Économie
L'aversion au risque domine les marchés boursiers avant la Fed
La nervosité s'accentuait sur les marchés financiers lundi, face à des incertitudes à court terme concernant la politique monétaire et le plafond de la dette aux Etats-Unis ainsi que les craintes d'une contagion de la débâcle du géant immobilier Evergrande en Chine.
Les marchés avaient déjà privilégié la prudence en fin de semaine dernière et les prises de bénéfices se poursuivaient partout en Europe: vers 08H15 GMT, Paris perdait 2,37%, Londres -1,47% et Milan -2,20% Londres. En Suisse, l'indice vedette SMI perdait 1,6%.
La Bourse de Francfort, où 10 nouvelles sociétés débutaient leurs cotations au sein du DAX, qui passe à 40 valeurs, trébuchait de 2,13%.
Les marchés financiers en Chine continentale, Japon, Corée du Sud et Taïwan étaient fermés ce lundi en raison d'un jour férié.
Seule ouverte, la Bourse de Hong Kong a fini en baisse de plus de 3% en raison des menaces qui pèsent sur le géant chinois du secteur Evergrande, au bord de la faillite, et qui pourraient avoir des conséquences sur l'économie du pays.
"C'est une semaine particulièrement chargée qui attend les investisseurs avec en ligne de mire la réunion de la Réserve fédérale ainsi que le cas du géant chinois de l'immobilier Evergrande", observe Christopher Dembik, directeur stratégie et macroéconomie de Saxo Banque.
"Le mois de septembre est historiquement un mois compliqué pour les marchés, mais cette fois-ci les investisseurs apparaissent moins optimistes quant à ce changement à venir de politique de la Fed, du risque systémique en Chine et du ralentissement de la reprise économique, freinée par des cas grandissants d'infections au variant Delta", poursuit l'expert.
La banque centrale américaine ne devrait pas annoncer le lancement de la réduction progressive de son soutien monétaire mercredi mais attendre sa réunion de novembre, selon le point de vue dominant sur le marché.
Signe de l'aversion pour le risque, les taux d'intérêt à long terme, qui ont remonté un peu ces derniers jours sur le marché de la dette souveraine, se détendaient partout.
"Les préoccupations concernant le contexte réglementaire en Chine, la flambée des prix de l'énergie, le débat au sujet du caractère transitoire ou persistant de l'inflation, du ralentissement économique, la question de savoir si les banques centrales peuvent envisager un ralentissement de leur programme d'achats d'actifs sans faire de vagues sur les marchés rendent les investisseurs nerveux", récapitule Michael Hewson, analyste de CMC Markets.
Le marché est également "tourné vers la Chine et le dénouement de la crise du promoteur Evergrande qui fait face cette semaine à plusieurs échéances financières", note Sebastian Paris Horvitz, chez LBPAM.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
L'Euroairport de Bâle-Mulhouse à nouveau opérationnel
Le terminal des passagers de l'Euroairport de Bâle-Mulhouse a de nouveau été temporairement évacué mercredi soir. Les exploitants ont, comme dans les cas précédents, fait valoir des raisons de sécurité. Il s'agit de la cinquième évacuation de ce type cette année.
L'ordre d'évacuation du terminal a été donné vers 19h15, a déclaré une porte-parole de l'aéroport, interrogée par Keystone-ATS, sans donner d'informations sur les circonstances de l'évacuation.
Des centaines de passagers se sont ensuite précipités à l'extérieur, comme le montrent des photos publiées par différents médias. Les passagers auraient été informés d'une alerte à la bombe.
Vers 22 heures, la fermeture du terminal a été levée et le trafic aérien a repris progressivement, indique l'aéroport. Plusieurs avions ont décollé avec du retard dans la soirée.
Plusieurs fausses alertes à la bombe
C'est déjà la cinquième fois depuis le début de l'année que l'aéroport a été fermé pour des raisons de sécurité, à chaque fois pour de fausses alertes à la bombe.
En octobre 2023, quatre fausses menaces avaient été émises contre l'Euroairport en l'espace de sept jours. En France, pays dans lequel se trouve l'aéroport, des centaines de menaces de ce type ont été proférées l'an dernier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Le dossier des Celliers de Sion traité "correctement"
La procédure administrative ayant permis la construction de l'oenoparc Les Celliers de Sion a été "suivie de manière correcte", selon un rapport de la Cogest qui ne se prononce pas sur les aspects juridiques. Celle-ci s'était saisie du dossier, sévèrement critiqué.
Après l'audition de tous les acteurs impliqués et l'analyse de la procédure d'autorisation de construire, la commission de gestion (Cogest) du parlement valaisan estime "qu'aucun élément ne relève du pénal", indique mercredi à Keystone-ATS son président Christophe Claivaz. "L'affaire est classée avec la publication de ce rapport" qui sera discuté par le Grand Conseil en mai, ajoute-t-il.
Pour la Cogest, ce n'est pas tant la construction que l'exploitation de l'oenoparc qui a posé problème. Et cet aspect a été mis en conformité depuis.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les eurodéputés imposent un "devoir de vigilance" aux entreprises
Le Parlement européen a adopté mercredi une loi imposant un "devoir de vigilance" aux entreprises. Celles-ci devront veiller au respect de l'environnement et des droits humains dans leurs chaînes de production partout dans le monde.
Les eurodéputés ont approuvé ce texte par 374 voix contre 235,exactement onze ans après l'effondrement de l'usine textile Rana Plaza au Bangladesh. Ce drame avait mis en lumière l'absence de contrôle sur les conditions de travail dans les pays tiers.
Les entreprises concernées par cette loi seront tenues de prévenir, d'identifier et de remédier aux violations de droits humains et sociaux (travail des enfants, travail forcé, sécurité...) et dommages environnementaux (déforestation, pollution...) dans leurs chaînes de valeur partout dans le monde, y compris chez leurs fournisseurs, sous-traitants et filiales.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Contrôleurs aériens en France: un syndicat lève le préavis de grève
Le syndicat majoritaire chez les contrôleurs aériens français a annoncé mercredi la levée de son préavis de grève pour jeudi, un mouvement qui s'annonçait massivement suivi.
"Un accord a été trouvé, le SNCTA lève son préavis", a expliqué l'organisation dans un court message sur son site internet, à l'issue d'une conciliation de "dernière minute" dans la nuit de mardi à mercredi avec la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Contactée par l'AFP, l'administration n'a pas confirmé cette information dans l'immédiat.
Deux autres syndicats, l'Unsa Icna et l'Usac-CGT, avaient également appelé à la grève. Le SNCTA n'a pas communiqué de détails sur le protocole de sortie de crise. Il protestait contre les mesures d'accompagnement, notamment salariales, d'une refonte du contrôle aérien français.
La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) avait demandé aux compagnies de renoncer à une majorité de leurs vols jeudi.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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