Suisse
L'armée suisse doit disposer de 30 milliards pour 2025-2028
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L'armée suisse doit avoir rapidement plus de moyens à disposition. Le Conseil des Etats a soutenu lundi une hausse du plafond de dépenses de 4 milliards. Il veut compenser en réduisant la coopération au développement, contre l'avis du Conseil fédéral et de la gauche.
Au vu de la situation sécuritaire en Europe, le renforcement des capacités de défense de notre pays doit être réalisé rapidement, a dit pour la commission Andrea Gmür-Schönenberger (Centre/LU). Il faut se préparer au scénario du pire, comme le recommandent les services de renseignements un peu partout.
Le but est d'arriver à 1% du PIB de la Suisse d'ici 2030. L'armée ne peut pas défendre le pays si on attend 2035, comme le demande le Conseil fédéral, a critiqué Werner Salzmann (UDC/BE). "Tous les pays autour de nous augmentent leurs dépenses militaires, l'OTAN recommande 2% du PIB."
Couper dans la coopération
Comme le Conseil fédéral, la gauche a tenté en vain de s'y opposer. "Nous ne savons pas encore comment nous allons compenser ailleurs ces montants: l'agriculture, le trafic régional, la coopération internationale?", a lancé Mathias Zopfi (Vert-e-s/GL).
Le PLR avait dans son viseur la coopération internationale. Une proposition de dernière minute de Benjamin Mühlemann (PLR/GL) a demandé de compenser, sur les 4 milliards supplémentaires, à hauteur de 50% dans la coopération au développement, 35% dans les charges du personnel du Département de la défense, et 15% dans les charges du Groupement défense et d'armasuisse. "Une sorte de compromis", a avancé le Glaronnais, au grand dam de la gauche.
"Indécent"
Les enjeux ne concernent pas que la sécurité, a déploré Carlo Sommaruga (PS/GE). On risque de porter atteinte à la politique extérieure de la Suisse et à son image. Une telle réduction de l'aide au développement, de 2 milliards de francs, serait indécente.
Le Conseil fédéral s'y est opposé aussi, mais ne s'est pas exprimé sur le détail de la proposition. Au vote, le PLR, l'UDC et une petite moitié des voix centristes ont emporté la mise par 24 voix contre 18 et 3 abstentions.
Contre les drones
Le Conseil des Etats a encore ajouté un crédit d'engagement de 660 millions pour acquérir rapidement des moyens de défense sol-air de moyenne portée, par exemple contre des drones armés. Il faut combler rapidement une lacune, a expliqué pour la commission Andrea Gmür-Schönenberger (Centre/LU).
Cette commande pourra être faite lorsque les moyens seront disponibles, actuellement ce n'est pas le cas, a souligné la ministre de la défense Viola Amherd. En vain, à nouveau. Pour le reste, la Chambre a soutenu les demandes de crédits pour la période 2025-2028, pour un total de 4,9 milliards de francs. Le dossier passe au Conseil national.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Affluence record pour les Urbaines
Pour sa 29e édition, les Urbaines a réuni plus de 7500 personnes entre vendredi et dimanche, une affluence record selon le comité d'organisation. Le festival des expérimentations artistiques a programmé 44 propositions disséminées dans onze espaces à Lausanne, Renens et Chavannes.
Le festival a confirmé sa "vitalité" dans le paysage culturel suisse et international, "rassemblant des publics tant locaux qu'internationaux, avec une présence marquante des scènes anglo-saxonnes", relève lundi soir un communiqué.
La 30e édition des Urbaines est d'ores et déjà programmée du 4 au 6 décembre 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Chat Noir fait vibrer Genève depuis 40 ans
En décembre 1985, quatre amis d'enfance fondent un lieu de vie nocturne à Carouge. Devenu un club à rayonnement international, le Chat Noir célèbre son 40e anniversaire tout au long du mois de décembre, en rendant hommage aux différents formats qui ont fait sa patte.
Les artistes prévus pour décembre ont été choisis pour faire résonner les formats qui ont façonné le Chat Noir. Moncef Genoud y a déjà rappelé les premières années jazz samedi. Jean, nouvelle voix francophone, représentera les découvertes du Chat Noir vendredi, comme indiqué dans un communiqué. Enfin le groupe Blackats fera résonner ce lieu où il est né, à la suite de jam sessions carougeoises, le 19 décembre.
D'autres formats qui "racontent l'ouverture du Chat" sont également au programme: des open mic, des spectacles d'humour et des Drag shows, entre autres. Les Troubadours du Chaos y fêteront aussi leurs quinze ans, avec "40 impros pour les 40 ans".
Histoire de famille
Le club, connu internationalement, est fondé le 7 décembre 1985 par quatre amis d'enfance: Alain Gilliand, sa femme Catherine et son frère Pierre-Edmond, ainsi que Roland le Blévennec. Le lieu a ensuite été transformé tel qu'on le connaît aujourd'hui par Nathaniel Gilliand, fils du couple fondateur, Guillaume Noyer et Priscille Alber, qui avaient repris la programmation.
L'Association de Soutien à la Musique Vivante gère la partie artistique et promotionnelle depuis 1995 et organise 250 à 300 évènements par an. Le club se revendique comme une scène incontournable pour les artistes émergents, avec 80% des artistes programmés qui viennent du Grand Genève, et 90% qui sont en développement.
Louise Attaque, Clara Luciani, Gäel Faye ou encore Gad Elmaleh font partie des figures qui sont passées sur la scène du Chat Noir. Des artistes qui témoignent de la renommée et de l'éclectisme du lieu, à la fois restaurant, bar et club.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Régler la certification des formateurs de chiens d'assistance
La Confédération doit encadrer la formation et la certification des organisations formatrices de chiens d'assistance et d'alerte médicale. Le Conseil des Etats a tacitement adopté lundi une motion de Pascal Broulis (PLR/VD) en ce sens.
Actuellement, la Suisse ne dispose pas de cadre réglementaire spécifique en la matière, regrette le Vaudois. Comme la demande pour ces chiens augmente, de plus en plus de personnes se tournent vers cette spécialisation, souvent sans disposer des qualifications et de l'expertise requises.
Ainsi, l'absence de standards officiels permet à toute personne ou organisation de se proclamer "formatrice de chiens d'assistance" sans contrôle de compétences, de méthodes ou de résultats, selon M. Broulis. Cette situation génère une hétérogénéité préoccupante dans la qualité des prestations.
Le motionnaire critique aussi la sélection des bénéficiaires. Certaines organisations attribuent des chiens d'assistance à des personnes dont les besoins ne sont pas justifiés ou dont la capacité à gérer un chien de travail n'a pas été correctement évaluée.
Risques sécuritaires
Tout cela fait craindre des risques sécuritaires alors que ces chiens sont destinés à accompagner des personnes souffrant d'épilepsie, de diabète, de maladies neurodégénératives, de handicap physique ou de troubles du développement. C'est pourquoi M. Broulis demande une certification des organisations formatrices et des titres protégés pour les chiens d'assistance et d'alerte médicale.
Les critères devraient couvrir le processus dans son entier, selon le Vaudois. Et de citer sélection et formation des chiens, méthodes d'éducation respectueuses du bien-être animal, formation des éducateurs canins, évaluation et sélection des bénéficiaires ou encore suivi post-placement. Des sanctions doivent être envisagées en cas de non-respect.
Le Conseil fédéral était d'accord avec le texte. Le National doit encore se prononcer.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le National approuve une coupe dans la coopération internationale
Dans le cadre des débats sur le budget 2026, le Conseil national a approuvé lundi une coupe de 34,5 millions dans la coopération internationale. La gauche a tenté en vain de s'y opposer.
La coupe se répartit entre la coopération bilatérale (-6,3 millions) et les contributions à des organisations internationales (-28,2 millions).
La proposition du Conseil fédéral est déjà une proposition à la baisse, a souligné Tamara Funiciello (PS/BE). Et de relever qu'une bonne partie des recettes fiscales helvétiques viennent d'entreprises qui ont leur siège en Suisse mais qui sont actives dans des pays du Sud Global. Barbara Schaffner (PVL/ZH) a, elle, appelé ses collègues à être cohérents et à respecter la stratégie de coopération adoptée par le Parlement.
Le plénum a aussi approuvé la proposition de sa commission de transférer 24,3 millions des crédits de la coopération bilatérale vers la coopération économique. Le Conseil des Etats a validé un tel transfert pour 6 millions, mais n'a pas procédé à des coupes.
La gauche ne s'est pas seulement opposée aux coupes, elle a aussi plaidé pour des hausses de crédits et notamment pour utiliser la distribution extraordinaire de la Banque nationale suisse à cet effet. La stabilité mondiale est la première ligne de défense de la Suisse et la coopération internationale y contribue, a argué Cédric Wermuth (PS/AG), en vain.
Davantage de coupes refusées
L'UDC n'a pas eu plus de succès avec ses propositions de coupes supplémentaires. Le parti voulait notamment plafonner les fonds prévus pour le soutien à l'Ukraine à 100 millions (-33,7 millions). A quoi cela sert-il d'envoyer autant de moyens alors que l'on ne sait pas à quoi va ressembler la reconstruction, a demandé Lars Guggisberg (UDC/BE).
Le parti souhaitait aussi réduire la contribution de la Suisse en faveur de certains Etats membres de l'UE (-4,9 millions) et s'opposait à la hausse de 1,2 million de la contribution obligatoire de la Suisse au Conseil de l'Europe.
Dans le cadre du supplément au budget 2025, le National a aussi approuvé 50 millions de francs pour le Soudan. Le Conseil fédéral avait demandé cette aide supplémentaire au vu de la situation humanitaire catastrophique dans ce pays.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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