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Économie

La Poste confie ses drones à un prestataire étranger

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Dans l'environnement réglementaire actuel pour les véhicules aériens sans pilote, les drones ne peuvent pas être utilisés à une échelle suffisamment large pour être rentables. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

La Poste mettra fin en décembre à son projet de drones de transport en cours depuis 2017. La responsabilité du projet sera transférée au développeur californien de drones Matternet, qui effectuait jusqu'à présent les vols pour le compte de la Poste.

La Poste a examiné ces derniers mois la rentabilité de ses projets. Elle est arrivée à la conclusion que celui concernant les drones pour le transport d'échantillons d'analyses entre hôpitaux et laboratoires n'était pas rentable, a indiqué mercredi l'entreprise. Elle confie le projet à Matternet pour le début de l'année prochaine.

"Les drones autonomes suscitent certes de l'intérêt dans le monde entier, mais dans l'environnement réglementaire actuel pour les véhicules aériens sans pilote, ils ne peuvent pas être utilisés à une échelle suffisamment large et ne sont pas rentables pour la Poste en Suisse", indique le communiqué.

Les clients existants, comme l'hôpital universitaire de Zurich ou le groupe hospitalier tessinois EOC, pourraient continuer à l'avenir à acheter les transports par drones auprès de Matternet.

La Poste "a fait un travail de pionnier"

Malgré l'interruption de l'exercice, la Poste tire un bilan positif de l'essai, elle a fait un travail de pionnier. Jusqu'à présent, personne en Suisse n'avait utilisé des drones autonomes à des fins commerciales.

"Nous avons dû tout élaborer à partir de zéro", a déclaré la porte-parole de la Poste Léa Wertheimer à l'agence de presse Keystone-ATS. Par exemple, les procédures d'autorisation auprès de l'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC), qui a dû approuver chaque itinéraire, et d'autres processus administratifs.

Le projet a également montré que les drones sans caméra et au service de la santé publique sont très bien acceptés par la population: "C'est comparable à un hélicoptère de sauvetage, qui est moins contesté qu'un hélicoptère privé", a illustré Mme Wertheimer.

Drones autonomes en ligne de mire

Même si l'activité des drones de transport autonomes n'est pour l'instant pas rentable pour la Poste, celle-ci continuera à garder un ½il dessus. "De tels projets montrent qu'il existe des moyens de transport qui offrent une plus-value, mais ne sont pas encore rentables aujourd'hui", a déclaré la porte-parole.

Les drones électriques seraient par exemple avantageux dans les zones urbaines aux heures de pointe: ils y seraient plus rapides et plus écologiques que les services de messagerie en voiture.

Selon la porte-parole de la Poste, deux drones ont été exploités pendant le projet sur les sites de Zurich et de Lugano. Une exploitation test de deux semaines à Berne en juin 2018 n'a pas été poursuivie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Swiss Life optimiste sur la croissance helvétique

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Les exportations se sont révélées dynamiques au premier partiel, en particulier grâce aux produits pharmaceutiques, avant de chuter en avril et en mai, de sorte qu'une stagnation du PIB a été enregistré au deuxième trimestre. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le secteur privé fait preuve d'une bonne résilience dans un contexte géopolitique troublé. En 2025, le produit intérieur brut (PIB) devrait progresser de 1,1% et en 2026, de 1,8%, indiquent mercredi les économistes de Swiss Life.

Avec ces pronostics, Swiss Life affiche un plus grand optimisme que le consensus, qui cible une croissance de 1,0% en 2025 et 1,4% en 2026.

En partant du principe qu'aucune escalade dans la guerre commerciale n'ait lieu, une embellie conjoncturelle est attendue, portée par la consommation privée des ménages et l'activité de construction. De la même manière qu'après le choc du franc en 2015, qui a renforcé le pouvoir d'achat, la consommation des ménages devrait nettement contribuer à la croissance du PIB.

Les exportations se sont révélées dynamiques au premier partiel, en particulier grâce aux produits pharmaceutiques, avant de chuter en avril et en mai, de sorte qu'une stagnation du PIB a été enregistré au deuxième trimestre.

En raison des prix d'importation en baisse, une courte période de déflation est escomptée. Le conflit entre Israël et l'Iran mène toutefois à une forte hausse des prix finaux pour les produits pétroliers, ce qui aura une forte influence sur le renchérissement au cours des prochains mois. L'inflation est quant à elle attendue à 0,1% en 2025 et 0,5% en 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les entreprises estiment rester compétitives, malgré la pression

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Sans mesures substantielles, 32% des entreprises s'attendent à une détérioration de leur position concurrentielle au cours des trois prochaines années. Les grandes entreprises sont particulièrement exposées en cas d'inaction. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Deux tiers des entreprises suisses estiment que leur compétitivité est "bonne" ou "très bonne", selon une étude d'UBS. Mais elles relèvent également que la pression de la concurrence s'est nettement accentuée au cours des cinq dernières années.

Selon l'étude d'UBS parue mercredi, qui porte sur 805 entreprises suisses, 42% des sociétés interrogées jugent leur position par rapport à leurs concurrents "bonne", 25% même "très bonne". Seuls 6% estiment que leur compétitivité est "mauvaise" ou "très mauvaise".

Parmi les mauvaises évaluations, on retrouve une proportion particulièrement élevée d'entreprises industrielles et exportatrices. Cela s'explique par le fait qu'au moment de l'enquête, en avril 2025, la politique douanière de Donald Trump, la menace de conflits commerciaux et la force du franc pesaient particulièrement sur l'industrie exportatrice.

L'enquête de la grande banque montre également que la pression concurrentielle s'est nettement accrue pour les entreprises suisses au cours des cinq dernières années. Cette pression ne vient pas seulement de l'étranger, mais se fait également sentir sur le marché intérieur. Parmi les entreprises interrogées, 44% signalent une intensification de la concurrence en Suisse et 43% une augmentation de la pression concurrentielle venant des pays émergents.

Sans mesures substantielles, 32% des entreprises s'attendent à une détérioration de leur position concurrentielle au cours des trois prochaines années. Les grandes entreprises sont particulièrement exposées en cas d'inaction.

Les entreprises suisses espèrent notamment améliorer sensiblement leur position concurrentielle grâce à des investissements dans la recherche et le développement (R&D). Cela est particulièrement important pour les entreprises confrontées à des concurrents issus de pays émergents ou à bas salaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les faillites d'entreprises ont bondi au deuxième trimestre

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Par région, les cantons de Saint-Gall, Soleure et Bâle-Ville ont enregistré le plus grand nombre de faillites. À l'inverse, les dépôts de bilan ont diminué dans les cantons de Bâle-Campagne, Glaris, Obwald et Appenzell Rhodes-Extérieures. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Entre avril et juin, le nombre de faillites d'entreprises a augmenté de 26,6% par rapport à la même période de l'année précédente. Les secteurs de la construction et de la restauration sont particulièrement concernés.

Avec 444 ouvertures de procédures de faillite pendant la période sous revue, la construction est la branche la plus touchée, suivie par la restauration (327) et le commerce de détail (223), indique la société d'information financière Crif dans son étude périodique publiée mercredi.

Les plus fortes hausses en pourcentage ont été constatées dans la restauration (+55%), les services informatiques (+43,8%), ainsi que dans le domaine de l'entretien des bâtiments, de l'aménagement des jardins et des espaces verts (+40,9%).

Par région, les cantons de Saint-Gall, Soleure et Bâle-Ville ont enregistré le plus grand nombre de faillites. À l'inverse, les dépôts de bilan ont diminué dans les cantons de Bâle-Campagne, Glaris, Obwald et Appenzell Rhodes-Extérieures.

Par ailleurs, les créations d'entreprises ont connu un ralentissement, selon l'étude Crif. Au deuxième trimestre, 13'828 nouvelles sociétés ont été créées en Suisse, soit une légère hausse de 1,3% par rapport à la même période de l'année précédente.

Les cantons ayant enregistré le plus de nouvelles inscriptions sont Zurich (2592), Vaud (1241) et Genève (1160). Alors que Zurich a affiché une solide croissance de 5,5%, les créations d'entreprises ont reculé de 13,4% dans le canton de Vaud. Par secteur, les créations d'entreprises ont été les plus nombreuses dans le commerce de détail (1112), le conseil en entreprise (1070) et l'immobilier (1009).

Parallèlement, on constate une augmentation marquée des radiations. Entre avril et juin, 9257 entreprises ont été rayées du registre du commerce, ce qui représente une progression de 12,2%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Grève de contrôleurs aériens jeudi, nombreux vols annulés à Paris

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En raison de la grève, un quart des vols au départ ou à l'arrivée des grands aéroports parisiens seront annulés jeudi (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) française a demandé mardi aux compagnies aériennes de renoncer à un quart de leurs vols au départ ou à l'arrivée des grands aéroports parisiens jeudi, au premier jour d'une grève de contrôleurs aériens.

A l'orée des vacances scolaires d'été, ce mouvement social déclenché par les deuxième et troisième syndicats d'aiguilleurs du ciel, qui protestent notamment contre leur "sous-effectif structurel", affectera particulièrement les aéroports du sud de la France, la DGAC annonçant une réduction de moitié des programmes de vol à Nice, le troisième aéroport français, ainsi qu'à Bastia et Calvi, en Corse.

L'administration, qui cherche à mettre en adéquation le nombre de contrôleurs à leurs postes et les vols à gérer afin d'éviter des perturbations supplémentaires, a en outre réclamé des annulations pour 30% des vols au départ et à l'arrivée de Lyon, Marseille, Montpellier, Ajaccio et Figari, a-t-elle ajouté dans un communiqué.

Outre les liaisons aux aéroports parisiens de Paris-Charles-de-Gaulle et Orly, les deux premiers du pays, la DGAC a exigé des transporteurs qu'ils renoncent au quart de leurs vols à Beauvais, plateforme "low-cost" proche de la capitale où sont notamment basés des appareils de la compagnie irlandaise Ryanair.

"En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards importants sont à prévoir sur l'ensemble des aéroports français", a prévenu l'administration.

"Sous-effectif structurel"

Après deux réunions de "conciliation" infructueuses avec la DGAC, la dernière lundi, le deuxième syndicat d'aiguilleurs du ciel, l'UNSA-ICNA, a maintenu son appel à la grève jeudi et vendredi.

L'organisation syndicale, qui a rassemblé 17% des voix aux dernières élections professionnelles, a estimé que l'administration n'avait formulé "aucune réponse aux alertes transmises pourtant depuis des semaines", et cité parmi ses griefs un "sous-effectif structurel", des "projets techniques en échec" et un "management toxique".

"La DGAC reconnaît les difficultés liées à la situation de sous-effectif chronique, qui affectent la qualité du service rendu aux compagnies aériennes. C'est précisément pour y remédier qu'elle défend un plan de recrutement ambitieux, inscrit dans une stratégie pluriannuelle, afin de garantir un service performant et sécurisé", avait fait valoir l'administration la semaine dernière.

Celle-ci avait par ailleurs dit "regrette(r) profondément le choix de ces dates (du 3 et 4 juillet), qui correspondent aux jours les plus chargés de l'année, en raison des nombreux départs en vacances sur cette période".

L'UNSA-ICNA a été rejointe jeudi dernier dans ce mouvement par le troisième syndicat de contrôleurs, l'USAC-CGT (16% des suffrages), qui avait dénoncé lui aussi un "contexte social fortement dégradé" à la DGAC, mais appelé à la grève le 3 juillet seulement. "La DGAC ne semble pas avoir mesuré le niveau d'exaspération de ses agents", a fait valoir cette dernière organisation lundi.

Le premier syndicat de contrôleurs, le SNCTA (60% des voix), a indiqué à l'AFP ne pas appeler à la grève.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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