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Suisse

Trente millions de francs pour le dossier électronique du patient

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Le dossier électronique du patient doit aller de l'avant, a décidé le National (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le dossier électronique du patient (DEP) doit aller de l'avant et il faut assurer son financement. Au grand dam de l'UDC et des Vert-e-s, le National a accepté jeudi l'enveloppe gouvernementale de 30 millions de francs.

A l'avenir, tous les professionnels de la santé devront utiliser le dossier électronique du patient, aussi bien à l'hôpital que dans les cabinets médicaux ou les pharmacies. Mais cette révision complète de la loi durera plusieurs années. Un soutien financier transitoire doit donc entrer en vigueur fin 2024 afin d'encourager la diffusion du DEP.

"La numérisation de notre système de santé est urgente", a déclaré pour la commission Benjamin Roduit (Centre/VS). "Nous utilisons déjà nos smartphones tous les jours pour gérer notre quotidien", a relevé son co-rapporteur Andri Silberschmidt (PLR/ZH).

Malgré des finances fédérales tendues, l'enveloppe doit être approuvée "au vu de sa contribution importante à la réduction des coûts de la santé", a encore avancé M. Roduit. Le budget est sous pression, a contré Thomas de Courten (UDC/BL).

Et d'estimer que "rien n'est clair" encore sur le projet. "Le DEP est un patient aux soins intensifs à qui on va mettre une perfusion de 30 millions alors qu'on ne sait toujours pas de quoi il souffre", a-t-il illustré. Seul son parti était fondamentalement opposé. Les Vert-e-s critiquent le système actuel et demandent une uniformisation.

Aller plus loin

La Chambre du peuple est allée plus loin que le gouvernement, afin de favoriser la diffusion du DEP. Les fournisseurs de prestations doivent être obligés de s’affilier à une communauté ou à une communauté de référence certifiée.

Les fournisseurs de prestations qui ne s’y soumettraient pas s’exposeraient à des sanctions. Benjamin Roduit a critiqué toute "présence passive si on veut avancer". Un délai transitoire d’un an est prévu, à compter de l’entrée en vigueur de la révision.

Le National a en outre décidé que la liberté des patients de choisir une communauté de référence soit inscrite dans la disposition relative au consentement. Les aides financières de la Confédération et des cantons doivent être allouées indépendamment de la communauté de référence choisie.

De plus, des aides financières doivent être allouées pour améliorer l’utilisation des dossiers existants et promouvoir l’intégration des fournisseurs de prestations. Le ministre de la santé Alain Berset a demandé de ne pas compliquer les critères d'octroi des aides financières. Sans succès.

En revanche, la durée de validité des dispositions relatives au financement transitoire doit être limitée à cinq ans. Le dossier passe au Conseil des Etats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Vaud

Le vainqueur du Tour de Romandie devrait être connu à Leysin

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Le vainqueur du TdR devrait être connu à l'issue de l'étape-reine de samedi (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Zinal, Thyon, Villars-sur-Ollon... Les ascensions finales de l'étape-reine du Tour de Romandie font souvent figure de juge de paix du classement général.

Cela devrait être une nouvelle fois le cas samedi à Leysin, une habituée de l'épreuve.

C'est en effet la 7e fois qu'une étape de la boucle romande se terminera sur les hauteurs d'Aigle. La dernière arrivée dans la station vaudoise remonte à 2017, également lors de la 4e étape du samedi. Simon Yates s'était alors imposé dans un sprint à deux devant Richie Porte et endossé le maillot jaune, mais il l'avait rendu à l'Australien le lendemain après le contre-la-montre final.

Lors de la dernière édition, l'autre jumeau Yates, Adam, avait pour sa part conservé son bien après l'avoir dérobé à son coéquipier Juan Ayuso à Thyon lors de l'étape-reine. L'homme qui enfilera la tunique jaune sur le podium samedi devrait selon toute vraisemblance lui aussi la conserver jusqu'au terme du Tour, dimanche à Vernier.

"Un autre défi pour les organismes"

Mathias Frank connaît bien les pentes du Tour de Romandie. L'ancien grimpeur suisse, retraité depuis 2021 et désormais directeur sportif de la formation Swiss Cycling, a pris onze fois le départ du TdR durant sa carrière. "Ces ascensions sont différentes de celles des grands tours, elles sont généralement plus courtes et aussi plus fraîches. C'est un tout autre défi pour les organismes", témoigne celui qui avait terminé 8e du Tour de France 2015.

L'arrivée à Leysin, le Lucernois l'a vécue. Mais ce n'est pas celle qui l'a le plus marqué. "Je retiens plutôt celle de Villars-sur-Ollon, par où nous sommes souvent passés, et aussi lors de certains contre-la-montre. C'est l'ascension qui représente le Tour de Romandie à mes yeux et qui est aussi devenue un rendez-vous du Tour de Suisse", dit-il.

Quant à celles qu'il préférait éviter quand il parcourait les routes romandes au sein du peloton, Mathias Frank n'hésite pas à citer Thyon, théâtre d'arrivées souvent dantesques. "Pour le coup, celle-ci est très longue et très dure (réd: 20 km à 7,6% de moyenne). L'année dernière, j'étais bien content d'être au chaud dans la voiture sans devoir la faire à vélo", rigole-t-il.

"Imposer un tempo élevé"

Samedi, la météo et la pente seront plus clémentes. "La montée de Leysin n'est pas trop raide et plutôt roulante (14 km à 6% de moyenne). C'est possible de rester dans les roues pendant un long moment, mais cela dépendra du rythme imposé en tête de peloton. Celui qui voudra faire la différence devra mettre son équipe devant et imposer un tempo élevé", analyse Mathias Frank.

Reste à savoir si la décision se fera lors de l'ascension finale, ou si des premières manoeuvres auront lieu plus tôt dans la journée, comme dans la montée d'Ovronnaz, plus courte et intense (9 km à 9%). Son placement à 100 km de la ligne d'arrivée paraît toutefois trop lointain pour que des favoris s'essaient à partir à l'attaque.

Le scénario devrait en revanche être différent de celui de la 2e étape, où un gros peloton s'est présenté au pied des Marécottes, à la poursuite de cinq fuyards. Le groupe des favoris devrait être bien moins garni à Aigle, au pied de la dernière difficulté du jour, et du Tour.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Olympic pour un sextuplé

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Massagno et Ballard défient Olympic et Kazadi dès samedi en finale des play-off (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Olympic vise un sixième titre national consécutif.

Les Fribourgeois partent avec les faveurs du pronostic face à Massagno dans une finale des play-off de SBL qui démarre samedi.

Vainqueur de la phase préliminaire avec une seule défaite au compteur et six victoires de plus que son dauphin Massagno, sacré en Coupe de la Ligue puis en Coupe de Suisse, Olympic vit une première saison remarquable sous la houlette de Thibaut Petit. Mais seul un sacre en championnat la rendra parfaite.

Le technicien belge a pour l'heure repris là où son prédécesseur Petar Aleksic s'était arrêté l'an dernier, avec une domination sans partage. Ou presque: Olympic a entamé sa saison en Suisse sur un échec en SuperCoupe face à... Massagno, qui allait ensuite infliger aux Fribourgeois leur seule défaite de la phase préliminaire.

Ce duel est d'ailleurs le dernier en date entre les deux équipes, qui se sont aussi affrontées en demi-finale de SBL Cup cette saison. Massagno s'est imposé 90-76 le 17 février grâce notamment aux 16 points, 8 rebonds et 4 assists d'Isaiah Williams. Depuis, les deux formations n'ont subi qu'une seule défaite en championnat.

Olympic et Massagno ont conclu la saison régulière en trombe, avant de s'imposer 3-0 au 1er tour des play-off face respectivement à Nyon et à Pully Lausanne. Fribourgeois et Tessinois ont ensuite tous deux perdu un match en quart de finale, où ils étaient opposés aux Lions de Genève et à Union Neuchâtel.

Les frères Mladjan en mission

La profondeur de banc des Fribourgeois, si précieuse sur la scène nationale, pourrait à nouveau faire pencher la balance. Thibaut Petit s'appuie sur un trio helvétique Kazadi-Jurkovic-Cotture parfaitement rodé, ainsi que sur un Eric Nottage percutant (11,9 points, 5,4 assists et 4,7 rebonds par match en play-off).

Le coach tessinois Robbi Gubitosa, qui avait mené le club à son premier trophée la saison passée (SBL Cup 2022/23), compte quant à lui notamment sur deux hommes en mission. Les frères Dusan (37 ans) et Marko Mladjan (31 ans) espèrent en effet toujours offrir un premier titre national à leur club de coeur.

Un remake

Le temps presse pour eux. Mais il semble ne pas avoir d'emprise: l'aîné tourne à 16,4 points par match dans ces play-off, avec 41,3 % de réussite à 3 points, le cadet à 11 points de moyenne. Avec le duo Clanton/Ballard dans la raquette, le "supporting cast" semble par ailleurs mieux armé qu'en 2022/23.

Les deux équipes se retrouvent pour la troisième fois dans les séries finales depuis que les frères Mladjan sont revenus à Massagno à l'été 2019. Battus 2-0 en demi-finale en 2021, les Tessinois s'étaient inclinés 3-1 en finale en 2023, un an après un cuisant échec en demi-finale face à Neuchâtel. Leur heure a-t-elle sonné?

Tout n'est cependant pas rose du côté de Massagno à l'heure d'entamer cette finale. Disqualifié mardi à Neuchâtel, Marko Mladjan sera suspendu au moins pour l'acte I samedi, apprend-on dans La Liberté. Quant au meneur Yuri Solca, il est sur la touche en raison d'une blessure à un genou.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Sion vise une 15e finale de Coupe, de préférence face au SFC

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Tholot et le FC Sion espèrent que la magie de la Coupe va opérer à Tourbillon samedi (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Après une longue attente de 13 ans, la finale de la Coupe de Suisse du 2 juin sera-t-elle à nouveau romande ?

A Sion et à Genève, la perspective de retrouver son meilleur ennemi au Wankdorf fait tourner les têtes.

Samedi, ce sont ainsi 15'000 spectateurs qui se presseront à Tourbillon pour le grand défi du FC Sion. L'équipe qui n'a gagné qu'un point sur douze face à FC Thoune en Challenge League affronte sans doute la meilleure formation de Suisse du moment. Le FC Lugano vient, en effet, de cueillir 25 points sur 27 en Super League. Avec le retour des blessés et un Renato Steffen qui s'est imposé comme le grand patron de son onze, Mattia Croci-Torti a bâti une équipe qui peut vraiment viser le doublé cette saison.

Rien donc ne devrait s'opposer à la présence de Lugano en finale de la Coupe de Suisse pour la troisième année consécutive. Sauf que tout peut se produire à Tourbillon avec un FC Sion qui a été capable de marcher sur les Young Boys il y a deux mois en quart de finale. Après la défaite 1-0 à Thoune lundi, Christian Constantin a poussé son traditionnel coup de gueule présidentiel pour inciter ses joueurs et le public à se dépasser.

Sion devra emballer le match

L'unique chance du FC Sion sera d'emballer le match, de contraindre les Luganais à sortir de leur zone de confort. Si la rencontre n'épouse pas une sorte de scénario improbable, on voit mal comment les Sédunois pourraient signer l'exploit. Leur défense concède bien trop d'occasions.

Redoutables dans le jeu de rupture, les Luganais sauront trouver les espaces pour punir l'adversaire. Mais Christian Constantin et son entraîneur Didier Tholot veulent croire que la magie de la Coupe peut opérer une fois de plus. Qu'une quinzième finale, face à Winterthour ou à Servette, sera au bout de la nuit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Finale des play-off: Un premier puck de titre pour le "Z"

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Le LHC de Geoff Ward n'a plus le droit à l'erreur face aux Zurich Lions (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le titre de champion de Suisse 2023/2024 pourrait être attribué samedi en fin de soirée.

Battu 3-0 jeudi sur la glace des Zurich Lions, Lausanne est en effet dos au mur, mené 3-2 en finale des play-off de National League.

Le LHC a jusqu'ici toujours su répondre présent à domicile, s'imposant à deux reprises en terre vaudoise pour égaliser à 1-1 puis à 2-2 dans la série. Il n'a plus été battu sur sa glace depuis le quart de finale face à Davos, qui avait même gagné deux fois à Lausanne pour prendre notamment l'avantage 3-2.

Les hommes du coach Geoff Ward avaient parfaitement su réagir face aux Grisons, dominant l'acte VI 5-2 à Davos avant de gagner le match no 7 sur le score de 3-0. Mais la pression sera évidemment plus forte samedi soir dès 20h, Zurich bénéficiant d'une première occasion de décrocher le 10e titre national de son histoire.

Le "Z" a décroché un succès probant jeudi, son portier Simon Hrubec ayant signé un blanchissage deux jours après avoir commis deux erreurs fatales dans l'acte IV. Dominés en début de match, les joueurs de Marc Crawford ont forcé la décision en marquant deux buts en l'espace de 51 secondes au deuxième tiers.

Les stars zurichoises Sven Andrighetto et Denis Malgin sont pourtant restées "muettes", alors que leurs coéquipiers Rudolfs Balcers et Yannick Weber sont sortis sur blessure. Mais le "Z" est bien en mission, deux ans après avoir été battu 4-3 par Zoug dans une finale dont les Zurichois avaient gagné les trois premiers matches.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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