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Économie

Le démantèlement de la centrale de Mühleberg, un travail de titan

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Des caisses remplies de matériaux s'empilent dans la salle des machines de la centrale atomique de Mühleberg. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le démantèlement de la centrale nucléaire de Mühleberg (BE) suit son cours mais le chemin est encore long jusqu'à la possible réaffectation du site, en 2034. A ce jour, 5400 tonnes de matériaux ont été évacuées, quatre ans après l'arrêt de la centrale.

Cette quantité représente environ un tiers de tout ce qui doit être transporté jusqu'au démantèlement complet, a appris Keystone-ATS auprès de BKW lors d'une visite sur place.

Un premier cap important a été franchi début septembre, avec la sortie des derniers éléments combustibles encore présents, qui sont désormais entreposés dans le centre intermédiaire de stockage (Zwilag) de Würenlingen, en Argovie.

L'évacuation de tous les éléments combustibles était la phase clé des travaux. Aujourd'hui, Mühleberg ne présente plus aucun risque sur le plan nucléaire, précise Urs Amherd, responsable de la stratégie nucléaire chez l'énergéticien BKW.

Il avait fallu cinq ans pour construire la centrale, de 1967 à 1972. Le démontage doit durer trois fois plus longtemps. Il occupe pas moins de 300 personnes, soit autant que lorsque la centrale, arrêtée en décembre 2019, était encore en activité.

Des mesures de sécurité strictes sont toujours observées. Pour entrer sur le site, il faut revêtir une combinaison de protection et porter un dosimètre qui mesure la radioactivité. Il faut aussi passer plusieurs contrôles de sécurité.

Un travail gigantesque

Chaque boulon doit être enlevé, nettoyé, mesuré, avant d'être évacué. Le démantèlement est un travail de titan, qui demande aussi beaucoup de minutie. Les caisses contenant les pièces démontées s'empilent partout dans la centrale.

Les spécialistes doivent faire le tri entre les matériaux actifs et le matériel contaminé. La première catégorie regroupe les matériaux rendus radioactifs par le rayonnement neutronique. Ces déchets radioactifs sont plongés dans un bassin rempli d'eau - un mètre d'eau permet de réduire la radiation d'un facteur mille - avant d'être acheminés au centre de stockage.

Les matériaux contaminés pour leur part ne sont pas radioactifs mais pollués après avoir été au contact de liquides ou de gaz contenant des particules radioactives. Il s'agit aussi de déchets radioactifs, mais le processus de traitement et de décontamination diffère de celui de la première catégorie de matériaux.

Amiante et colorants

Le démantèlement réserve parfois quelques surprises. Ainsi, les spécialistes ont trouvé de l'amiante en quantité supérieure à ce qui était prévu. Des colorants contenant du plomb disséminés dans toute la centrale ont également compliqué les travaux.

"Nous avons même dû changer nos combinaisons non pas à cause de la radioactivité mais des substances chimiques toxiques", a précisé Urs Amherd. Pas de quoi cependant rallonger les délais.

La centrale de Mühleberg est la première en Suisse à avoir été arrêtée. La décision a été prise en 2013 pour des raisons économiques. "Avec l'évolution actuelle du prix de l'électricité, on ne prendrait certainement plus aujourd'hui une telle décision", estime M. Amherd.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Documents juridiques liés aux Beatles vendus près de 11'000 euros

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Les documents juridiques qui évoquent notamment certains litiges entre les Beatles ont été vendus aux enchères. (© KEYSTONE/EPA/DAWSONS HANDOUT)

Des documents juridiques liés aux Beatles, qui avaient été oubliés dans un placard depuis les années 1970, ont été vendus près de 11'000 euros, a annoncé jeudi la maison de vente britannique Dawsons.

Principalement des copies de procès-verbaux des réunions d'un conseiller du groupe mythique et des assignations en justice, ils ont été acquis par un acheteur anonyme moyennant la somme de 9000 livres (10'900 euros).

Alors que les divergences créatives, la pression de la célébrité et la femme de John Lennon, Yoko Ono, ont été blâmées pour la rupture des "Fab Four", ces documents mettent en lumière les nombreuses batailles judiciaires qui ont pesé sur la vie du groupe.

Parmi elles, celle lancée par Paul McCartney contre la décision des autres membres d'engager Allen Klein comme manager, après la mort de Brian Epstein.

La question des redevances musicales et cinématographiques ainsi que l'incapacité de Klein à produire des comptes annuels pour l'administration fiscale sont aussi au coeur des questions qui ont déchiré le groupe, comme en attestent ces documents.

Le groupe avait annoncé sa rupture en 1970 même si le processus légal de séparation n'avait été finalisé qu'en 1974.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La BCE abaisse ses taux et anticipe une politique moins restrictive

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La Banque centrale européenne a abaissé ses prévisions de croissance pour 2024 à 2026 et d'inflation pour 2024 et 2025 (archives). (© KEYSTONE/DPA/DANIEL KARMANN)

La Banque centrale européenne a abaissé ses taux directeurs de 0,25 point jeudi, en réponse à une inflation proche de son objectif et une prévision de croissance revue en baisse.

L'institut de Francfort a en parallèle signalé qu'il va sortir du cadre restrictif de sa politique monétaire.

Cette nouvelle baisse de 0,25 point de pourcentage fait passer à 3,0% le taux de dépôt, qui sert de référence pour les conditions de crédit dans l'économie. Le processus de désinflation "est en bonne voie" mais s'accompagne d'"une reprise économique plus lente" qu'anticipé en septembre, estiment dans un communiqué les 25 membres du Conseil des gouverneurs de la BCE présidé par Christine Lagarde.

Avec cette troisième baisse d'affilée du loyer de l'argent, et la quatrième depuis juin, la BCE amplifie le tournant pris pour abaisser les coûts d'emprunt des ménages et entreprises. Ce cycle succède à une période de resserrement monétaire drastique pour faire face à l'inflation élevée, liée à la guerre en Ukraine et la reprise post-Covid.

C'est le scénario attendu par la majorité des observateurs qui a prévalu, les gardiens de l'euro renonçant à une baisse plus audacieuse des taux, de 0,5 point de pourcentage, face à la dégradation de la croissance et la baisse rapide de l'inflation. Les nouvelles projections économiques publiées jeudi par la BCE ont appuyé les décisions du jour: l'institut a abaissé ses prévisions de croissance pour 2024 à 2026 et d'inflation pour 2024 et 2025.

Si le calendrier de baisses de taux supplémentaires reste incertain, la BCE a néanmoins abandonné un passage clé de son communiqué sur ses décisions qui indiquait jusqu'alors que les taux devaient rester "restrictifs aussi longtemps que nécessaire" pour ramener l'inflation à l'objectif. A la place, il est indiqué qu'"avec le temps, l'atténuation progressive des effets de la politique monétaire restrictive devrait soutenir un redressement de la demande intérieure".

La reprise anticipée devrait s'appuyer "essentiellement sur la hausse des salaires réels", de bon augure pour la consommation des ménages, et sur "l'augmentation des investissements des entreprises", selon la BCE.

Crises politiques

Avant la BCE, la Banque nationale suisse (BNS) a de son côté créé la surprise en réduisant son taux directeur d'un demi-point de pourcentage pour le ramener à 0,50%, faisant valoir que "l'incertitude concernant les perspectives économiques s'est accrue durant ces derniers mois", selon un communiqué. La discussion entre gardiens de l'euro s'est déroulée avec en toile de fond les turbulences politiques qui traversent deux principales économies de la zone euro, l'Allemagne et la France, également susceptibles de freiner la croissance.

En attendant - probablement jeudi en soirée - la nomination d'un successeur au poste de Premier ministre après la chute du gouvernement Barnier, la France, économiquement fragilisée, est pour le moment sans budget pour 2025, avec un déficit public dérapant cette année à 6,1% du produit intérieur brut (PIB). Si la crise politique devait perdurer en France et ses conditions d'emprunt se dégrader trop, la BCE pourrait agir symboliquement via son Instrument de protection de la transmission, par des rachats de dette sur le marché, pour prévenir toute contagion à d'autres pays.

Mme Lagarde, ancienne locataire de Bercy, devrait être questionnée à ce sujet lors d'une conférence de presse débutant à 15h45. L'Allemagne est aussi en pleine période d'incertitude. Outre la crise industrielle qu'elle traverse, elle se dirige vers des élections anticipées en février, après l'effondrement de la coalition du chancelier social-démocrate Olaf Scholz en octobre.

Un retard dans la formation du futur gouvernement à Berlin compliquerait encore la reprise de la première économie européenne, fragilisée par un ralentissement industriel qui dure depuis deux ans et qui affecte déjà ses partenaires. Le retour imminent de Donald Trump à la Maison-Blanche inquiète par ailleurs, avec la mise en place d'une politique protectionniste qui pourrait freiner les exportations et donc la croissance de la zone euro.

Aux États-Unis, l'inflation s'est accélérée en novembre, à 2,7% en glissement annuel, alimentant les craintes de voir la courbe rester sur cette trajectoire. De quoi compliquer la tâche de la Banque centrale américaine (Fed) qui se réunit la semaine prochaine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

La BCE abaisse ses taux et anticipe une politique moins restrictive

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L'institut de Francfort amplifie le tournant pris pour abaisser les coûts d'emprunt des ménages et entreprises (archives). (© KEYSTONE/EPA DPA/BORIS ROESSLER)

La Banque centrale européenne a abaissé ses taux directeurs de 0,25 point jeudi, en réponse à une inflation proche de son objectif et une prévision de croissance revue en baisse. Elle a aussi signalé sa sortie du cadre restrictif de sa politique monétaire.

Cette nouvelle baisse de 0,25 point de pourcentage fait passer à 3,0% le taux de dépôt, qui sert de référence pour les conditions de crédit dans l'économie. Le processus de désinflation "est en bonne voie", mais s'accompagne d'"une reprise économique plus lente" qu'anticipé en septembre, estiment dans un communiqué les 25 membres du Conseil des gouverneurs de la BCE présidé par Christine Lagarde.

Avec cette troisième baisse d'affilée du loyer de l'argent, et la quatrième depuis juin, la BCE amplifie le tournant pris pour abaisser les coûts d'emprunt des ménages et entreprises. Ce cycle succède à une période de resserrement monétaire drastique pour faire face à l'inflation élevée, liée à la guerre en Ukraine et la reprise post-Covid.

C'est le scénario attendu par la majorité des observateurs qui a prévalu, les gardiens de l'euro renonçant à une baisse plus audacieuse des taux, de 0,5 point de pourcentage, face à la dégradation de la croissance et la baisse rapide de l'inflation. Les nouvelles projections économiques publiées jeudi par la BCE ont appuyé les décisions du jour: l'institut a abaissé ses prévisions de croissance pour 2024 à 2026 et d'inflation pour 2024 et 2025.

Si le calendrier de baisses de taux supplémentaires reste incertain, la BCE a néanmoins abandonné un passage clé de son communiqué sur ses décisions qui indiquait jusqu'alors que les taux devaient rester "restrictifs aussi longtemps que nécessaire" pour ramener l'inflation à l'objectif. A la place, il est indiqué qu'"avec le temps, l'atténuation progressive des effets de la politique monétaire restrictive devrait soutenir un redressement de la demande intérieure".

La reprise anticipée devrait s'appuyer "essentiellement sur la hausse des salaires réels", de bonne augure pour la consommation des ménages, et sur "l'augmentation des investissements des entreprises", selon la BCE.

Crises politiques

Avant la BCE, la Banque nationale suisse (BNS) a de son côté créé la surprise en réduisant son taux directeur d'un demi-point de pourcentage pour le ramener à 0,50%, faisant valoir que "l'incertitude concernant les perspectives économiques s'est accrue durant ces derniers mois", selon un communiqué. La discussion entre gardiens de l'euros s'est déroulée avec en toile de fond les turbulences politiques qui traversent deux principales économies de la zone euro, l'Allemagne et la France, également susceptibles de freiner la croissance.

En attendant - probablement jeudi en soirée - la nomination d'un successeur au poste de Premier ministre après la chute du gouvernement Barnier, la France, économiquement fragilisée, est pour le moment sans budget pour 2025, avec un déficit public dérapant cette année à 6,1% du produit intérieur brut (PIB). Si la crise politique devait perdurer en France et ses conditions d'emprunt se dégrader trop, la BCE pourrait agir symboliquement via son Instrument de protection de la transmission, par des rachats de dette sur le marché, pour prévenir toute contagion à d'autres pays.

Mme Lagarde, ancienne locataire de Bercy, devrait être questionnée à ce sujet lors d'une conférence de presse débutant à 15h45. L'Allemagne est aussi en pleine période d'incertitude. Outre la crise industrielle qu'elle traverse, elle se dirige vers des élections anticipées en février, après l'effondrement de la coalition du chancelier social-démocrate Olaf Scholz en octobre.

Un retard dans la formation du futur gouvernement à Berlin compliquerait encore la reprise de la première économie européenne, fragilisée par un ralentissement industriel qui dure depuis deux ans et qui affecte déjà ses partenaires. Le retour imminent de Donald Trump à la Maison-Blanche inquiète par ailleurs, avec la mise en place d'une politique protectionniste qui pourrait freiner les exportations et donc la croissance de la zone euro.

Aux États-Unis, l'inflation s'est accélérée en novembre, à 2,7% en glissement annuel, alimentant les craintes de voir la courbe rester sur cette trajectoire. De quoi compliquer la tâche de la Banque centrale américaine (Fed) qui se réunit la semaine prochaine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Nouveau plan de gestion des carrières adopté par le canton de Vaud

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Le Conseil d'Etat vaudois a adopté un nouveau programme de gestion des carrières qui recentrera ses efforts sur un nombre restreint de sites. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Conseil d’Etat vaudois a adopté son nouveau programme de gestion des carrières. Recentrant les efforts sur un nombre restreint de sites, il permet de couvrir les besoins du canton en matériaux minéraux sur quinze ans, tout en limitant les nuisances et l’impact environnemental des exploitations. Quatre nouvelles gravières sont prévues.

Le programme de gestion des carrières 2024 définit les sites prioritaires pour les futurs projets d’extraction dans le canton, afin d’assurer un approvisionnement durable en matériaux minéraux jusqu’à l’horizon 2040, indique le Conseil d'Etat jeudi dans un communiqué. Objectif: assurer la sécurité d’approvisionnement indigène, réduire les nuisances liées au transport et limiter les impacts environnementaux et leur externalisation hors du canton.

Si par le passé le canton misait sur un nombre de réserves de granulats sensiblement supérieur aux besoins, cette pratique a montré ses limites. Le Conseil d’Etat entend désormais éviter les surcapacités. Dans le programme 2024, il table en parallèle sur une réduction de la demande, posant un premier jalon vers une économie circulaire dans le domaine des matériaux de construction.

Information en continu

Sur la base des sites retenus, les projets devront faire l’objet d’études et d’une procédure d’autorisation complète avant qu’une décision ne soit prise quant à leur exploitation effective. Cette dernière sera conditionnée à une analyse environnementale approfondie et à la mise en ½uvre de mesures de compensation en faveur de la biodiversité et de la conservation d’espèces menacées.

Les parties concernées, incluant des représentants des riverains et des milieux associatifs, seront informées d’un projet au fur et à mesure de son développement avant qu’il ne soit mis formellement à l’enquête publique.

Dans cette nouvelle planification des gravières, la liste des sites classés en priorité 1 est réduite à 14, au lieu de 21. Ceux-ci représentent un potentiel total de 10,5 millions de m3 de granulats naturels jusqu’en 2040.

Lois révisées

Parmi les quatorze gisements envisagés, quatre seulement constitueraient de nouvelles gravières, le reste des sites priorisés étant des extensions d’exploitations existantes. Cinq des sites les plus importants en capacité combinent en outre la possibilité d’un raccordement au réseau ferroviaire. Le programme prévoit également de poursuivre l’exploitation lacustre qui produit environ 15% du granulat naturel indigène.

L’économie circulaire ne se limite toutefois pas à revoir l’approvisionnement en matières premières minérales, souligne le Conseil d'Etat. Elle sera également déclinée dans la révision de la Loi sur l’énergie et la prochaine révision de la Loi sur les déchets. Cette dernière fixera comme priorité la réutilisation et la valorisation des déchets sous forme de matière et introduira des mesures incitatives pour préserver les ressources.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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