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Suisse

La guerre en Ukraine rend les Suisses pessimistes pour l'avenir

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La popularité de l'armée atteint des sommets en Suisse depuis le début de l'invasion russe en Ukraine. (Archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La population suisse a une vision plus pessimiste de l'avenir du fait de la guerre en Ukraine. C'est l'un des résultats du sondage complémentaire "Sécurité 2022", publié jeudi par l'Académie militaire (ACAMIL) et le Center for Security Studies (CSS).

Dans l'ensemble, les Suisses sont plus pessimistes quant à l'avenir qu'ils ne l'étaient en janvier 2022. "Les craintes pour l'avenir n'ont jamais été aussi grandes depuis 2016", a déclaré l'un des auteurs de l'étude Stefano De Rosa. A l'époque, la population était sous le coup de plusieurs attentats terroristes à l'étranger et de la crise des réfugiés.

Selon le sondage, une majorité de 58% part aujourd'hui du principe qu'il y aura à l'avenir davantage de conflits armés en Europe. Selon M. De Rosa, la situation politique mondiale est perçue comme nettement plus instable.

L'Ukraine, centre des inquiétudes

"La guerre en Ukraine a une signification plus particulière pour la population que d'autres grandes catastrophes dans le passé", a déclaré Jacques Robert jeudi devant les médias à Berne. Il est l'un des éditeurs de l'enquête de suivi de la série d'études "Sécurité", publiée par le Groupement Défense du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS).

Selon l'enquête, une majorité de Suisses approuve pour la première fois un rapprochement de la Suisse avec l'OTAN. Avec 52%, l'approbation d'un rapprochement avec l'alliance de défense euro-américaine est à son plus haut niveau, a déclaré l’un des auteurs de l'étude Patric Rohr. En janvier 2021, 45% des personnes interrogées étaient encore d'accord avec un rapprochement avec l'OTAN.

Adhésion à l'OTAN impopulaire

La question de savoir comment ce rapprochement devrait avoir lieu n'a pas été posée. "Il s'agit plutôt d'une intuition", a déclaré Tibor Szvircsev Tresch, principal éditeur de la série d'études. D'une certaine manière, la population se rend compte qu'un rapprochement avec une alliance de défense est une alternative à la neutralité.

Mais en même temps, selon M. Rohr, le besoin d'une liberté d'alliance augmente. Cela conduit à une plus grande polarisation au sein de la population.

Selon le sondage représentatif réalisé en juin 2022, une nette majorité des votants en Suisse se prononce toujours contre une adhésion à l'OTAN. Avec 27%, le taux d'approbation est toutefois nettement plus élevé que les années précédentes et n'a plus été aussi haut depuis 2001.

Doutes croissants sur la neutralité

Dans l'ensemble, l'opinion selon laquelle une adhésion à une alliance de défense européenne apporterait plus de sécurité à la Suisse que le maintien de la neutralité gagne du terrain, concluent les auteurs de l'étude. "Il y a de plus en plus de doutes quant à l'utilité de la neutralité - en particulier chez les personnes de gauche", a déclaré Jacques Robert co-auteur.

Selon les résultats de l'étude, seuls 58% des Suisses et des Suissesses sont encore convaincus que la neutralité protège la Suisse des conflits internationaux. En janvier 2022, ils étaient encore 69%. Dans l'ensemble, 89% des personnes interrogées soutiennent toutefois encore clairement le principe de neutralité. Par rapport à janvier 2022, cela représente 8 points de pourcentage de moins - un recul qui n'avait plus été observé depuis vingt ans.

Les résultats de l'étude montrent en outre que 77% des Suisses estiment qu'il est juste que la Suisse soutienne les sanctions contre la Russie. 71% sont également d'avis que ces sanctions sont compatibles avec la neutralité.

Soutien pour l'armée

Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, l'armée a gagné en soutien. En juin 2022, 80% (+5 points de pourcentage) des Suisses considèrent l'armée comme nécessaire, ce qui représente une augmentation significative. "Les personnes interrogées souhaitent que la capacité de défense de l'armée soit renforcée", a déclaré M. Szvircsev Tresch.

Selon l'étude, de grands changements apparaissent également dans l'évaluation des dépenses de défense. Les Suisses et Suissesses qui jugent les dépenses de l'armée "trop basses" représentent désormais 19%. Selon les auteurs de l'étude, ce pourcentage n'a jamais été aussi élevé depuis le début des mesures dans les années 1980. A l'inverse, ils n'ont jamais été aussi peu nombreux à estimer que la Suisse dépense "trop" pour sa défense.

Il n'est toutefois pas possible de dire si la majorité de la population approuve l'augmentation du budget de l'armée d'environ deux milliards de francs jusqu'en 2030 décidée par le Parlement, a déclaré M. Szvircsev Tresch. La question n'a pas été posée concrètement dans l'étude.

L'enquête téléphonique auprès d'un millier de personnes a été réalisée par l'institut de sondage Link. L'erreur d'échantillonnage est de plus ou moins 3,2 points de pourcentage dans le cas le plus défavorable. Les résultats sont publiés par l'Académie militaire (ACAMIL)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Le Chaux-de-Fonnier Patrick Herrmann décroche le Champignac d'or

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Patrick Herrmann a remporté le Champignac d'or 2024. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Patrick Herrmann remporte le Champignac d'or 2024. Alors conseiller communal de La Chaux-de-Fonds, il s'est distingué par sa déclaration dans ArcInfo: "Il y a bien assez de places de parc à La Chaux-de-Fonds. Le problème, c'est que trop de monde les utilise."

C'est la deuxième année consécutive qu'un élu de l'exécutif chaux-de-fonnier remporte cette distinction, puisque Théo Bregnard avait remporté l'édition 2023. Patrick Herrmann a reçu samedi la statuette de plâtre dorée réservée au vainqueur.

Le Champignac d'argent va au conseiller fédéral Guy Parmelin. Le Vaudois est récompensé pour avoir déclaré "Il faut bien commencer par un début" sur les ondes de la RTS-La Première. Le conseiller fédéral a remercié les organisateurs pour cette distinction par le biais d'une petite vidéo.

Trois "étoiles montantes du champignacisme" ont également été distinguées lors de la cérémonie de remise des prix, samedi à Lausanne dans la librairie Basta! Fabrice Moscheni, député UDC au Grand Conseil vaudois, obtient la mention "Unique unicité" pour sa citation dans Le Temps: "Etant l'unique université de Lausanne, l'UNIL restera avec certitude la meilleure université de Lausanne."

25 candidats

Autre députée au Grand Conseil vaudois, la Verte Géraldine Dubuis s'adjuge la mention "Contagion musclée". Lors d'une séance du Parlement vaudois, elle avait déclaré: "Taxons le sucre pour financer la lutte contre les maladies non transmissibles par le sport."

Enfin, l'ex-rédacteur en chef de l'Hebdo et du Temps, Eric Hoesli, remporte la mention "Opération spéciale". Il avait déclaré dans les colonnes du Temps: "Pour le reste, la guerre de longue durée à laquelle la Russie s'est vue contrainte du fait de la résistance des Ukrainiens et du soutien massif apporté à l'OTAN, les Etats-Unis et l'UE, va certainement lourdement influencer d'éventuelles discussions."

Le Grand Prix du Maire de Champignac existe depuis 1988 et récompense "les plus belles performances oratoires romandes" sélectionnées durant l'année par les lecteurs du journal "La Distinction". Cette année, 25 candidats étaient en lice.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Reportage: au cœur des pistes de ski la nuit

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© KEYSTONE / Denis Emery

La rédaction de LFM a suivi une opération nocturne aux côtés d'un snowmaker (nivoculteur) à la station de Leysin. Responsable des installations qui produisent de la neige la nuit, il nous fait découvrir l'envers du décor des pistes de ski.

Que se passe-t-il sur les stations de ski une fois le soleil couché? Difficile de le savoir étant donné qu’elles ferment toutes en fin d’après-midi. Pourtant, du personnel travaille toute la nuit pour entretenir les pistes et notamment les équipements qui produisent de la neige. A Leysin, c'est Nicolas Rouzé qui gère cette tâche. Yann Rossier l'a accompagné le temps d'une soirée pour mieux connaître le fonctionnement des ces installations. Reportage.

Nicolas Rouzéau micro de Yann Rossier

 

 

 

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Suisse

Des milliers de bougies en signe de solidarité

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Des centaines de bougies sont allumées samedi à l'occasion de l'action de solidarité de Caritas, comme ici sur la Place fédérale en 2018. (archives) (© KEYSTONE/MARCEL BIERI)

L’action de Caritas "Un million d’étoiles" a lieu samedi sur une centaine de sites en Suisse. Des milliers de bougies seront allumées en signe de solidarité envers plus d’un million de personnes qui vivent dans la pauvreté en Suisse.

Selon l'Office fédéral de la statistique, 702’000 personnes sont touchées par la pauvreté en Suisse. Et elles sont presque aussi nombreuses à vivre avec le minimum vital. Au total, environ 1,3 million de personnes n’ont pas assez d’argent pour vivre, détaille Caritas. Cela représente plus d’une personne sur six.

Le revenu de ces personnes est nettement inférieur à la moyenne de la population totale. Les familles monoparentales et les familles avec trois enfants et plus sont particulièrement touchées.

"La pauvreté est souvent invisible dans notre société. Les personnes pauvres sont souvent seules, et c’est particulièrement sensible pendant la période de Noël", explique Christine Gerstner, coordinatrice de l’événement pour les Caritas régionales.

Samedi, des centaines de bénévoles transformeront les places publiques, les ponts ou les escaliers en océans de bougies rayonnantes. Chaque bougie allumée est un signe de solidarité. Les événements proposés en de nombreux endroits commencent à la tombée de la nuit et sont ouverts à tous.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Stéphane Charlin pas content de lui

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Stéphane Charlin est déjà passé à autre chose (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Titulaire face à la Suède jeudi avec la Suisse, Stéphane Charlin n'a pas pu se montrer aussi décisif qu'en club. Mais le portier des Langnau Tigers est déjà passé à autre chose.

Patrick Fischer et Lars Weibel, respectivement sélectionneur et directeur des équipes nationales, avouaient dernièrement que la situation des gardiens les préoccupait moins qu'il y a deux ans. Car oui, la succession de Leonardo Genoni et Reto Berra est un sujet d'importance.

Seulement aujourd'hui avec des garçons tels qu'Akira Schmid ou Connor Hughes en Amérique du Nord, mais aussi Sandro Aeschlimann, Ludovic Waeber ou Stéphane Charlin en National League, la Suisse ne va pas se retrouver "à poil" au moment où les légendes vont se retirer.

Pour la partie inaugurale de l'Euro Hockey Tour en Suisse, Patrick Fischer avait confié le filet à Stéphane Charlin. Dans l'Emmental, on raconte d'ailleurs que le mot infranchissable se dit désormais Stéphane Charlin. Et c'est on ne peut plus logique si l'on s'attache aux statistiques du gardien des Langnau Tigers cette saison. En 18 matches, le portier genevois, qui retournera chez les Aigles dès la saison 2025/26, affiche un pourcentage d'arrêts de 95,21% et 1,61 goal encaissé par rencontre. Jusqu'ici, Charlin n'a capitulé qu'à 29 reprises. Fou.

Onze minutes de flou

Jeudi soir face à la Suède, le dernier rempart des Tigers a commencé la partie sur les mêmes bases. Solide devant sa cage, parfois chanceux avec un tir sur les montants, Charlin a réussi un premier tiers à la hauteur de sa réputation. Puis il y a eu ce tiers médian où la Suisse a encaissé quatre goals en 11 minutes.

Alors au moment de discuter avec le portier de 24 ans après le match, il y avait un peu d'ironie à l'analyse de cette séquence où il a presque pris plus de buts en quelques minutes que durant la saison. "Je l'avoue, j'ai eu une période un peu creuse, c'est un autre niveau, constate-t-il. Il y a de meilleurs joueurs et c'est vrai que je n'ai pas été à mon meilleur durant ces onze minutes."

Très sévère avec lui-même, le gardien de l'équipe de Suisse n'a pourtant pas énormément de choses à se reprocher sur cette rencontre, même s'il est évident qu'il aurait pu garder son équipe dans le match selon les circonstances. "En enlevant ces onze minutes, on fait une très bonne performance face à une très bonne équipe, analyse-t-il. Il n'y a pas que des choses à jeter. Dans le troisième tiers, on a dominé."

Alors qu'elle avait réussi à juguler les assauts suédois pendant deux minutes en double infériorité numérique, la Suisse n'a pas su construire là-dessus. "On a perdu le momentum, regrette Charlin. Ils ont eu des power plays et on n'a pas su marquer en supériorité numérique. C'était à contre-courant de ce que l'on voulait bâtir après s'être sorti sans mal de deux minutes à 3 contre 5."

Une question de résilience

Comme tout bon gardien, le Genevois a rapidement mis de côté ce match pour se concentrer sur le prochain. Avec trois postes disponibles pour le mois de mai et le Mondial à Herning, il faut aussi penser plus loin.

"Chaque joueur a envie de marquer les esprits à chaque match, et des fois on n'y arrive pas, estime-t-il. Avant le match, je me motive afin de faire une bonne performance, mais après le match, j'essaie de ne pas trop y penser. Je suis déjà en train de me demander sur quoi je peux m'améliorer. On doit avoir cette résilience."

Gageons que s'il revient devant le filet durant ce tournoi, Charlin aura à coeur de redevenir le mur qu'il est dans l'Emmental.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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