Coronavirus
Le secteur touristique veut préparer l'hiver
La saison hivernale 2020/2021, qui sera marquée par des mesures anti-coronavirus, inquiète les milieux touristiques. Leurs représentants ont rencontré lundi à Berne une délégation du Conseil fédéral, menée par la présidente Simonetta Sommaruga.
C'est la troisième fois que les organisations touristiques rencontrent le Conseil fédéral depuis le début de la crise. La discussion, à laquelle ont aussi participé le ministre de l'économie Guy Parmelin et le ministre de la santé Alain Berset, a porté sur la saison de ski, mais aussi sur un soutien financier aux exploitants qui se trouvent dans une situation difficile depuis le début de la crise du Covid-19.
A l'issue de la rencontre, la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga a déclaré que le tourisme est une branche très touchée par la crise: "La situation économique de beaucoup de gens qui travaillent dans le tourisme est difficile". Le Conseil fédéral a déjà beaucoup fait et pris des mesures, a-t-elle rappelé.
"Un échange"
Le sommet de lundi n'est pas là pour prendre des décisions, faute de compétence: "C'est l'occasion de s'échanger sur les soucis, les besoins et de voir ce que la Confédération peut faire, peut-être avec les cantons".
Il est important d'avoir un taux d'infection au Covid-19 bas, afin d'avoir une situation sanitaire aussi stable que possible. "Se sentir sûr dans ce pays est une bonne condition pour le tourisme, pour les gens qui veulent venir en Suisse". En vue de cet autome ou de l'hiver, le Conseil fédéral va continuer à dire à la population de passer ses vacances en Suisse, a ajouté Mme Sommaruga.
Dans un communiqué, l'Alliance du tourisme a souligné qu'elle s'est prononcée lors de la rencontre contre des obstacles supplémentaires et en faveur de l'ouverture des frontières.
Ces derniers mois, l'industrie du tourisme a assumé ses responsabilités, affirme-t-elle. Les plans de protection mis au point déploient leurs effets et ont fait la preuve de leur efficacité durant l'été. Afin que la saison d'automne et d'hiver se déroule convenablement, l'Alliance du tourisme estime qu'il est essentiel de n’être soumis à aucune nouvelle restriction.
Liste des pays à risque critiquée
Un autre point important est la liberté de voyager: l’évolution constante des listes de risques et des restrictions de voyage prenant la forme de quarantaines obligatoires à l'entrée ont un impact négatif sur le tourisme suisse. C’est pourquoi l'Alliance a plaidé en faveur de l’ouverture des frontières, en particulier dans l’espace européen, pour autant que cela soit possible sur le plan épidémiologique.
Dans un document de position, l'Alliance a présenté différentes mesures pour soutenir le tourisme suisse. En substance, elle demande un soutien financier supplémentaire pour les entreprises qui ont connu des difficultés financières malgré de nombreuses années d'activité économique saine.
Cela comprend, entre autres, une prolongation de l'indemnisation du chômage partiel pour les salariés travaillant de façon irrégulière ou avec des contrats à durée déterminée, ainsi que l’adoption rapide de dispositions complémentaires à la loi sur les cautionnements solidaires Covid-19, par exemple la renonciation totale ou partielle au remboursement des prêts d'urgence dans les cas de rigueur.
40 millions pour le tourisme
Les Chambres fédérales ont approuvé une aide pour le tourisme à hauteur de 40 millions de francs. Elle servira à financer des campagnes de promotion sur la période 2020-2022.
Le secteur touristique est fortement impacté par la crise. Il a dû attendre début juin pour voir un assouplissement substantiel des restrictions. Au premier semestre, les nuitées hôtelières ont chuté de près de 50% pour atteindre un total de 9,9 millions. Avec une baisse de 60%, la chute a été encore plus marquée pour les séjours des visiteurs étrangers.
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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