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Suisse

La Suisse vit à crédit sur le plan énergétique depuis mardi

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La Fondation suisse de l'énergie (SES) appelle à un développement massif des énergies renouvelables, en particulier de l'énergie solaire (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les ressources énergétiques indigènes de la Suisse ne suffisent cette année que jusqu'au 12 avril. Après cette date, la Suisse vivra pour ainsi dire à crédit jusqu'à la fin de l'année en dépendant de l'importation de pétrole, de gaz et d'uranium.

Le 12 avril marque la journée de l'indépendance énergétique de la Suisse en 2022, a indiqué la Fondation suisse de l'énergie (SES) dans un communiqué. Cette journée veut marquer la forte dépendance de la Suisse à l'étranger en matière d'approvisionnement énergétique.

Selon la SES, les trois quarts de l'énergie sont importés sur de longues distances, ce qui inclut tous les produits pétroliers, le gaz naturel et les combustibles nucléaires. Chaque année, 10 milliards de francs en moyenne sont transférés à l'étranger pour leur importation.

Le tournant énergétique offre toutefois la possibilité de renforcer l'indépendance énergétique de la Suisse, poursuit la SES.

Au cours des 20 dernières années, la Suisse a augmenté son indépendance énergétique d'environ 20% en 2001 à plus de 25% en 2019. En 2020, année de pandémie, le taux a grimpé à plus de 28%, une exception liée à une demande en énergie en baisse en raison de l'arrêt d'une partie de l'économie.

Pour un programme fédéral immédiat

Avec ce taux, la Suisse se situe dans la moyenne européenne. Mais d'autres pays font nettement mieux comme l'Estonie et l'Islande avec un niveau de près de 90% d'autosuffisance énergétique.

En raison de la guerre en Ukraine, la SES demande une mise en ½uvre plus rapide du tournant énergétique, avec pour objectif d'ici 2025 le report de la Journée de l'indépendance énergétique au début de l'été. Concrètement, le développement des énergies renouvelables doit être massivement accéléré, requiert la SES. Pour cela, il faut un programme fédéral immédiat et limité dans le temps.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Swiss Medical Network renonce à racheter la Clinique lucernoise

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La Clinique lucernoise reste propriété du groupe LUKS (archives). (© KEYSTONE/RENE RITLER)

Swiss Medical Network (SMN) renonce à racheter la Clinique lucernoise de Montana (LHM). Le groupe de cliniques privées a pris cette décision eu égard à la péjoration de la situation économique de LHM.

Fin septembre 2023, le groupe LUKS et le canton de Lucerne étaient parvenus à un accord avec Swiss Medical Network SA concernant la vente de la Clinique lucernoise de Montana (VS) et des terrains concernés appartenant au Canton.

En mai 2024, le Grand Conseil lucernois avait approuvé une modification de la loi cantonale sur les hôpitaux et la réaffectation des terrains du patrimoine administratif au patrimoine financier. Un acte nécessaire à la vente. Prévu cet automne, le transfert de la Clinique lucernoise à son nouveau propriétaire n’aura finalement donc pas lieu.

"La situation économique difficile de la clinique nous oblige à renoncer à l'intégration prévue", explique, dans un communiqué, le CEO du groupe SMN, Dino Cauzza. "Nous souhaitons toutefois poursuivre la collaboration existante avec LHM, qui demeure notre partenaire privilégié pour les besoins de rééducation de nos patients."

La renonciation se fait d'un commun accord et en concertation préalable avec le gouvernement lucernois respectivement les départements compétents du canton. "Nous regrettons que la vente ne se concrétise pas", admet le CEO du groupe LUKS, Benno Fuchs. "L'exploitation de LHM se poursuivra donc comme auparavant en tant que filiale du groupe LUKS et les terrains resteront la propriété du canton de Lucerne."

Le groupe LUKS et le canton de Lucerne vont maintenant examiner différents scénarios. Pour l'instant, rien ne change pour les patients de la clinique, ni pour les collaborateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les livraisons de ciment repartent à la baisse au 3e trimestre

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A la peine, l'industrie helvétique du ciment voit son salut dans une reprise de la construction d'infrastructures. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L'amorce d'embellie observée sur les six premiers mois de l'année par l'industrie suisse du ciment a fait long feu entre juillet et fin septembre. Les livraisons se sont contractées de 8% sur un an à 914'625 tonnes.

Cemsuisse soupçonne dans son compte-rendu périodique publié lundi la réticence persistante à investir dans la construction d'être à l'origine de cette dégradation de la marche des affaires. La faîtière perçoit toutefois des signes avant-coureurs d'une reprise, dans le domaine des infrastructures en particulier.

La ventilation de la demande n'a guère évolué, plus de 96% se concentrant sur les ciments considérés comme économes en émissions de dioxyde de carbone (CO2).

Un gros tiers des livraisons ont été acheminées par le rail et le reste par la route.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

FONGIT- De l'argent pour soutenir des projets de mobilité durable

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La conseillère d'Etat Delphine Bachmann a qualifié l'arrivée de ce nouveau partenaire de la FONGIT "d'excellente nouvelle". (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Fondation genevoise pour l'innovation technologique (FONGIT) diversifie ses soutiens. Elle veut désormais accompagner des projets de start-up actives dans la mobilité durable. Elle s'appuie, pour ce faire, sur un nouveau partenaire financier: la Fondation Modus.

La Fondation Modus va désormais participer au soutien de projets en matière de mobilité durable, en collaboration avec le fonds d'innovation FONGIT, indiquent le département de l'économie et de l'emploi (DEE) et la FONGIT dans un communiqué publié lundi.

La Fondation Modus a été créée en 2023 à Genève. Elle est spécialisée dans le développement de projets qui favorisent l'essor de mobilités plus respectueuses de l'environnement, ayant la caractéristique de présenter une faible empreinte carbone.

La conseillère d'Etat Delphine Bachmann, responsable du DEE, s'est réjouie de la venue de ce partenaire. *L'arrivée d'un nouvel acteur dans le dispositif de la FONGIT s'inscrit dans notre volonté" d'ouvrir son fonds d'innovation à d'autres secteurs de l'économie, relève-t-elle, citée dans le communiqué.

Le fonds d'innovation FONGIT ne finançait, jusqu'à présent, qu'essentiellement des jeunes pousses actives dans la haute technologie, soit des entreprises de technologie médicale, de technologie de l'information, d'ingénierie ou encore centrées sur les sciences de la vie.

Numérique et durabilité

"Les projets dans le domaine du numérique et de la durabilité, qui contribueront à la transformation économique et sociale de Genève, sont notamment des thématiques que nous souhaitons soutenir à l'avenir", note Antonio Gambardella, directeur de la FONGIT.

La FONGIT a été le premier incubateur de start-up en Suisse. Elle est soutenue financièrement par l'Etat de Genève qui alimente notamment son fonds, lancé en 2021. En trois ans, le canton a investi un million de francs dans ce fonds.

Depuis sa création en 1991, la FONGIT a incubé plus de 400 jeunes entreprises prometteuses, dont 200 sont soutenues aujourd'hui. Ces start-up ont contribué à la création de plus de 1800 emplois dans le canton de Genève en levant plus de 900 millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Application de la peine minimale en cas de délit de chauffard

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Le recourant avait dépassé de 88 km/h la vitesse autorisée sur autoroute (archives). (© KEYSTONE/SAMUEL GOLAY)

Le Tribunal fédéral confirme le prononcé de jours-amendes avec sursis - au lieu d'une peine minimale d'un an - pour un premier délit de chauffard. Une telle sanction est conforme à la marge de manoeuvre octroyée au juge par le législateur depuis octobre 2023.

En janvier 2023, un automobiliste tessinois a écopé d'une peine privative de liberté de 12 mois avec sursis et à une amende de 500 francs pour avoir dépassé de 88 km/h la vitesse autorisée sur autoroute. Lors de son procès en appel dix mois plus tard, les juges ont appliqué la nouvelle disposition de la loi sur la circulation routière entrée en vigueur entretemps et prononcé une peine pécuniaire de 180 jours-amendes avec sursis, assortie d'une amende de 1000 francs.

Saisi par le Ministère public, le Tribunal fédéral confirme cette sanction. Celle-ci correspond à la marge d'appréciation accordée par le législateur au juge: celui-ci n'est plus tenu de prononcer une peine minimale d'un an à condition que l'auteur n'ait pas été condamné pour des délits graves dans la décennie précédente.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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