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Suisse

"Jamais de conseiller fédéral Dettling", dit le président de l'UDC

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Le président de l'UDC Marcel Dettling n'aspire pas à la fonction de conseiller fédéral. (archives) (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Marcel Dettling écarte toute future candidature au gouvernement fédéral. "Il n'y aura jamais de conseiller fédéral Dettling", affirme le président de l'UDC Suisse dans les colonnes de la NZZ am Sonntag.

La fonction de conseiller fédéral "ne peut pas être un objectif dans la vie", déclare Marcel Dettling dans un entretien au journal dominical alémanique. Pour l'agriculteur et conseiller national schwyzois, l'agenda d'un conseiller fédéral est trop fortement déterminé par l'extérieur.

Or dans sa fonction de président de parti, il peut annuler des rendez-vous, par exemple pendant la saison des foins en été. "En tant que conseiller fédéral, ce n'est pas possible", dit celui qui préside l'UDC Suisse depuis mars 2024.

Très critique sur la gestion de l'ex-ministre de la Défense Viola Amherd (Le Centre), pourquoi l'UDC n'a-t-elle pas repris le Département fédéral de la défense ? La question a été récurrente lors de la dernière vacance au gouvernement, selon M. Dettling.

"Nous reprendrions immédiatement le département de la justice ou celui de la défense si nous avions un troisième conseiller fédéral", assure le président de l'UDC. Et de rappeler que c'est le Conseil fédéral dans son ensemble qui procède à l'attribution des départements.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Cinq zoos suisses vaccinent leurs oiseaux contre la grippe aviaire

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Cinq zoos suisses vaccinent leurs oiseaux contre la grippe aviaire dans le cadre d'une étude. Cela doit permettre d'éviter le placement en quarantaine de certaines espèces comme ce fut le cas en 2016 pour les flamants roses du parc zoologique de Berne (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Cinq zoos suisses vaccinent leurs oiseaux contre la grippe aviaire dans le cadre d'une étude. Parmi les sujets testés figurent plus de 700 animaux de plus de 50 espèces, a annoncé mercredi le zoo de Bâle, qui dirige l'étude.

Le zoo de Zurich, le parc zoologique de Berne, le parc naturel et animalier de Goldau (SZ) et le Bioparc de Genève ont également participé à l'étude. L'objectif de l'expérience est de déterminer si les oiseaux des zoos sont efficacement protégés contre le virus afin d'éviter la mise en place de lourdes mesures comme le confinement, ont indiqué les zoos.

La tolérance du vaccin développé par l'Institut fédéral de virologie et d'immunologie (IVI) chez les différentes espèces fait également l'objet de l'étude. Bien qu'officiellement interdite en Suisse, la vaccination contre la grippe aviaire est autorisée dans le cadre de projets de recherche. Il s'agit d'un vaccin dit à vecteur, basé sur un virus de la grippe aviaire génétiquement modifié.

Deuxième phase de l'étude

Les premiers essais avec le vaccin ont eu lieu en août 2023 à Bâle et à Berne. À l'époque, 317 animaux de 24 espèces d'oiseaux avaient été vaccinés, dont des pélicans, des pingouins, des grands-ducs d'Europe et des palmipèdes. L'IVI n'avait observé aucun effet secondaire et les animaux vaccinés n'étaient plus contagieux.

Au cours de la deuxième phase, les zoos et l'IVI souhaitent observer si une dose de rappel sur les animaux déjà vaccinés à Bâle et à Berne est nécessaire pour ces oiseaux. Ils veulent également examiner si ces vaccinations ont permis la création d'une immunité suffisante chez les oiseaux pas vaccinés, écrit le zoo de Bâle. Les premiers résultats sont attendus pour l'été 2026. S'ils sont satisfaisants, le vaccin continuera d'être utilisé.

Le virus de la grippe a été détecté au début du mois sur un oiseau sauvage à Vinelz, au bord du lac de Bienne. L’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) a dans la foulée appelé les détenteurs de volailles à mettre en ½uvre des mesures de prévention.

La maladie, qui se manifeste chez l'animal par des troubles respiratoires, des enflures au niveau de la tête, de l'apathie et de la léthargie, ne se transmet en général pas à l'humain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Prison de Lonay: la rénovation de la Tuilière coûtera 48 millions

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Nouvelles dépenses supplémentaires pour la rénovation de la prison de la Tuilière à Lonay (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les coûts de la rénovation de la prison pour femmes de la Tuilière à Lonay (VD) continuent d'exploser. Ils devraient désormais atteindre 48 millions de francs.

Le Conseil d'Etat vaudois avait déjà annoncé en mars dernier des dépenses supplémentaires pour près de 10 millions. Mais finalement, ces coûts supplémentaires pour finaliser les travaux devraient s'élever à 18 millions, révèle mercredi la RTS. Le Grand Conseil devra encore se prononcer sur ces crédits supplémentaires.

Interrogé dans la Matinale, Pierre de Almeida, directeur général de la Direction générale des immeubles et du patrimoine (DGIP), indique que le budget initial permettait de rénover la prison, mais pas entièrement. "Les 48 millions permettront de rénover la prison dans son entier", explique-t-il.

"Le but de la DGIP est d'avoir un bâtiment qui puisse remplir entièrement ses fonctions pour durée 30 à 40 ans, sans que l'on soit obligé d'y revenir", ajoute-t-il.

Des imprévus

Les travaux ont démarré en 2021, mais divers "imprévus" ont imposé des ajustements, en raison notamment de la vétusté de certaines installations et de l'obsolescence des modules de sécurité, expliquait en mars le Conseil d'Etat.

Ces "imprévus" ont conduit à un changement de mandataires et à une réorganisation du projet. Mercredi dans la Matinale, Pierre de Almeida estime que ces anciens mandataires "n'ont peut-être pas évalué l'importance" de ce chantier particulier. "Il y a eu une méconnaissance de l'ampleur du chantier, liée surtout au fait que l'on doit pratiquer les travaux par étapes, donc déménager les détenus", remarque-t-il.

Les travaux, qui devaient initialement être terminés en 2023, devraient s'achever d'ici fin 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Vers une exonération de l'impôt pour les chiens de berger

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Les chiens de berger doivent être exonérés d'impôt estime le Centre du Haut-Valais (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Grand Conseil a validé mercredi un postulat du Centre du Haut-Valais demandant une exonération de l'impôt pour les chiens de berger utilisés pour la protection des troupeaux. Le texte a été transmis au Conseil d'Etat pour réponse.

Les députés Rahel Pirovino-Indermitte, Christian Rieder et Iwan Eyholzer ont rappelé qu'en Valais les détenteurs de chiens intervenant pour remplir certaines fonctions spécifiques sont exonérés de l'impôt sur les chiens. C'est notamment le cas des chiens au service de la police et des gardes-faune, des chiens d'aveugles et de sourds ainsi que des chiens dits de thérapie.

Le texte du règlement cantonal en la matière prévoit aussi une exonération pour les chiens de protection de troupeaux, sur présentation chaque année d'attestations d'une formation adéquate et d'un service régulier.

Exemples à suivre

"Cette exonération a cours dans la plupart des cantons ruraux, tels que Fribourg, Schwyz, Glaris ou encore Appenzell Rhodes-Extérieures", constatent les postulants..

En Valais, pour protéger les troupeaux, on a recours à la fois à des chiens de protection des troupeaux et à des chiens de berger. "Ces derniers effectuent, eux aussi, un travail important et intensif en matière de protection des troupeaux dans nos alpages", ont rappelé les postulants. "Actuellement, ils ne bénéficient toutefois pas de l'exonération de l'impôt sur les chiens, ce qui constitue une inégalité de traitement."

Les députés du Centre du Haut-Valais demandent ainsi que le règlement cantonal concernant la perception de l'impôt sur les chiens soit complété. Le postulat n'a pas été combattu. Il a été transmis au Conseil d'Etat pour réponse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La production mondiale de vin attendue en 2025 se ressaisit

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La production mondiale de vin devrait cette année être en légère reprise. Ici, les vignes de Lavaux lors des vendanges à Epesses. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Bouleversée par les dérèglements climatiques, la production mondiale de vin devrait en 2025 être de nouveau "bien en-deçà des moyennes récentes", même si elle remonte "légèrement" par rapport à 2024, prévoit l'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV).

Par rapport à l'an dernier, qui avait connu la plus faible vendange depuis 1961, la production viticole devrait cette année être en "légère reprise" de 3% à quelque 232 millions d'hectolitres (mhl), anticipe l'OIV d'après les données de 29 pays représentant 85% de la production.

Pour autant ce volume devrait rester bien en-deça de la moyenne quinquennale (-7%), et ce pour la 3e année consécutive, "confirmant une période d'offre mondiale réduite, sous l'effet des défis climatiques et des nouveaux modes de consommation", souligne l'OIV, organisation intergouvernementale centenaire réunissant 51 Etats.

Cette année encore, "la variabilité climatique est restée le facteur dominant", note-t-elle.

Ce phénomène est particulièrement marqué en Europe (qui assure toujours quelque 60% de la production totale).

Le continent, qui a fortement souffert l'an dernier, se ressaisit, à 140 mhl attendus dans l'UE (+2%), mais demeure largement en-dessous de sa moyenne de 2020-24 (-8%), révélant "l'influence croissante des événements climatiques extrêmes" sur le vin dans cette région de production historique, note l'OIV.

Si cette estimation se confirmait, il s'agirait de la 2e vendange la plus faible enregistrée sur cette zone depuis le début du siècle.

Les contrastes régionaux y sont cependant marqués, y compris au sein des pays, avec des zones plus ou moins bien ou mal loties en fonction des intempéries: sécheresse ici, pluies continues ailleurs...

La France s'attend à 35,9 mhl, une récolte de 16% inférieure à sa moyenne sur cinq ans, affectée par la chaleur et la sécheresse, et dans une moindre mesure par des plans d'arrachage de vignes. Si ce chiffre se vérifie, ce sera sa plus faible production depuis 1957, note l'OIV.

Mêmes difficultés en Espagne, à 29,4 mhl attendus, sous l'effet d'une sécheresse installée depuis trois ans accentuée par des épisodes de chaleur et de grêle. Portugal et Allemagne ont eux subi des pluies torrentielles.

Premier producteur mondial, l'Italie, à 47,4 mhl, retrouve en revanche ses volumes moyens, quand une poignée de pays d'Europe du centre et de l'est dépassent leur moyenne (Hongrie, Roumanie, Autriche).

Marché à l'équilibre

Les Etats-Unis, 4e producteur mondial, ne récupèrent que partiellement leurs volumes, à 21,7 mhl, soit +3% par rapport à la faible vendange de 2024.

Quant à l'hémisphère Sud (49 mhl attendus), le bilan là aussi est mitigé, et globalement en-deça de la moyenne quinquennale, toujours pour cause de "défis climatiques", note l'OIV, qui publiera des chiffres définitifs en avril.

La reprise ainsi est "modeste" en Afrique du sud, Australie, Nouvelle-Zélande et Brésil, compensant juste un recul marqué au Chili où canicules, pluies irrégulières et manque d'eau ont miné les rendements.

Pour autant cette situation générale peut permettre au marché de retrouver un équilibre global, relève l'OIV sur un ton plus positif: "cela peut contribuer à stabiliser les stocks", alors que la consommation de vin recule et que le commerce international -- où s'écoule une bouteille sur deux -- évolue dans un contexte d'"incertitudes accrues".

"Nous ne devons pas oublier qu'il y a des individus et des régions qui pâtissent de ces conséquences climatiques", souligne son directeur général John Barker à l'AFP. "Mais si nous regardons d'un point de vue global, il est positif de voir un meilleur équilibre entre l'offre et la demande mondiales, et cela renforce les prix à l'export", a-t-il dit à l'AFP.

Selon les derniers chiffres officiels recueillis par l'OIV, la consommation mondiale de vin a de nouveau reculé en 2024, pour atteindre son plus bas niveau en plus de 60 ans. En cause, des perturbations conjoncturelles (inflation, hausse des coûts), mais aussi une tendance de fond, constatée depuis 2018.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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