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Suisse

Large alliance parlementaire en faveur de la loi sur l'e-ID

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Les représentants de six partis, de l'UDC à la gauche, ont plaidé en faveur de la loi sur l'identité électronique à Berne. (© Keystone/ANTHONY ANEX)

Une large alliance parlementaire a réaffirmé jeudi son soutien à la nouvelle loi sur l'identité électronique, soumise en votation le 28 septembre. Elle a souligné que la nouvelle e-ID repose sur une "infrastructure sûre, étatique et pionnière pour la Suisse".

Le groupe, composé d'élus UDC, PLR, du Centre, du PVL, du PS et des Vert-e-s, a insisté devant la presse à Berne sur l'unanimité que rencontre le projet témoignant de son "importance nationale". L'alliance parlementaire favorable au projet souligne dans un communiqué que l'identité électronique sera uniquement délivrée et gérée par la Confédération.

"En 2021, la population a clairement rejeté une e-ID privée. Nous avons pris ce mandat au sérieux. Le nouveau projet est 100% étatique, car délivrer passeports, cartes d’identité ou pièces d’identité numériques est une tâche régalienne", a déclaré le conseiller national Franz Grüter (UDC/LU).

Une e-ID sûre

"La Confédération garantit la sécurité et la protection des données, tout comme pour le passeport ou la carte d’identité, ce qui balaie les principales craintes", a ajouté le Lucernois.

Selon le principe de l'"identité souveraine", l'internaute pourra contrôler entièrement ses données. Celles-ci seront enregistrées de manière décentralisée et sûre sur son mobile, et non centralisée dans une banque de données de l'Etat, précise l'alliance dans un communiqué.

Le groupe assure également que "seules les informations absolument nécessaires seront partagées". Par ailleurs, l'utilisation de l'identité électronique est gratuite et facultative, les cartes d’identité ou passeports gardant leur valeur.

Accès facilité

Selon les défenseurs du projet, la nouvelle identité électronique donnera un accès "simple et universel" aux prestations des autorités. "Nous renforçons ainsi l’autodétermination numérique des citoyennes et citoyens, tout en créant la base pour d’importants instruments démocratiques, tels que la récolte électronique de signatures", a déclaré la conseillère nationale Min Li Marti (PS/ZH).

"L'identité électronique consolide l’égalité des chances dans toute la Suisse. Les démarches administratives seront aisément effectuées depuis la maison. C’est un grand avantage pour tout le monde, notamment pour les personnes vivant dans les régions périphériques ou limitées dans leurs mouvements", a ajouté le conseiller national Simon Stadler (Centre/UR).

Large soutien

Selon le conseiller national Marcel Dobler (PLR/SG), l'e-ID permet d'établir des "processus numériques sûrs" entre entreprises, clientèle et autorités. "Cela réduit la bureaucratie, accroît l’efficacité et renforce durablement la compétitivité de la Suisse", a-t-il affirmé.

Le groupe - qui va de la gauche à l'UDC - souligne que le projet bénéficie d'un large soutien des milieux politiques, économiques et scientifiques et de la société civile.

"Ce projet montre la voie. Elaboré lors d’un processus profondément collectif réunissant l’économie, la société civile et les milieux scientifiques, il établit des références complètement nouvelles pour protéger les données", a argumenté le conseiller national Gerhart Andrey (Vert-e-s/FR).

"La nouvelle e-ID montre comment la transformation numérique peut être conçue de manière non partisane dans l’intérêt de la population et des droits fondamentaux."

Contrôles en question

Pas moins de trois groupements ont lancé un référendum contre la nouvelle loi, au nom de la protection de la vie privée. La nouvelle identité électronique est notamment combattue par l'UDF, les jeunes UDC, les Amis de la Constitution et Aufrecht, rejoints par Intégrité numérique suisse, le nouveau parti issu d'une crise au sein du Parti pirate suisse.

Le comité "Loi sur l'e-ID non" affirme qu'il n'y a pas de véritable contrôle étatique, car la police fédérale (fedpol) ne peut pas émettre l'e-ID sans passer par des entreprises privées. Et la technologie n'est pas transparente.

Il déplore aussi une dépendance vis-à-vis des groupes technologiques et le risque d'une surveillance numérique. Selon les référendaires, les droits fondamentaux sont en danger. L'e-ID pourrait servir de base à un système de crédit social et rendre l'accès aux services dépendant du comportement. De plus, elle est discriminatoire, car certains services ne seraient alors accessibles qu'avec un e-ID.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le maire de Moutier salue l'aboutissement d'une formidable aventure

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Le maire de Moutier Marcel Winistoerfer a reçu des mains du ministre jurassien Stéphane Theurillat un tableau en bois représentant un Jura redessiné avec la commune de Moutier. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Ville de Moutier a lancé mercredi les festivités pour célébrer son transfert à minuit dans le canton du Jura. Lors de la partie officielle, son maire Marcel Winistoerfer a souligné le caractère historique de cet événement.

"Un demi-siècle après la création du canton du Jura, Moutier va le rejoindre. La ville retrouve sa patrie naturelle", a déclaré Marcel Winistoerfer devant quelque 300 personnes rassemblées devant l'Hôtel de Ville. "C'est une émotion intense et exceptionnelle qui nous est donnée de vivre".

Pour le maire autonomiste de la cité prévôtoise, l'histoire du pays s'enrichit d'une nouvelle page, riche en émotions et en aventures. L'élu a salué la ténacité et la persévérance de ceux qui ont permis ce transfert. "On ne va pas au paradis, ça viendra bien assez tôt, mais on va au Jura".

La conseillère fédérale jurassienne Elisabeth Baume-Schneider a assisté à l'événement à titre personnel. La soirée va se poursuivre avec un banquet, un cortège aux flambeaux et un spectacle son et lumière.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le bitcoin perd des plumes après une année 2025 difficile

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L'année se termine sur un repli pour la plus célèbre des cryptomonnaies (archives). (© KEYSTONE/MASSIMO PICCOLI)

Le bitcoin, principale cryptomonnaie, va finir une année 2025 mouvementée en repli après avoir tutoyé des sommets, rattrapé par les réalités politiques et économiques ainsi que les doutes entourant les valorisations dans l'intelligence artificielle.

Mercredi vers midi, le bitcoin progressait de 1,07% à 88'811 dollars. Sur un an, la devise électronique la plus connue a cependant reculé de 5,5%.

L'année a été mouvementée pour la cryptomonnaie. Après avoir démarré à 93'425 dollars début janvier, elle s'est effondrée début avril à 76'273 dollars après le choc du "Liberation day" américain qui avait affecté la plupart des marchés. Le bitcoin s'est par la suite ressaisi, grimpant continuellement jusqu'à atteindre un plus haut historique à 126'198 dollars début octobre. Cette envolée n'a cependant pas duré longtemps, le bitcoin reculant inexorablement jusqu'en fin d'année.

"Les doutes sur la durabilité des mouvements de cours et les incertitudes macroéconomiques ont rattrapé les investisseurs", a estimé Timo Emden. Selon l'analystes du cabinet de recherche éponyme, "les risques d'inflation, les tensions géopolitiques et les incertitudes au niveau de la politique monétaire ont calmé l'euphorie (des investisseurs) et augmenté la volatilité".

L'année 2025 a ainsi "confirmé le caractère spéculatif" du bitcoin, a souligné M. Emden.

Les experts de Trading Economics anticipent quant à eux un rebond de la devise numérique, qui devrait atteindre 98'179 dollars d'ici douze mois.

"Les récentes corrections représentent un cycle naturel et sain", le marché des cryptomonnaies devant "poursuivre une croissance robuste en 2026", a ajouté Ignacio Aguirre Franco de la plateforme Bitget. Selon ce dernier, le bitcoin pourrait grimper jusqu'à 150'000 dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Jeunesse et collégialité pour la photo 2026 du Conseil fédéral

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Les sept conseillers fédéraux et le chancelier de la Confédération n'ont pas été photographiés séparément. (© KEYSTONE/BUNDESKANZLEI/NATHAN BUGNIET, EILEEN FRAEFEL,)

La photo officielle 2026 du Conseil fédéral symbolise la collégialité du gouvernement et la confiance accordée à la jeune génération. Elle a été réalisée par quatre étudiants en photographie.

Guy Parmelin voulait pour cette photo une perspective empreinte de fraîcheur, celle de la nouvelle génération, écrit mercredi le Conseil fédéral. Le président de la Confédération a chargé le Centre d’enseignement professionnel de Vevey (CEPV) de réaliser le projet avec des étudiants de la filière de formation en photographie.

Au sein de cette filière, quatre jeunes ont été sélectionnés, chacun d’entre eux disposant de compétences spécifiques qui ont été utiles à l’équipe et au projet. Ils ont été encadrés par des enseignants de la conception jusqu'à la réalisation.

Les sept conseillers fédéraux et le chancelier de la Confédération n'ont pas été photographiés séparément, mais ensemble lors d'un shooting dans le Salon de la présidence. Sur la photo finale - résultat d'une superposition d'images - on peut cependant aussi apercevoir les quatre étudiants.

"Ils rendent ainsi transparent le processus d’élaboration tout en illustrant les différents aspects de leur travail créatif", peut-on lire dans le communiqué.

D'autres jeunes ont été mobilisés pour le projet. Des apprentis de la Chancellerie fédérale et du DEFR ont fait office de figurants durant la phase préparatoire et c’est un apprenti médiamaticien de la Chancellerie qui a réalisé la vidéo donnant un aperçu des coulisses de la production.

La photo officielle du Conseil fédéral a été imprimée à 35'000 exemplaires. Elle peut être téléchargée ou commandée sur le site www.admin.ch, qui propose aussi la vidéo consacrée à sa création.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La grippe continue de progresser en Suisse

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La période des Fêtes coïncide avec une hausse des cas de grippe (image symbolique). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La grippe saisonnière a continué de progresser en Suisse au cours de la semaine écoulée, qui coïncide avec la période des fêtes. Près d'un quart de cas en plus ont été signalés par rapport à la semaine précédente.

La semaine dernière, 31,90 cas confirmés en laboratoire pour 100'000 habitants ont été signalés en Suisse et au Liechtenstein, soit une hausse de 21,8% sur une semaine, indique mercredi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Cela correspond à environ 2900 cas confirmés.

Les taux d'incidence les plus élevés se trouvent dans les cantons de Bâle-Ville (59,59), Jura (53,45) et Schaffhouse (51,88). A l'inverse, les régions les plus préservées sont Obwald (5,04), Appenzell Rhodes-Intérieures (5,98) et Appenzell Rhodes-Extérieures (12,34).

Une porte-parole des Hôpitaux universitaires genevois (HUG) a signalé à Keystone-ATS un "niveau élevé" de personnes atteintes de grippe "déjà avant les Fêtes", même si le pic n'est pas encore atteint. Elle rappelle que des lits supplémentaires ont été ouverts avant les Fêtes et que les masques sont obligatoires dans les zones de soins depuis le 9 décembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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