Rejoignez-nous

Économie

La restructuration de La Poste pas remise en cause (Cirillo)

Publié

,

le

Pas question de revenir en arrière, déclare le CEO de La Poste Roberto Cirillo. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Poste suisse poursuit comme prévu la réduction de son réseau, indépendamment des oppositions politiques. Les décisions prises s'inscrivent dans la stratégie de l'entreprise qui a été définie et qui reste valable, relève le dirtecteur général Roberto Cirillo.

Dans une interview au SonntagsBlick, M. Cirillo met en avant le principe de la sécurité du droit, qui implique de tenir le cap sans quoi il serait impossible de continuer le développement d'une société de cette taille, qui compte 46'000 employés. Il était interrogé en lien avec des interventions parlementaires demandant de renoncer à la restructuration, soumises au Parlement durant la session d'automne en cours.

Roberto Cirillo juge "juste et important" que la politique débatte de La Poste. Cependant, ajoute-t-il, les 170 bureaux de poste concernés par le redimensionnement ne "seront pas simplement supprimés", mais transformés en filiales gérées par des partenaires.

Au cours des quatre prochaines années, La Poste investira 100 millions de francs dans la modernisation de ses filiales et dans de nouveaux formats.

Comme annoncé en mai, l'entreprise s'apprête à supprimer environ un cinquième de ses bureaux de poste d'ici 2028. Dans quatre ans, elle disposera encore de 600 offices exploités en propre et de 2000 sites desservis partout en Suisse. Il n'y aura pas de licenciement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

FONGIT- De l'argent pour soutenir des projets de mobilité durable

Publié

le

La conseillère d'Etat Delphine Bachmann a qualifié l'arrivée de ce nouveau partenaire de la FONGIT "d'excellente nouvelle". (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Fondation genevoise pour l'innovation technologique (FONGIT) diversifie ses soutiens. Elle veut désormais accompagner des projets de start-up actives dans la mobilité durable. Elle s'appuie, pour ce faire, sur un nouveau partenaire financier: la Fondation Modus.

La Fondation Modus va désormais participer au soutien de projets en matière de mobilité durable, en collaboration avec le fonds d'innovation FONGIT, indiquent le département de l'économie et de l'emploi (DEE) et la FONGIT dans un communiqué publié lundi.

La Fondation Modus a été créée en 2023 à Genève. Elle est spécialisée dans le développement de projets qui favorisent l'essor de mobilités plus respectueuses de l'environnement, ayant la caractéristique de présenter une faible empreinte carbone.

La conseillère d'Etat Delphine Bachmann, responsable du DEE, s'est réjouie de la venue de ce partenaire. *L'arrivée d'un nouvel acteur dans le dispositif de la FONGIT s'inscrit dans notre volonté" d'ouvrir son fonds d'innovation à d'autres secteurs de l'économie, relève-t-elle, citée dans le communiqué.

Le fonds d'innovation FONGIT ne finançait, jusqu'à présent, qu'essentiellement des jeunes pousses actives dans la haute technologie, soit des entreprises de technologie médicale, de technologie de l'information, d'ingénierie ou encore centrées sur les sciences de la vie.

Numérique et durabilité

"Les projets dans le domaine du numérique et de la durabilité, qui contribueront à la transformation économique et sociale de Genève, sont notamment des thématiques que nous souhaitons soutenir à l'avenir", note Antonio Gambardella, directeur de la FONGIT.

La FONGIT a été le premier incubateur de start-up en Suisse. Elle est soutenue financièrement par l'Etat de Genève qui alimente notamment son fonds, lancé en 2021. En trois ans, le canton a investi un million de francs dans ce fonds.

Depuis sa création en 1991, la FONGIT a incubé plus de 400 jeunes entreprises prometteuses, dont 200 sont soutenues aujourd'hui. Ces start-up ont contribué à la création de plus de 1800 emplois dans le canton de Genève en levant plus de 900 millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Nobel d'économie: un trio de chercheurs distingué

Publié

le

Les trois chercheurs américains ont été distingués pour leurs travaux sur les causes fondamentales des inégaltés dans la distribution des richesses entre pays. (archive) (© KEYSTONE/AP/Christine Olsson)

Le prix Nobel d'économie, qui clôt la saison 2024, a récompensé lundi l'Américano-turc Daron Acemoglu et les Britanno-américains Simon Johnson et James A. Robinson pour leur recherche sur les différences de prospérité entre les nations.

Les chercheurs, tous les trois basés aux Etats-Unis, ont été distingués "pour leurs études sur les institutions et la façon dont elles affectent la prospérité", a exposé le jury dans ses attendus.

"Réduire les énormes différences de revenus entre les pays est l'un des plus grands défis de notre époque. Les lauréats ont montré l'importance des institutions pour y parvenir", a déclaré Jakob Svensson, président du comité du prix en sciences économiques, cité dans un communiqué.

"Les lauréats de cette année ont été les pionniers de nouvelles approches, à la fois empiriques et théoriques, qui ont fait progresser de manière significative notre compréhension des inégalités mondiales", a précisé M. Svensson devant la presse.

En examinant les différents systèmes politiques et économiques introduits par les colonisateurs européens, les trois économistes ont pu mettre en évidence un lien entre les institutions et la prospérité, indique le comité dans son communiqué.

M. Acemoglu, 57 ans, est professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), tout comme M. Johnson, 61 ans. M. Robinson, 64 ans, est professeur à l'université de Chicago.

"C'est un véritable choc et une nouvelle extraordinaire. Je vous remercie", a réagi M. Acemoglu, interrogé par le comité Nobel.

Seul à ne pas avoir été prévu dans le testament d'Alfred Nobel, le prix d'économie a été créé par la Banque centrale suédoise "à la mémoire" de l'inventeur.

Les lauréats reçoivent un chèque de 11 millions de couronnes (920'000 euros), à partager en cas de multiples gagnants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Économie

Allemagne: l'économie va encore reculer au troisième trimestre

Publié

le

L'Allemagne, dirigée par le chancelier Olaf Scholz, pourrait entrer en "récession technique" (archives). (© KEYSTONE/AP/Ebrahim Noroozi)

L'Allemagne, première économie d'Europe, devrait être entrée en récession technique au troisième trimestre, avec une deuxième baisse trimestrielle consécutive de son Produit intérieur brut (PIB), indique lundi le ministère de l'Economie.

"Le gouvernement fédéral s'attend à un nouveau léger recul (...) au troisième trimestre, ce qui, après la légère baisse du deuxième trimestre, pourrait correspondre à la définition d'une +récession technique+", selon un communiqué du ministère.

La phase de faiblesse économique "devrait probablement se poursuivre dans la seconde moitié de 2024, avant que la dynamique de croissance ne commence à s'accélérer progressivement l'année prochaine", ajoute le ministère.

La première estimation du PIB du troisième trimestre sera communiquée le 30 octobre.

Un nouveau recul s'inscrirait dans la logique du récent abaissement par Berlin de ses prévisions de croissance pour l'année. Le gouvernement anticipe désormais une contraction de 0,2% du PIB annuel au lieu d'une hausse de 0,3% prévue au printemps.

Le PIB de la première économie européenne s'était déjà contracté de 0,3% en 2023. Cela ferait donc deux années de suite de récession pour le pays.

L'économie allemande, qui a longtemps bénéficié d'une énergie bon marché grâce aux accords de livraison de gaz russe, et d'exportations dynamiques, notamment vers la Chine, continue de subir de plein fouet les effets de la guerre en Ukraine et de la faiblesse de la demande mondiale, nourrie par les tendances protectionnistes en Chine et aux Etats-Unis, ses grands partenaires.

Sur les mois de juin à août, la production manufacturière s'affiche en baisse de 1,3% et les commandes en recul de 5,8% en août ne présagent pas d'un rebond à venir.

Autre signe du marasme ambiant, les immatriculations de voitures sont en net recul et les consommateurs restreignent leur dépenses en craignant davantage pour leur emploi, dans un contexte de progression du taux de chômage et des faillites d'entreprises.

Après deux années consécutives de recul, le PIB allemand devrait toutefois croître de nouveau l'année prochaine, de 1,1%, puis de 1,6% en 2026, selon les nouvelles prévisions du gouvernement, jugées toutefois déjà trop optimistes par plusieurs instituts de conjoncture du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Économie

Nouvelle baisse de taux attendue cette semaine en zone euro

Publié

le

La Banque centrale européenne devrait procéder à un nouveau coup de rabot, alors que l'inflation ralentit nettement en Allemagne, en France et en Italie (archives). (© KEYSTONE/DPA/HENDRIK SCHMIDT)

La Banque centrale européenne s'oriente vers une nouvelle baisse de ses taux d'intérêt jeudi, les données récentes sur l'inflation étant rassurantes, tandis que l'inquiétude monte pour la croissance en zone euro.

Plusieurs membres du conseil des gouverneurs de l'institut monétaire de Francfort, dont les responsables des banques centrales allemande, Joachim Nagel, et française, François Villeroy de Galhau, ont envoyé ces derniers jours des signaux en ce sens.

"Une baisse est très probable" lors de la réunion de la BCE de jeudi, après une première baisse en juin, et une seconde en septembre, "et ça ne sera d'ailleurs pas la dernière", a dit le gouverneur de la Banque de France, en pointant vers une nouvelle baisse de 0,25 point de pourcentage.

Le taux de dépôt de la BCE, qui sert de référence pour les conditions de crédit dans l'économie, passerait ainsi à 3,25%.

"Je suis assez ouvert à l'idée de réfléchir à la possibilité de réaliser un nouveau pas sur les taux", a dit son homologue de la Bundesbank dans un podcast avec le média allemand Table Media.

"L'évolution de l'inflation fait partie des bonnes nouvelles, nous nous rapprochons clairement de notre objectif de 2% d'inflation" sur une base annuelle, a-t-il ajouté.

Revirement

Une baisse dès cette semaine, lors de la réunion de la BCE qui se tiendra à Ljubljana, en Slovénie, constituerait un revirement.

Il y a encore un mois les gardiens de l'euro restaient prudents sur le sujet, donnant le sentiment de vouloir attendre leur réunion de décembre, la dernière prévue cette année, pour agir.

Mais l'inflation a continué de ralentir en septembre, tombant à 1,8 %, sous le seuil des 2% pour la première fois en plus de trois ans.

Le ralentissement se voit surtout dans les grandes économies, en Allemagne (1,6 %), en France (1,2 %) et en Italie (0,7 %).

De plus, l'inflation sous-jacente, un indicateur très suivi qui exclut les prix volatils de l'énergie et de l'alimentation, a enregistré un recul à 2,7 % en glissement annuel, selon Eurostat.

Les évolutions actuelles des prix "renforcent notre confiance dans le fait que l'inflation reviendra à l'objectif en temps voulu" et cela sera "pris en compte lors de la prochaine réunion de politique monétaire" d'octobre, a déclaré la présidente de la BCE, Christine Lagarde, lors d'une audition remarquée fin septembre au Parlement européen.

Activité en berne

Le compte-rendu de la réunion de septembre de la BCE a également montré des inquiétudes sur la croissance en zone euro, une évolution de nature à réduire davantage l'inflation et donc favorable à un desserrement plus rapide de l'étau monétaire.

Le gouvernement allemand vient lui de revoir en baisse ses prévisions de croissance, tablant à nouveau sur une récession cette année dans la première économie européenne (recul de 0,2% du Produit intérieur brut) après une contraction de 0,3% en 2023.

Une baisse des taux apporterait un bol d'air aux ménages et aux entreprises, de nature à soutenir les crédits à la consommation, le marché de l'immobilier - actuellement atone - ou les investissements.

La BCE a fortement relevé ses taux dans le sillage de la reprise post Covid-19 puis de la guerre russe en Ukraine, qui a fait s'envoler les prix énergétiques. Cela s'est fait au prix toutefois d'un fort ralentissement de la croissance économique.

Elle va continuer à surveiller l'impact des tensions au Moyen-Orient, qui tendent à faire grimper les prix du pétrole. L'impact potentiel du dernier plan de relance chinois pourrait aussi stimuler la demande énergétique et donc affecter les prix.

Malgré ce contexte incertain, Frederik Ducrozet, chef économiste chez Pictet, prévoit deux baisses de taux en 2024 et quatre autres au premier semestre 2025, ce qui porterait le taux de référence de la BCE à 2,0%, un niveau considéré comme "neutre" pour l'économie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X