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Suisse

Le National relance l'aide indirecte à la presse régionale

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Albert Rösti était farouchement opposé au projet mis sur la table jeudi. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Deux ans et demi après le rejet du train de mesures en faveur des médias, le National relance l'aide indirecte à la presse régionale. Il a accepté jeudi, par 126 voix contre 61, un projet pour aider la presse locale, mais a taillé dans l'aide à la presse associative.

Tous les députés ont déploré la situation actuelle de la presse, les annonces de coupes s'étant multipliées ces dernières semaines. Une réalité déjà largement décrite lundi par le rapporteur de commission Damien Cottier (PLR/NE). La presse n'est pas un bien de consommation comme les autres, a déclaré Jon Pult (PS/GR), rappelant son rôle de quatrième pouvoir dans la démocratie.

Le projet, issu d'une initiative parlementaire de Christine Bulliard-Marbach (Centre/FR), cible les petits médias locaux. Il comprend une aide supplémentaire de 45 millions de francs aux 50 millions versés chaque année par la Confédération pour l'aide indirecte à la presse.

Les députés ont toutefois jugé inutile de maintenir l'aide de 20 milllions pour la presse associative, déjà inscrite dans la loi. Ils ont ainsi, par 94 voix contre 91, validé une proposition du groupe PLR, visant à compenser le montant débloqué pour la presse locale.

Aide limitée dans le temps

L'aide est limitée à sept ans et il est attendu des médias qu'ils profitent de ce délai pour investir dans un nouveau modèle d'affaires. Un point important pour le Centre, le PLR et les Vert'libéraux, qui ont insisté sur l'importance de trouver un modèle d'avenir dans ce laps de temps. Le Conseil fédéral voyait lui un danger dans le fait d'imposer une date butoir, tandis que l'UDC estimait que ce n'était pas à l'Etat de sauver la presse.

Le National a adopté dans la foulée deux motions. La première prévoit une aide aux médias électroniques proposant des contenus journalistiques, indépendante du canal de diffusion et du modèle commercial. La seconde concerne la suppression de la concurrence déloyale de l'aide à la presse associative et des fondations. Le dossier part au Conseil des Etats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Lausanne

Finance vaudoise: résolution de l'UDC écartée

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Le Grand Conseil vaudois a écarté mardi une résolution demandant le gel des charges dans le budget 2026 de l'Etat (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

L'UDC n'est pas parvenue mardi au Grand Conseil à faire passer une résolution demandant de "geler" la croissance des charges de l'Etat de Vaud. Les abstentions de nombreux PLR expliquent l'échec de ce texte, avant tout symbolique puisqu'il ne s'agissait que d'un souhait adressé au Conseil d'Etat.

Initiée par Fabrice Moscheni, la résolution demandait précisément que les charges de l'Etat de Vaud dans le budget 2026 soient inférieures ou égales à celles du budget 2025. Rappelant la situation précaire des finances vaudoises, l'élu UDC a jugé que le canton dépensait "beaucoup trop" et qu'il fallait mettre un terme à cette "croissance mirobolante des charges", lesquelles augmentent plus rapidement que la population.

Il a pris l'exemple du Conseil d'Etat fribourgeois, qui a annoncé ce printemps un vaste programme d'économies.

Plusieurs autres députés de droite ont abondé dans le même sens, critiquant notamment une politique sociale "trop généreuse", notamment en matière de subsides à l'assurance maladie. Toutefois, l'inapplicabilité de cette résolution, qui serait "impossible" à mettre en oeuvre déjà pour le budget 2026, a entraîné plusieurs abstentions dans les rangs PLR et des Vert'libéraux.

A gauche en revanche, les députés ont voté en bloc contre cette résolution. Ils ont notamment critiqué la volonté de l'UDC d'exiger des "coupes massives", mais sans dire précisément où il fallait tailler. Plusieurs élus de gauche ont aussi souligné que, selon eux, les problèmes financiers de l'Etat ne venaient pas des charges, mais des revenus, et plus précisément des baisses d'impôts accordées ces dernières années.

Au vote, la résolution a été refusée par 58 voix, contre 48 avis favorables et 31 abstentions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Le municipal morgien Laurent Pellegrino quitte le PLR

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L'antenne morgienne du PLR traverse des remous en ce début d'été (image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le municipal de la Ville de Morges (VD) Laurent Pellegrino, en charge de la cohésion sociale, du logement et de la sécurité, a quitté le PLR avec effet immédiat pour siéger en tant qu'indépendant. L'antenne locale du parti a dit "prendre acte, avec regret" de ce choix.

"Cette décision résulte des discussions et travaux en cours du comité en vue de la préparation des prochaines élections communales", écrit le PLR Ville de Morges, mardi dans un communiqué. Un comité de sélection est en cours. Il proposera les candidats PLR lors d'une assemblée générale extraordinaire après la pause estivale, précise le document.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Corruption: la Suisse doit mieux protéger les lanceurs d'alerte

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La Suisse doit mieux protéger les lanceurs d'alerte, demande l'OCDE. (photo prétexte) (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La Suisse doit absolument renforcer sa contribution à la lutte contre la corruption. Comme l'OCDE lui demande depuis 20 ans, elle doit mieux protéger les lanceurs d'alerte et augmenter le plafond des amendes aux entreprises coupables.

Après une visite de suivi à Berne, le Groupe de travail de l’OCDE sur la corruption reconnaît le rôle actif de la Suisse dans la poursuite des cas de corruption transnationale, notamment grâce à l’engagement du MPC et des autorités cantonales. Mais il souligne l’importance pour la Suisse d’adopter deux réformes législatives essentielles.

Il s'agit de mettre en place un cadre juridique pour la protection des lanceurs d’alerte dans le secteur privé et d'augmenter le plafond des amendes applicables aux entreprises reconnues coupables de corruption d’agents publics étrangers. "Ces mises en oeuvre que nous demandons depuis 20 ans à Berne sont cruciales dans la lutte contre la corruption", a déclaré mardi devant la presse Kathlin Roussel, présidente du groupe de travail éponyme de l'OCDE.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Dix magasins Do it + Garden ont trouvé des repreneurs

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À compter du 1er septembre 2025, Obi acquerra auprès de la coopérative Migros Lucerne les deux magasins Do it + Garden de Stans, dans le canton de Nidwald, et de Steinhausen, dans le canton de Zou (archives)., (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Dix magasins Do it + Garden, sur les 31 que compte l'enseigne de Migros, ont trouvé un repreneur. Des négociations pour d'autres points de vente sont encore en cours. Si aucun accord n'est trouvé, ils fermeront définitivement leurs portes d'ici la fin du mois.

À compter du 1er septembre 2025, Obi acquerra auprès de la coopérative Migros Lucerne les deux magasins Do it + Garden de Stans, dans le canton de Nidwald, et de Steinhausen, dans le canton de Zoug, indique un communiqué du groupe de bricolage allemand paru récemment. Tous les employés seront conservés.

Comme annoncé en février, Obi a déjà repris les Do it + Garden de Carouge, dans le canton de Genève, et de Nyon, dans le canton de Vaud. Les deux magasins rouvriront leurs portes en octobre prochain sous les couleurs de leur nouveau propriétaire.

Les sites de Steinhausen et de Stans resteront ouverts sous la bannière Do it + Garden jusqu'au 28 juin. Après d'importants travaux de rénovation, ils rouvriront leurs portes fin octobre.

"Six autres filiales ont également trouvé des repreneurs", explique un porte-parole du géant orange à l'agence AWP mardi, sans donner plus de détails. Les négociations avec des acteurs du secteur du bricolage pour certains autres magasins sont encore en cours. "Ce travail de recherche de repreneurs éventuels est de la responsabilité des coopératives régionales", précise le porte-parole.

Si aucun repreneur n'est trouvé, les magasins restants, parmi les 31 que compte l'enseigne, fermeront définitivement leurs portes d'ici fin juin. "Nous ne pourrons communiquer sur le résultat final du processus qu'à la mi-juillet", relève le porte-parole.

Les solutions trouvées pour les employés

Sur les 466 collaborateurs que comptent les Do it + Garden, 192 seront repris par les nouveaux propriétaires. Environ 200 autres ont trouvé une solution de reclassement, soit au sein du groupe Migros, soit à l'extérieur, selon le porte-parole. "Actuellement, 58 collaborateurs sont encore en recherche d'une solution externe. Ces chiffres évoluent au fur et à mesure que des solutions sont trouvées", explique-t-il.

Par ailleurs, des solutions ont été trouvées pour l'ensemble des 42 apprentis. "Vingt-et-un apprentis en première et deuxième année de formation pourront finir leur apprentissage, soit chez Migros, soit dans d'autres entreprises. Et les vingt-et-un apprentis en troisième année finiront leur apprentissage fin juin chez Do it + Garden", détaille le porte-parole de Migros.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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