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Le PS exige une nouvelle stratégie globale

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Pour la coprésidente du Parti socialiste Mattea Meyer, les décisions des autorités face au coronavirus ne suffisent pas. (©KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Cantons et Confédération doivent élaborer d'ici la fin de l'année une stratégie globale de protection de la santé plus efficace, demande le Parti socialiste. Il exige également que les mesures d'aide économie restent accessibles durant toute la durée de la crise.

Mesures qui varient d'un canton à l'autre, personnel soignant épuisé et PME désécurisées par les changements des politiques d'aide ponctuelles: le PS a exigé mardi à Berne un changement de cap de la part des autorités dans leur gestion des conséquences sanitaires et économiques de la pandémie de coronavirus.

"Il faut éviter un yo-yo décisionnel d'une vague à l'autre", a résumé devant les médias le président du groupe socialiste aux Chambres fédérales Roger Nordmann.

Si la Suisse a plutôt bien traversé la première vague sous la conduite du Conseil fédéral, on ne peut pas en dire autant pour la seconde sous la conduite des cantons, a constaté Mattea Meyer. La coprésidente du PS a pointé du doigt la résistance de certains hôpitaux qui craignaient une baisse de leur chiffre d’affaires en cas d'accueil des patients d’autres cantons infectés par le coronavirus.

Comme la pandémie va durer encore durer plusieurs mois, voire plusieurs années, le PS estime que la Confédération et les cantons doivent adopter d’ici fin décembre un système à niveaux. Il devra fonctionner dès les alertes précoces et prendre des mesures anti-contagions en cas de montée en puissance. Des standards minimaux contraignants pour les cantons en matière de traçage des contacts doivent aussi être fixés.

Le coprésident du parti Cédric Wermuth a insisté la nécessité d'une solidarité intercantonale dans le domaine hospitalier en cas de surcharges des capacités. Un mécanisme doit être adopté par les cantons et la Confédération. Enfin, les contrôles des plans de protection au travail, à améliorer, doivent être renforcés.

Davantage de stabilité

Dans le domaine de l'économie, le PS demande des critères clairs et stables d’octroi pour prévenir les incertitudes. Les acteurs économiques doivent pouvoir compter sur une certaine sécurité de planification.

En cas de chômage partiel, les 4000 premiers francs doivent être couverts à 100%. De nombreux secteurs avec des bas revenus sont fortement touchés par la crise. Les personnes ayant des revenus irréguliers et atypiques doivent avoir accès aux allocations perte de gain.

Les socialistes demandent également le maintien de prestations étendues de l'assurance-chômage pour les personnes en fin de droit. "Ces gens n'ont aucune chance de trouver un emploi dans la situation actuelle", a souligné M. Nordmann.

Pour les employeurs, le PS veut une couverture complète des cotisations sociales par l’indemnité de chômage partiel, l’allègement partiel des loyers commerciaux et son extension en fonction de la situation actuelle. Quant aux mesures pour cas de rigueur, elles doivent orientées vers des contributions à fonds perdus pour les frais fixes non couverts. Toutes ces mesures doivent être mises en oeuvre sur une base nationale.

Cynisme

Sur le volet sanitaire, il est urgent de réduire la charge de travail du personnel de santé qui travaille dans les hôpitaux et les EMS. Le PS demande une augmentation d’environ 5% du budget consacré au personnel de santé dans tous les cantons et dans les grandes villes et communes.

"Laisser l’épidémie s’étendre massivement en se disant que le personnel soignant arrivera bien à s’occuper des malades est cynique", a considéré M. Nordmann. Parallèlement, les socialistes exigent qu'une prime unique soit versée pour le personnel soignant. Ce geste permettrait de remotiver le personnel médico-social et reconnaître ses efforts.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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