Économie
Julius Bär: nouveau correctif de valeur sur des crédits privés
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La banque privée zurichoise Julius Bär a dû inscrire de nouveaux correctifs sur son portefeuille. Il en résulte une charge nette de 130 millions de francs, a indiqué l'établissement mardi soir.
Cette annonce est intervenue de manière surprenante, deux jours avant la publication annoncée du rapport intermédiaire après quatre mois en 2025 et juste après la publication par l'agence Bloomberg d'une dépêche à propos de ces correctifs de valeur.
La banque explique le correctif par des défauts sur crédits privés et des positions sur des crédits hypothécaires. en conséquence, le bénéfice au 1er semestre de l'exercice en cours sera inférieur à celui de la même période de l'an dernier, lorsque l'institut avait affiché un bénéfice de 452 millions de francs.
Ce correctif de valeur n'a rien à voir avec les suite de la déconfiture de l'investisseur autrichien René Benko, a déclaré un porte-parole de la banque à AWP. En 2023, Julius Bär avait dû inscrire un amortissement de 606 millions sur des prêts consentis au groupe en faillite Signa de M. Benko. Dans la foulée, le directeur général Philipp Rickenbacher avait pris la porte.
Le nouveau correctif de valeur a été décidé sur la base d'un examen approfondi du reste du portefeuille de crédits du groupe. Ce dernier a appliqué des critères prudents pour évaluer la qualité de crédit et d'adaptation ou le volume des relations de gestion de fortune.
"L'examen de nos livres de crédit est toujours en cours," a indiqué en téléconférence mercredi le directeur général (CEO) Stefan Bollinger, assurant n'anticiper aucune nouvelle mauvaise surprise.
Julius Bär avait auparavant déjà annoncé son intention de se retirer complètement des affaires de crédits privés. Des progrès significatifs ont été réalisés en la matière et la valeur du portefeuille de crédits privés a été abaissée nettement sous les 200 millions de francs, ce qui représente une diminution de moitié depuis fin 2024. Le montant restant des crédits privés en portefeuille ne représente plus que 0,4% de l'ensemble des crédits.
Nouveau directeur risques
La banque a aussi pris des mesures de personnel: le directeur risques Oliver Bartholet prendra sa retraite à la fin de l'année. Ivan Ivanic a été désigné pour lui succéder et il entrera en fonction au 1er juillet prochain et sera membre de la direction générale. M. Bartholet restera à disposition jusqu'à son départ à la retraite.
Des changements interviendront au 1er juillet au niveau de l'organisation de la surveillance des risques. La division juridique et l'office pour le respect des prescriptions (compliance). Cela améliorera la direction d'entreprise (Governance) et la gestion des risques.
Toutes les fonctions juridiques et, provisoirement, celles de compliance seront placées sous la direction de Christoph Hiestand, conseiller général du groupe. Une fonction séparée de compliance sera créée et soumise au directeur général. Le directeur Compliance sera un membre de la direction et son nom sera connu en temps opportun.
Marche des affaires un peu inférieure aux attentes
Les affaires opérationnelles sont restées stables lors des quatre premiers mois de l'année, marqués par les turbulences sur le marché et pour l'économie mondiale. L'afflux net d'argent frais a été solide selon la banque. Il se monte à 4,2 milliards de francs, alors que les analystes du consensus AWP attendaient 4,9 milliards.
A l'issue des quatre premiers mois, la masse sous gestion s'élevait à 467 milliards de francs, après 497 milliards fin 2024. Ce montant inclut un effet de 28 milliards de francs lié aux cours de change. Le chiffre est légèrement inférieur aux attentes des analystes.
Cet afflux provient essentiellement des marchés clés en Asie, en particulier à Hong Kong et à Singapour et en Europe de l'ouest (en particulier en Allemagne et en Grande-Bretagne). L'afflux a permis de compenser en partie la valorisation du franc, surtout face au dollar.
La masse sous gestion a diminué à 467 de 497 milliards de francs à fin 2024. L'effet des cours de change a pesé à hauteur de 28 milliards. Les attentes des analystes ont été légèrement déçues.
La banque indique être sur la voie pour réaliser les baisses de coûts supplémentaires de 110 milliards de francs annoncées en février dernier. Cela devrait avoir un effet positif sur la rentabilité vers la fin de l'année. Les coûts prévus pour ces baisses se montent à environ 55 millions et 19 millions ont déjà été comptabilisés.
Les correctifs de valeur ont détérioré le rapport coûts/rentabilité à 72% contre 71% au second semestre 2024. Sans l'amortissement, le rapport se serait amélioré à 66%.
Pour l'avenir, la direction n'est pas optimiste. Au vu des événements sur les marché globaux, les perspectives restent incertaines. Le bénéfice du 1er semestre 2025 sera inférieur à celui du 1er semestre 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Le commerce extérieur suisse au ralenti en novembre
Exportations et importations suisses n'ont que peu évolué en novembre, poursuivant sur la faible tendance du mois précédent.
Hormis la bijouterie-joaillerie qui a fortement progressé, la plupart des autres catégories de produits ont peiné à l'export et les ventes vers l'Europe ont reculé.
Pendant le mois sous revue, les exportations ont accéléré d'à peine 1,6% sur un mois en termes nominaux (non corrigé de l'inflation), voire même reculé de 0,6% en termes réels (ajustés des prix), a indiqué jeudi l'Office fédéral des douanes et de la sécurité des frontières (OFDF).
Les produits chimiques et pharmaceutiques, locomotive des exportations suisses, ont progressé de 1,5%, les machine et l'électronique de 1% et l'horlogerie d'à peine 0,3%, tandis que la bijouterie-joaillerie a accéléré de 8,2%.
Les importations ont suivi la même tendance, les achats reculant de 0,8% en nominal et montant de 0,2% en réel.
Malgré cette faible performance, la balance commerciale helvétique a bouclé sur un excédent de 3,02 milliards de francs, en hausse de 20,5% sur un mois.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
La Comco inflige 237,5 millions d'amendes au total à des banques
La Commission de la concurrence (Comco) boucle une vaste enquête de plus de dix ans visant une vingtaine de banques, soupçonnées d'avoir conclu des accords sur les marchés financiers. Elle a infligé des amendes totalisant 237,5 millions de francs.
En tout, vingt banques étaient visées par ces investigations qui portaient sur les domaines des dérivés sur les taux d'intérêt, des opérations au comptant sur devises et sur le négoce de métaux précieux, indique jeudi la Comco dans un communiqué. Sept enquêtes se sont soldées par des accords à l'amiable et deux procédures ont été classées sans suite.
Pour la Comco, certains échanges sur les marchés des capitaux ont été influencés par les banques faisant l'objet de l'enquête, en partie avec le soutien de sociétés de courtage interbancaires.
"Au cours de différentes périodes de durée variable, situées entre 2005 et 2013, quelques courtiers de banques concurrentes ont conclu plus de vingt accords bilatéraux ou multilatéraux distincts et indépendants les uns des autres", peut-on lire. "Ils ont échangé des informations sensibles sur leurs activités et leurs stratégies de trading via des forums de discussion professionnels, des services de messagerie instantanée ou par téléphone".
La Comco a ouvert la première enquête en 2012, analysant plus de dix millions de pages de communications électroniques et téléphoniques. Entre 2016 et 2024, la COMCO a négocié 35 accords amiables en plusieurs étapes. Quatre sur cinq procédures concernaient des dérivés sur taux d'intérêt et trois procédures concernaient les taux de change. Toutes les décisions sont entrées en force. Les frais de procédure s'élèvent à 5,33 millions de francs.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Le canal de Panama rapporte des taxes record pour l'Etat
Le Panama a enregistré un niveau de taxes record provenant du transit maritime sur son canal interocéanique. L'augmentation du nombre de passages de bateaux après deux années de récession en raison de la sécheresse en est la raison.
Le Trésor national a perçu 2,965 milliards de dollars de taxes, selon une annonce effectuée lors d'une cérémonie en présence du président panaméen, José Raúl Mulino, qui a reçu un chèque symbolique des mains de plusieurs ouvriers.
"Je vous félicite avec fierté" pour cette réussite, a déclaré M. Mulino aux employés lors d'une visite des installations portuaires.
La voie faite d'écluses, remplies par des bassins d'eau potable, a été durement affectée en 2023 et 2024 par une sécheresse qui a contraint à réduire considérablement le nombre de bateaux en transit.
En 2025, "la moyenne quotidienne des transits à fort tirant d'eau a été de 33, contre 27 l'année précédente", a indiqué l'Autorité du canal de Panama dans un communiqué.
Construit par les Etats-Unis en 1914 pour relier l'Atlantique au Pacifique, le canal de Panama, par lequel transite 5% du commerce maritime mondial, a rapporté plus de 30 milliards de dollars à l'Etat depuis son passage sous contrôle panaméen en 1999.
Les taxes perçues des bateaux de commerce qui y transitent représentent 6% du PIB, et un cinquième des recettes courantes du budget national.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Ultimatum de Lula pour la signature de l'accord Mercosur-UE
Le président brésilien Lula a déclaré mercredi que si l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur n'était pas signé "maintenant", il ne le sera pas sous sa présidence. Le président brésilien doit rester encore un an au pouvoir.
"Si on ne le fait pas maintenant, le Brésil ne signera plus l'accord tant que je serai président", a affirmé Luiz Inacio Lula da Silva lors d'une réunion ministérielle à Brasilia.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, espérait parapher ce traité lors du sommet du Mercosur samedi, dans la ville brésilienne de Foz do Iguaçu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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