Culture
La plainte contre Alexandre Jollien en France classée sans suite
La procédure pénale instruite en France à l'encontre d'Alexandre Jollien a été classée sans suite en 2023, a annoncé dimanche le philosophe valaisan sur les réseaux sociaux. Une plainte avait été déposée contre lui en France pour agression et exhibition sexuelles.
"Après un examen minutieux durant plusieurs mois, un classement sans suite a été prononcé, lequel a été notifié en octobre 2023", a confirmé dimanche l'avocat de M. Jollien, Loïc Parein, dans un communiqué.
La presse s'était faite l'écho en 2022 d'une plainte pénale déposée un an plus tôt en France contre son client pour des faits remontant à 2015. "Mon client a toujours contesté fermement les accusations portées contre lui", écrit l'avocat.
Dans le cadre de l'enquête, "Alexandre Jollien a donné suite aux convocations qui lui ont été adressées et a répondu à toutes les questions qui lui ont été posées", souligne-t-il.
"Cette issue marque la fin de soupçons préjudiciables pour Alexandre Jollien, mais également pour ses proches, dont les conséquences se sont injustement étendues au-delà du contexte judiciaire", conclut l'avocat.
"Ravages"
Sur son compte Facebook, Alexandre Jollien revient sur l'enquête de police et les interrogatoires conduits sur plusieurs mois. "La plainte dont j'ai fait l'objet a été classée sans suite en 2023. Sans suite mais non sans ravages, sans blessures. Zéro soulagement à ce verdict froidement juridique mais un paquet de souffrances de toutes parts", écrit-il. Il explique aussi ne pas vouloir s'exprimer dans les médias.
"Après le tsunami médiatique, aller au supermarché, prendre le métro, affronter les regards dans un ascenseur réclamaient une lutte de chaque instant", poursuit-il. L'auteur évoque comment même les éditeurs n'avaient plus de "place éditoriale" pour lui. Mais il remercie les soutiens inattendus qui l'ont aidé "à poursuivre l'étape".
Dans son post, l'écrivain ajoute qu'il s'agit désormais "de se retaper physiquement, spirituellement, socialement". Un classement sans suite n'a rien de triomphal et personne ne détient le monopole de la souffrance, conclut-il.
Ancien stagiaire
Selon un courriel du parquet de Paris à l'avocat d'Alexandre Jollien évoqué par la RTS, la procédure a été classée au motif que l'infraction était insuffisamment caractérisée. La plainte provenait d'un ancien stagiaire de la maison d'édition du philosophe.
A l'occasion du dépôt jeudi dernier de l'initiative pour l'inclusion, l'écrivain, lui-même handicapé par une infirmité motrice cérébrale, a été confronté à des questions sur cette affaire. C'est la raison pour laquelle il a voulu rendre publique la décision de la justice française, toujours selon la RTS.
Alexandre Jollien est l'auteur d'ouvrages à succès comme "L'éloge de la faiblesse" (Cerf, 1999) ou "Le philosophe nu" (Seuil, 2010). Il était en 2021 à l'affiche du film "Presque", au côté de son ami l'acteur et réalisateur Bernard Campan.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Pas d'oeuvres spoliées au sein du Musée d'art du Valais
Le Musée du Valais n'a pour l'instant pas trouvé de traces d'oeuvres d'art spoliées dans ses collections. L'institution a mené des recherches sur 125 oeuvres créées avant 1945.
Bénéficiant d'une aide financière de l'Office fédéral de la culture, le Musée d'art du Valais a pu mettre sur pied un projet de recherche de provenance au sein de sa collection. Entre 2023 et 2024, il a clarifié les origines d'une sélection de 125 ½uvres créées avant 1945 et signées par des artistes très recherchés en Suisse et à l'étranger, à l'approche et durant la Seconde Guerre mondiale, comme Félix Valloton, Marguerite Burnat-Provins ou Cuno Amiet.
L'objectif était de déterminer si certaines de ces ½uvres auraient pu être acquises de manière contestable par des acteurs du marché de l'art sous le régime national-socialiste. Les recherches n'ont, à ce stade, pas révélé de traces de spoliation, annonce le canton du Valais dans un communiqué publié mardi.
Dans le détail, la provenance de 31 ½uvres a pu être entièrement retracée; celle de 91 ½uvres n'a pu être que partiellement établie, mais sans qu’il n'y ait d'indice de spoliation.
Enfin, la provenance de trois ½uvres du peintre suisse Caspar Wolf (1735-1787) présente des lacunes qui n'ont pas pu être comblées en raison de changements de propriété durant la guerre, constate le Musée. La recherche demeure toutefois ouverte, notamment pour ces trois toiles du paysagiste alpin. Les recherches ont été menées par Lange & Schmutz, entité spécialisée dans ces questions, sous la direction du musée.
Exposition temporaire
Le rapport final et les résultats de cette recherche sont rendus publics et publiés en ligne sur le site Internet de l'institution. Une exposition temporaire expliquant la démarche sera présentée au Musée du 18 octobre 2024 au 26 janvier 2025.
Des polémiques éclatent régulièrement autour de la provenance des biens culturels détenus par les musées suisses. La collection Gurlitt à Berne ou celle du marchand d'armes Emil Georg Bührle, au Kunsthaus de Zurich, ont notamment fait couler beaucoup d'encre. Ces dernières années, l'attention du public s'est également portée sur les biens culturels confisqués dans un contexte colonial.
A la demande du Parlement, le Conseil fédéral a décidé en 2023 de créer une commission indépendante pour répondre aux questions soulevées par la restitution de patrimoine culturel au passé problématique.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Nouvelles plaintes pour agression sexuelle contre Diddy
Des nouvelles plaintes ont été déposées contre Sean "Diddy" Combs, dont l'une accusant le rappeur américain d'agression sexuelle sur mineur, a déclaré lundi un avocat. Ces six plaintes civiles font partie de la série de procédures impliquant plus de 100 victimes.
Accusé au pénal d'avoir dirigé pendant des années un système violent de trafic sexuel et d'extorsions, le chanteur et influent producteur, de son vrai nom Sean Combs, a été inculpé et incarcéré en septembre.
"Nous prévoyons de déposer de nombreuses autres plaintes dans les semaines qui viennent contre M. Combs et d'autres mis en cause", a prévenu lundi dans un communiqué l'avocat.
Ces plaintes déposées par deux femmes et quatre hommes dont l'identité n'est pas révélée couvrent une période allant de 1995 à 2021, selon l'avocat. Un plaignant assure que l'artiste l'a agressé sexuellement quand il avait 16 ans, lui touchant les parties génitales, en 1998 près de New York, lors d'une soirée organisée par le producteur, aussi appelé P. Diddy ou Puff Daddy et aujourd'hui âgé de 54 ans.
"Violent prédateur sexuel"
A l'époque, Combs aurait expliqué à l'adolescent qu'il lui fallait accepter ce type de comportement "pour percer dans l'industrie" de la musique.
En parallèle, le producteur devra répondre en mai 2025 lors d'un procès pénal au niveau fédéral d'avoir, selon l'accusation, mis son "empire" musical au service d'un système violent de trafic à des fins d'exploitation sexuelle et d'extorsion. Sean Combs, qui se dit innocent, a plaidé non coupable.
Figure incontournable et bling-bling du hip-hop de la côte est américaine, Diddy a vu son étoile pâlir depuis la révélation à l'automne 2023 de plusieurs plaintes, notamment des accusations de viol de la chanteuse de R&B Cassie, une procédure qui s'est finalement réglée à l'amiable.
Des plaignantes l'ont décrit comme un violent prédateur sexuel qui utilisait alcool et drogues pour obtenir leur soumission. Le rappeur a nié ces accusations.
Avec son label Bad Boy Records, fondé en 1993, Sean Combs a contribué à l'inscription du hip-hop dans la culture populaire mondiale en faisant émerger Mary J. Blige ou Notorious B.I.G, mort en 1997.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
L'orchestre symphonique de Dresde dirigé à la baguette par un robot
Un robot à trois bras conçu pour imiter un chef d'orchestre humain a fait ses débuts ce week-end à Dresde, en Allemagne, où il a pu exercer notamment avec une musique composée spécialement pour lui.
Le robot - trois bras articulés séparés portant chacun des baguettes évoquant les sabres laser du film "La Guerre des étoiles" - a dirigé des musiciens, bien humains pour leur part, lors de deux représentations de l'orchestre symphonique de Dresde (est).
Le robot a été entraîné à reconnaître le temps de battement et à indiquer la dynamique, les différents bras étant capables de se mouvoir indépendamment les uns des autres.
Il a pu donner un aperçu de ses capacités en interprétant "Semiconductor's Masterpiece" ("Le chef d'oeuvre du semi-conducteur"), une oeuvre du compositeur et pianiste allemand Andreas Gundlach, qui avait été commandée par l'orchestre.
Le robot a utilisé ses trois bras pour guider séparément les trois parties de l'orchestre, ce qui n'aurait pas été possible avec un seul chef d'orchestre humain.
Robots collaboratifs
S'exprimant lors de la représentation de dimanche, M. Gundlach a déclaré que l'idée du robot avait été inspirée par des scientifiques de l'Université technique de Dresde qui développent des "+cobots+, des robots collaboratifs qui ne sont pas destinés à remplacer les êtres humains mais à travailler avec eux".
Il a ensuite fallu deux ans pour développer et former le robot chef d'orchestre en collaboration avec l'université.
Selon M. Gundlach, le processus nécessaire pour enseigner à la machine les mouvements pour diriger un orchestre "m'a fait comprendre d'une manière totalement nouvelle à quel point l'être humain est une création merveilleuse".
Il a évoqué le travail patient qu'il a fallu déployer pour inculquer à la machine "des mouvements esthétiques des bras qui peuvent être bien captés par l'orchestre".
Deux des bras du robot ont également guidé les musiciens lors de la première de "#kreuzknoten" de Wieland Reissmann, un autre morceau impliquant des instruments joués simultanément à différents tempos.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Giorgio Armani évoque un départ dans "deux à trois ans"
Dans un entretien au Corriere della Sera dimanche, le styliste italien Giorgio Armani affirme vouloir quitter la scène dans les deux ou trois prochaines années. "Je me donne encore deux ou trois ans à la tête de l'entreprise. Pas plus", a indiqué le nonagénaire.
M. Armani n'a par contre pas évoqué le futur de sa marque à succès, qu'il dirige depuis près de 50 ans, ni le nom d'un successeur. Il rêve d'un avenir où il n'a plus à prendre de décision, confie-t-il.
Interrogé sur un possible passage de témoin à son bras droit actuel, Leo Dell'Orco, Giorgio Armani a vaguement répondu qu'il avait déjà échafaudé une structure claire que ceux qui prendront sa suite seront invités à mettre en place. Il a encore indiqué au quotidien italien avoir été approché dernièrement par de potentiels investisseurs externes, qui se montrent "un peu plus insistants". "Mais actuellement, je ne vois aucune opportunité", ajoute-t-il.
L'industrie de la mode est dominée depuis un certain temps par des conglomérats actifs dans le luxe. Giorgio Armani a toujours refusé des offres de reprise, défendant son indépendance.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / dpa
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