie de température moyenne mondiale pour la période de janvier à novembre 2025 est de 0,6 degré Celsius au-dessus de la moyenne de 1991-2020, ou 1,48 degré au-dessus de la référence préindustrielle de 1850-1900", avant que le climat ne se réchauffe durablement sous l'effet de l'activité humaine, poursuit-il.

L'année 2025 présente un niveau identique à celui de 2023, en attendant la publication des statistiques pour décembre et le bilan annuel, qui pourrait donc placer 2025 derrière le record historique de température établi en 2024.

Le dérèglement climatique généré par l'activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs. Et novembre "a été marqué par plusieurs phénomènes météorologiques extrêmes, notamment des cyclones tropicaux en Asie du Sud-Est, qui ont provoqué des inondations catastrophiques à grande échelle et causé des pertes humaines", détaille Copernicus.

Dépassement de 1,5 degré

A l'échelle mensuelle, novembre 2025 a été le troisième mois de novembre le plus chaud de l'histoire après 2023 et 2024, avec une température moyenne à la surface du globe de 14,02 degrés, soit 0,65 degré au-dessus de la moyenne sur la période située entre 1991 et 2020.

Selon les statistiques de l'observatoire européen, la moyenne des températures sur la période entre 2023 et 2025 pourrait dépasser 1,5 degré de plus par rapport à la période pré-industrielle, pour la première fois sur une échelle de temps de trois ans.

Il y a dix ans, l'accord de Paris sur le climat ambitionnait de limiter le réchauffement bien en dessous de 2 degrés Celsius et de poursuivre les efforts pour le contenir à 1,5 degré.

Le dépassement de ce dernier seuil "est désormais inévitable", juge maintenant le secrétaire général de l'ONU António Guterres, tout en appelant à ce qu'il soit temporaire.

Faibles ambitions

"Ces bornes ne sont pas abstraites: elles reflètent l'accélération du changement climatique et le seul moyen d'atténuer la hausse future des températures est de réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre", a souligné Samantha Burgess, stratège pour le climat de Copernicus, citée dans le communiqué.

L'ambition est toutefois faible à l'échelle multilatérale, les pays réunis à la COP30 de Belém au Brésil en novembre ayant adopté un modeste consensus sur l'action climatique, sans plan de sortie des énergies fossiles et en l'absence des Etats-Unis.

Le président brésilien Lula n'a pas pu aller jusqu'à convaincre les pays pétroliers du Nord et du Sud et les économies émergentes d'envoyer un message collectif ambitieux pour accélérer la sortie des énergies fossiles.

Dans le détail des chiffres de Copernicus, les températures ont été en novembre supérieures à la moyenne dans le monde entier, mais en particulier dans le nord du Canada, au-dessus de l'océan Arctique et dans toute l'Antarctique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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