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La Suisse renforce ses sanctions en lien avec la guerre en Ukraine

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Les sanctions prennent en compte l'aide humanitaire (image symbolique). (© KEYSTONE/AP/Andreea Alexandru)

La Suisse étoffe sa liste de sanctions liée à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, avec 206 personnes et organisations nouvelles. Au total, 874 personnes et 62 entreprises sont touchées. Des mesures plus strictes ont également été arrêtées à l'encontre du Bélarus.

Au total, 197 personnes physiques supplémentaires sont désormais visées par les restrictions financières et l’interdiction d’entrée et 9 nouvelles organisations sont soumises aux sanctions financières, a indiqué le Département fédéral de l'économie (DEFR) mercredi. Des oligarques et des hommes d’affaires puissants figurent sur la liste.

Leurs avoirs en Suisse devront être gelés et annoncés au Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO). La modification est entrée en vigueur de suite. La Suisse s’associe pleinement ainsi aux nouvelles mesures décidées par l’Union européenne (UE) concernant les personnes et organisations sanctionnées, publiées par le Conseil de l’UE mardi.

Abramovitch et Melnitchenko

Les deux oligarques russes Roman Abramovitch et Andreï Melnitchenko y figurent notamment. Les médias avancent qu'Andreï Melnitchenko réside à Saint-Mortiz (GR). Selon la liste des sanctions du SECO, il est le principal propriétaire du groupe d'engrais EuroChem et de l'entreprise de charbon Suek.

Ces deux entreprises ont déjà annoncé le retrait du milliardaire de leurs conseils d'administration respectifs et en tant que bénéficiaire. Andreï Melnitchenko ferait partie des hommes d'affaires russes les plus influents entretenant des relations étroites avec le Kremlin.

Son nom a été associé il y a quelques jours à un yacht d'une valeur estimée à 530 millions d'euros (517 millions de francs), bloqué en Italie. Selon son porte-parole, M. Melnitchenko veut se défendre contre les sanctions de l'UE.

Quant à Roman Abramovitch, il est propriétaire du club de football anglais de Chelsea et l'un des plus gros actionnaires du groupe sidérurgique Evraz. L'entreprise serait l'un des plus importants contribuables de Russie. La fortune d'Abramovitch est estimée à 7,2 milliards de dollars (6,7 milliards de francs) par le magazine américain Forbes.

Le milliardaire entretiendrait des relations étroites avec Vladimir Poutine et aurait ainsi un accès privilégié au président russe. Cette relation aurait contribué à ce que Roman Abramovitch puisse conserver sa fortune. De ce fait, il aurait profité des responsables de l'annexion de la Crimée et de la "déstabilisation de l'Ukraine".

Le Bélarus aussi

En même temps, le Conseil fédéral renforce les sanctions contre le Bélarus. Là aussi, la Suisse suit l'UE, qui a décidé de nouvelles mesures au début du mois. Le gouvernement explique sa décision par "la coresponsabilité du Bélarus dans les graves violations du droit international commises par la Russie en Ukraine" évoquée par Bruxelles.

Il s’agit avant tout de sanctions commerciales et financières, qui s’appuient en grande partie sur les mesures déjà décrétées par l’UE et la Suisse à l’encontre de la Russie. Elles tiennent compte des activités humanitaires. En particulier, les entrées existantes de 28 personnes et 26 entreprises et entités ont été mises à jour dans l'ordonnance.

Toute exportation de biens à double usage (biens utilisables à des fins civiles et militaires) vers le Bélarus est désormais interdite, indépendamment de l’utilisation finale prévue ou de l’utilisateur final.

Il en va de même de l’exportation de biens pouvant contribuer au renforcement militaire et technologique du Bélarus ou au développement du secteur de la défense et de la sécurité, tout comme de l’exportation de certaines machines. La fourniture d’une assistance technique, le courtage et l’octroi de moyens financiers en lien avec ces biens sont aussi proscrits.

Les interdictions d’importer en provenance du Bélarus sont étendues. Elles frappent dorénavant également les produits en bois, en caoutchouc ou en ciment ainsi que les produits sidérurgiques. Il est interdit de fournir un financement ou une aide financière publique pour commercer avec le Bélarus ou investir dans ce pays.

Protection S au Liechtenstein

D’autres mesures du domaine financier concernent les titres, les prêts et l’acceptation de dépôts. De même, les transactions avec la Banque centrale du Bélarus ne sont plus autorisées. Enfin, les banques biélorusses figurant sur une liste annexée à l'ordonnance sont exclues du réseau international de communication SWIFT.

Quatre jours après la Suisse, le Liechtenstein a activé mercredi un statut de protection S pour les réfugiés de guerre en provenance d'Ukraine. Dans la principauté, les réfugiés bénéficiant d'une protection temporaire obtiennent en grande partie les mêmes droits que les requérants d'asile et les personnes admises à titre provisoire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Des milliers de personnes manifestent en Suisse pour le climat

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A Berne, environ 1200 personnes ont défilé dans la vieille ville. (© Keystone/PETER SCHNEIDER)

Des milliers d'activistes sont descendus dans les rues de cinq villes suisses vendredi pour protester contre les infrastructures fossiles et les investissements nuisibles au climat. Les manifestations se tenaient dans le cadre de la Grève internationale du climat.

Malgré la pluie, quelque 5000 personnes, selon les organisateurs, ont participé aux manifestations pour la justice climatique qui étaient autorisées à Zurich, Berne, Lucerne, Aarau et Sion, a annoncé vendredi soir le mouvement de la Grève du climat. Les manifestants ont dénoncé en particulier le financement d'infrastructures fossiles par la Suisse.

Selon la police municipale, environ 600 personnes se sont rassemblées pour la manifestation à Zurich. Elles ont défilé pacifiquement de l'Helvetiaplatz à la Paradeplatz et retour. Les "Aînées pour le climat" étaient présentes aux côtés de nombreux jeunes, a observé sur place une journaliste de Keystone-ATS. La circulation en centre-ville a été fortement perturbée.

A Berne, environ 1200 personnes ont défilé dans la vieille ville. Un groupe de musique a joué lors de la manifestation finale sur la Place fédérale. A Lucerne, une soixantaine de personnes ont fait le tour de la ville à vélo.

Politique "inactive"

Le monde politique n'a pas les moyens de prendre les mesures de protection du climat nécessaires, a souligné la grève du climat de Berne. Et ce, bien que les conséquences du réchauffement climatique se fassent de plus en plus sentir, notamment dans le "Sud global". Dans le monde entier, incendies de forêt, inondations, sécheresses et autres catastrophes sont de plus en plus fréquents et dévastateurs.

En Suisse aussi la fin de l'ère fossile n'est pas en vue. Malgré une décision du Tribunal administratif fédéral contre la centrale de réserve de Birr (AG), le Conseil fédéral veut construire une autre centrale de réserve à énergie fossile. La grève du climat voit dans cette décision un "acte d'irresponsabilité". Elle exige la fin des combustibles fossiles et veut opérer un tournant énergétique socialement équitable.

Les banques continuent par ailleurs d'injecter de l'argent dans des "projets fossiles destructeurs", attisant ainsi la crise climatique, critiquent les activistes. En finançant des infrastructures fossiles existantes ou prévues à l'étranger, la place financière suisse provoque 20 fois plus d'émissions que l'ensemble de la Suisse, estiment-ils.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le FMI approuve le rapport "too big to fail" du Conseil fédéral

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L'approche suisse du "too big to fail" a trouvé un écho favorable auprès du FMI, dont la réunion de printemps se tient à Washington. (© Keystone/AP/JOSE LUIS MAGANA)

Le rapport du Conseil fédéral sur la crise de Credit Suisse et la thématique "too big to fail" a rencontré un écho favorable lors de la réunion de printemps du Fonds monétaire international (FMI). C'est ce qu'a déclaré Karin Keller-Sutter à Washington vendredi.

"Les mesures ont été jugées proportionnées", a déclaré la ministre des finances devant les médias. Elle a ajouté que ses collègues internationaux se sont montrés intéressés et ont identifié des lacunes dans leur propre législation, qui pourraient désormais être comblées.

"Nous voulons tirer les leçons de ce cas, car il est nécessaire, après les expériences que nous avons faites, de réexaminer de manière critique certaines normes internationales", a souligné la conseillère fédérale.

Elle a rappelé que le "régime too big to fail" est international et pas seulement une réglementation suisse. "Cela signifie qu'il faut collaborer au niveau international. Et j'ai très bien ressenti cette volonté", a noté la Saint-Galloise.

La Suisse veut s'engager activement dans le développement des règles internationales "too big to fail" afin de préserver les Etats et les contribuables des conséquences de la faillite d'une grande banque. Il s'agit de minimiser les risques juridiques liés à la liquidation d'un établissement d'importance systémique.

L'endettement des Etats inquiète

Un thème majeur de la réunion du FMI est l'endettement croissant des Etats dans un contexte de hausse des taux d'intérêt et de forte augmentation des dépenses de défense, a déclaré la ministre des finances. "Nous n'avons pas réussi à mener à bien les réformes structurelles nécessaires en période de taux d'intérêt négatifs ou nuls", a-t-elle souligné.

Le fort endettement et la persistance de taux d'intérêt élevés constituent un risque pour la stabilité financière, a ajouté la conseillère fédérale. Si la Suisse a déjà pu abaisser son taux directeur, elle le doit aussi à son statut de cas particulier. "Nous avons d'autres conditions: un faible endettement, une grande stabilité financière et une monnaie propre".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le feu ravage un appartement dans le quartier des Pâquis

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Le Service d'incendie et de secours (SIS) est intervenu avec 10 véhicules pour maîtriser ce feu d'appartement aux Pâquis (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Un incendie s'est déclaré vendredi, en fin d'après-midi, dans un appartement du quartier des Pâquis, à Genève. Le feu s'est propagé aux combles de l'immeuble. Les trois occupants du logement, incommodés par les fumées, ont été emmenés à l'hôpital.

Les locataires de l'appartement en feu, deux adultes et un enfant, se sont réfugiés sur le toit de l'immeuble. Ils ont été secourus et évacués grâce à une grande échelle, a indiqué le porte-parole du Service incendie et secours (SIS) de Genève, le lieutenant Nicolas Millot, confirmant une information de la Tribune de Genève.

Les pompiers sont intervenus avec 10 véhicules et 40 hommes. Outre les 3 occupants de l'appartement détruit par les flammes, les secours ont pris soin de 7 personnes, qui ont été contrôlées au nid de blessés qui avait été aménagé par le SIS. Une enquête de police a été ouverte pour déterminer les causes de l'incendie.

En début de soirée, vendredi, l'incendie était sous contrôle. Les pompiers ont démonté le toit du bâtiment pour dénicher d'éventuels foyers cachés qui auraient permis au feu de redémarrer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Temenos: Hindenburg Research défend son os

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Hindenburg Research indique envisager activement ses propres options d'action en justice. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Hindenburg Research revient à la charge vendredi contre l'éditeur genevois de logiciels bancaires Temenos et les auteurs du contre-rapport sur les accusations de pratiques douteuses formulées mi-février par le vendeur à découvert new-yorkais.

"Le concept de 'rapport indépendant' constitue un artefact intéressant du marché. Un rapport, mandaté par une société, financé par une société et affublé ironiquement du qualificatif 'indépendant'" assène la société américaine qui se présente elle-même comme un éboueur des marchés.

Sur le fonds, celle-ci considère dans sa nouvelle prise de position que ledit rapport indépendant ne fait que confirmer tacitement ses allégations d'entorses à l'orthodoxie comptable, notamment la pratique de rétrodatation de contrats pour pouvoir les intégrer dans les comptes du trimestre précédent.

Revenant sur les allégations de "d'interprétation et de déformation délibérée de faits", ainsi que de "graves et nombreuses erreurs probablement volontaires" formulées par l'actionnaire de référence de Temenos à son encontre, Hindenburg indique envisager activement ses propres options d'action en justice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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