Rejoignez-nous

Économie

Julius Bär remonte la pente en 2024 mais veut économiser plus

Publié

,

le

Le gérant de fortune zurichois prévoit d'indiquer le chemin de la sortie à plusieurs centaines de collaborateurs encore. (archive) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le gestionnaire de fortune Julius Bär a repris du poil de la bête l'année dernière, après avoir été pénalisé par l'affaire Signa en 2023. Mais face à des coûts en hausse, le nouveau patron veut serrer encore davantage la ceinture.

Voulant donner l'exemple, Stefan Bollinger, qui dirige l'établissement depuis le 9 janvier, a affiné la direction de l'entreprise. Cette dernière passe de 15 à 5 membres.

"Une nouvelle structure organisationnelle et une direction amincie vont renforcer la responsabilité", a-t-il expliqué lundi dans un communiqué. "Il s'agit de la première étape pour créer une direction plus svelte et simple. Nous allons appliquer ces mêmes principes à l'ensemble" de la banque, a souligné l'ex-associé de la banque américaine Goldman Sachs.

Malgré de solides résultats en 2024, les dépenses de la banque ont continué d'enfler. Les charges d'exploitation ont ainsi progressé de 3% à 2,81 milliards de francs, portées par une hausse de 5% des dépenses en personnel.

Le rapport ajusté entre les coûts et les recettes, chiffre clé dans le secteur pour mesurer la rentabilité, s'est néanmoins nettement amélioré à 70,9% en 2024, après 81,6% l'année précédente. Mais il est encore bien éloigné des 65% visés d'ici la fin de l'exercice en cours.

Pour atteindre cet objectif, la nouvelle direction a étendu son programme d'économies à 250 millions de francs. Après avoir réduit ses coûts de 140 millions en 2024, elle va ajouter 110 millions à atteindre d'ici la fin de l'exercice en cours.

Pour y parvenir, la banque veut simplifier sa direction, ainsi que les fonctions administratives et de support. Le nombre d'employés externes doit notamment être réduit. Selon le directeur opérationnel Nic Dreckmann, ces mesures vont concerner environ 400 postes. Le coût de ce programme est quant à lui devisé à 55 millions.

En matière de résultats, Julius Bär a réalisé un solide exercice 2024. Le produit d'exploitation a bondi de 19,2% à 3,86 milliards de francs et le résultat avant impôts a été multiplié par deux à 1,05 milliard.

Grâce à une forte baisse de la charge fiscale, le bénéfice net (selon la norme comptable IFRS) a plus que doublé à 1,02 milliard, après avoir vu sa performance 2023 alourdie par une perte sur crédits de 606 millions de francs liée à l'affaire Signa.

Dividende stable ___

L'établissement a enregistré des afflux d'argent nouveau de 14,2 milliards de francs sur l'année écoulée, après 12,5 milliards en 2023, grâce à des entrées de fonds en Asie, mais aussi en Europe et aux Emirats arabes unis.

Les avoirs sous gestion ont pour leur part crû de 16% à 497 milliards, portés par l'évolution positive des marchés, les afflux de liquidités et un franc plus faible.

Les actionnaires recevront un dividende stable à 2,60 francs par action.

Alors que le bénéfice net, les avoirs sous gestion et les afflux d'argent nouveau dépassent les attentes des analystes interrogés par l'agence AWP, le dividende est légèrement inférieur aux 2,64 francs anticipés par le marché.

La direction avait précédemment indiqué prévoir à moyen terme - pour la période 2023-2025 - une marge avant impôt ajustée entre 28 et 31 points de base et un ratio coûts-revenus ajusté inférieur à 64%. Pour le bénéfice avant impôts ajusté, la banque vise une croissance annuelle de 10%. Le rendement ajusté des fonds propres durs (CET1) devrait être supérieur à 30% pour la période.

La banque dévoilera l'été prochain de plus amples détails sur sa stratégie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

Citigroup anticipe une perte avec la vente d'actifs en Russie

Publié

le

La vente des derniers actifs en Russie de Citigroup devrait être bouclée dans la première partie de 2026. (archive) (© KEYSTONE/AP/RICHARD DREW)

La banque américaine Citigroup a annoncé dans la nuit de lundi à mardi la vente de ses derniers actifs en Russie et anticipe de perdre 1,1 milliard de dollars (789 millions de francs) dans cette opération.

La vente devrait être bouclée dans la première partie de 2026, mais reste soumise à l'approbation des autorités de régulation, a précisé le groupe.

Les dernières activités en Russie seront inscrites dans les comptes comme "détenues en vue d'une vente" à compter du 4e trimestre 2025, a indiqué Citigroup dans un document transmis au gendarme américain des marchés financiers, la SEC (Securities and Exchange Commission).

Cette décision entraînera une perte nette après impôts inscrite dans les comptes pour le trimestre en cours, a ajouté la banque dans le même document.

AO Citibank, qui gère les dernières activités du groupe en Russie, va être vendu à Renaissance Capital, selon la banque.

Mi-octobre, le groupe avait publié des résultats pour le 3e trimestre en nette hausse, portée - à l'instar de ses concurrents - par le dynamisme des marchés financiers, en dépit des tensions commerciales mondiales.

Citigroup avait notamment affiché un bénéfice net en hausse de 16% à 3,8 milliards de dollars.

Ce 3e trimestre avait été aussi marqué par une dépréciation exceptionnelle de 726 millions de dollars liée à la vente de 25% des parts de sa filiale Banamex au Mexique. Sans cela, le bénéfice aurait atteint quasiment 4,5 milliards, avait alors indiqué la banque.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Économie

Les perspectives conjoncturelles s'éclaircissent encore

Publié

le

Les attentes pour l'évolution de l'économie suisse continuent de s'améliorer, les entrepreneurs retrouvant leur optimisme d'avant la guerre commerciale initiée par les Etats-Unis. (archives) (© KEYSTONE/LOUIS DASSELBORNE)

Les attentes pour l'évolution de l'économie suisse continuent de s'améliorer, les entrepreneurs retrouvant leur optimisme d'avant la guerre commerciale initiée par les Etats-Unis.

L'activité manufacturière est optimiste pour les prochains mois, alors que les exportateurs et la consommation sont plus prudents.

Le baromètre conjoncturel de l'institut KOF, qui évalue les anticipations économiques des prochains mois, a grimpé de 1,7 point sur un mois à 103,4 points en décembre, selon un communiqué publié mardi.

Cet indicateur très suivi des milieux économiques dépasse ainsi son niveau de février (103,3 points), soit avant la proclamation en avril du "Liberation day" par le président américain Donald Trump où l'indice avait chuté à son niveau le plus bas (95,5 points) de l'année.

Dans l'industrie et la construction, la tendance est positive, ont relevé les experts du centre d'études zurichois, notamment pour les perspectives d'emploi, de stocks et de marche des affaires. L'activité de production et les entrées de commandes se trouvent cependant sous pression.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

Les Bourses asiatiques ont flambé, aidées par le boom de l'IA

Publié

le

Les places asiatiques sont restées sans élan mardi dans des marchés peu fréquentés avant le Nouvel An. (archives) (© KEYSTONE/AP/LOUISE DELMOTTE)

Les cours des métaux précieux se reprennent mardi en Asie dans la foulée de fortes prises de bénéfices suite au récent record de l'argent, tandis que les Bourses de Tokyo et Séoul clôturent sans éclat une année 2025 faste qui les a vu flamber grâce au boom de l'IA.

L'argent avait fortement creusé ses pertes lundi après avoir atteint un nouveau record historique à quelque 84 dollars l'once: le cours s'était effondré dans la foulée, de nombreux investisseurs choisissant d'empocher leurs bénéfices.

Or, le métal précieux tentait mardi de rebondir, signe que son éclat ne s'est pas terni: vers 06H45 GMT, l'argent s'affichait en hausse de quasiment 4% à 74,99 dollars l'once.

Un dollar plus faible et l'escalade des tensions géopolitiques ont encore renforcé l'attrait des métaux précieux cette année.

L'argent est perçu comme une valeur refuge autre que l'or. Il est également porté par la demande industrielle croissante pour le photovoltaïque, les véhicules électriques et les centres de données utilisés par le secteur de l'intelligence artificielle, alors que les stocks physiques d'argent sont restreints.

Depuis janvier, l'or a bondi de près de 70% et l'argent de plus de 150%, des performances annuelles inédites depuis 1979.

L'or a lui aussi lourdement trébuché lundi. Mais vers 06H30 GMT mardi, il se reprenait, progressant de 0,68% à 4.361 dollars l'once.

De son côté, le bitcoin, qui avait chuté après avoir dépassé les 126.000 dollars en octobre, se stabilise désormais juste en dessous de 90.000 dollars après une fin d'année mouvementée.

Le pétrole, lui, est en léger repli tout en surveillant les discussions en cours sur le sort de l'Ukraine. Le baril de WTI nord-américain cédait 0,17% à 57,98 dollars, et celui de Brent de la mer du Nord 0,10% à 61,88 dollars.

Bourses en manque d'élan

Dans la foulée des Bourses américaines et européennes, qui ont terminé lundi sans grand entrain, les places asiatiques sont restées sans élan mardi dans des marchés peu fréquentés avant le Nouvel An.

A la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei a cédé 0,37% à 50.339,48 points et l'indice élargi Topix 0,51% également à 3.408,97 points.

"Suivant la tendance observée sur le marché américain, où les investisseurs se sont montrés plus averses au risque en raison de la forte chute des cours des métaux précieux, de nombreux titres (nippons) ont subi des vagues de ventes, les investisseurs prenant leurs bénéfices ou liquidant leurs positions", ont commenté les experts du cabinet IwaiCosmo Securities.

De fait, c'était la dernière séance d'échanges de l'année pour la place japonaise.

L'indice Nikkei aura engrangé sur l'ensemble de 2025 une hausse d'environ 26% et a atteint des niveaux inédits - une année exceptionnelle dopée notamment par les performances des valeurs technologiques, à l'image des firmes liées aux puces comme Advantest (+120%).

A Séoul, l'indice Kospi a perdu 0,15%, pour ce qui était pour lui aussi l'ultime séance de 2025.

Il s'est envolé d'environ 76% sur l'année, gonflé notamment par le succès des géants des puces Samsung (+126% sur l'année) et SK Hynix (+273%), poids lourds de la cote.

Ailleurs en Asie, Sydney a cédé 0,10% et Taipei 0,36%. L'indice hongkongais Hang Seng progressait de 0,98% vers 06H45 GMT.

Les investisseurs surveilleront plus tard mardi le compte rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed), au cours de laquelle elle a abaissé ses taux d'intérêt pour la troisième fois consécutive, afin de déterminer si une quatrième baisse est envisageable en janvier.

L'assouplissement monétaire de la Fed en fin d'année a été un moteur essentiel du récent sursaut des marchés, amplifiant la flambée du secteur technologique déjà nourrie par les investissements massifs dans l'intelligence artificielle.

Cela a également contribué à atténuer les inquiétudes récentes concernant une éventuelle bulle technologique.

SoftBank sous pression

Le mastodonte japonais des investissements technologiques SoftBank a perdu 1,89% à la Bourse de Tokyo.

SoftBank a annoncé tard lundi racheter pour 4 milliards de dollars DigitalBridge, firme de capital-investissement américaine spécialisée dans les infrastructures numériques au sens large, des centres de données aux pylônes de téléphonie mobile.

"SoftBank suscite des inquiétudes croissantes quant au fardeau financier de l'acquisition de cette société d'investissement américaine", expliquent les experts d'IwaiCosmo Securities.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Économie

Meta met la main sur le populaire agent IA Manus

Publié

le

Le géant américain Meta a annoncé lundi l'acquisition de Manus, populaire agent d'intelligence artificielle. (© KEYSTONE/AP/Jeff Chiu)

Le géant américain de la tech Meta a annoncé lundi l'acquisition de Manus, populaire agent d'intelligence artificielle (IA) développé par la start-up chinoise Butterfly Effect à Singapour, à l'heure où s'exacerbe la rivalité technologique entre Pékin et Washington.

Cette opération, pour un montant non précisé, est une nouvelle illustration de la stratégie du groupe de Mark Zuckerberg (Facebook, Instagram, WhatsApp) résolument tourné vers l'IA, et pourrait l'aider à générer des revenus sur ce segment grâce au modèle par abonnement privilégié par Manus.

"Manus a développé l'un des agents autonomes polyvalents les plus performants (...). Nous continuerons d'exploiter et de commercialiser le service Manus, et nous l'intégrerons également à nos produits", a annoncé Meta dans un communiqué daté de lundi.

"Il ne s'agit pas d'une simple acquisition. C'est la confirmation que l'avenir que nous construisons est bien réel, et qu'il arrive plus vite que prévu : l'ère de l'IA qui ne se contente pas de parler, mais qui agit, crée et innove, ne fait que commencer", a réagi Xiao Hong, directeur général de Manus, sur X.

"Et maintenant, nous allons pouvoir la développer à une échelle que nous n'aurions jamais imaginée" en s'appuyant sur les plateformes de Meta, a-t-il assuré.

Manus avait été lancé en mars dernier par la start-up pékinoise Butterfly Effect Technology. Accessible sur invitation à destination des entreprises, il avait rapidement suscité l'engouement.

Manus est un agent IA et, à ce titre, ne joue pas dans la même cour que les assistants conversationnels du chinois DeepSeek ou de l'américain OpenAI (ChatGPT). Ces derniers fournissent des réponses à des requêtes via une interface de discussion, alors que Manus, lui, est conçu comme capable d'exécuter des tâches en autonomie "de bout en bout": tri de CV, réservations de voyages...

Manus est "capable d'exécuter de manière indépendante des tâches complexes telles que les études de marché, la programmation et l'analyse de données", confirme Meta.

"Nous continuerons à vendre et à exploiter notre service d'abonnement via notre application et notre site web. L'entreprise continuera d'opérer depuis Singapour", souligne Manus. L'agent IA revendique "des millions d'utilisateurs dans le monde entier".

Cette année, Butterfly Effect avait confirmé à la presse avoir officiellement relocalisé son siège de Pékin à Singapour en juin. Il est désormais valorisé selon Bloomberg à 500 millions de dollars, suite à une levée de fonds sous la houlette de la société de capital-risque américaine Benchmark.

Cette acquisition intervient alors que les Washington et Pékin rivalisent pour l'emporter dans la course à l'IA, les Etats-Unis ayant restreint les exportations de puces avancées vers la Chine dans le but affiché de freiner ses avancées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Verseau

Même si votre esprit reste vif, n’hésitez pas à ralentir, et vous appuyer sur des repères stables en écoutant vos besoins fondamentaux.

Les Sujets à la Une