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Économie

Le taux de chômage s'est maintenu à moins de 2% en octobre

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Le marché suisse de l'emploi est resté robuste en octobre. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La hausse cosmétique du nombre de personnes inscrites auprès des Offices régionaux de placement (ORP) n'a pas entamé la santé du marché de l'emploi helvétique en octobre. Le taux de chômage, corrigé des variations saisonnières, est demeuré stable à 1,9%.

Sur un an, le nombre de chômeurs a chuté de près d'un quart ou de 27'097 personnes, détaille lundi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) dans son point de situation mensuel.

Le taux de désoccupation s'inscrit dans le cadre des attentes moyennes des économistes consultés par l'agence AWP, qui oscillaient dans un étroit couloir de 1,9% à 2,0%.

En glissement séquentiel, le chômage chez les jeunes de 15 à 24 ans s'est affaissé de 7,2% pour concerner un peu moins de 8700 personnes. Le chômage chez les plus de cinquante ans par contre s'est enrobé de 0,8% pour représenter 27'394 personnes.

Les cantons latins s'inscrivent tous au-dessus de la moyenne nationale, Fribourg et le Valais faisant avec un taux de chômage de 2,0% figure de premiers de classe. Les rangs du fond restent occupés par Genève (3,8%), derrière le Jura (3,4%) et le canton de Vaud (3,1%).

Neuchâtel et le Jura remettent les pendules à l'heure ___

Si les variations sur un mois demeurent cosmétiques, l'évolution sur douze ou 24 mois est parfois marquante. Le Jura est ainsi passé d'un taux de 4,9 il y a un an à 3,4%, quand Neuchâtel affiche désormais 2,7% contre 4,8% en octobre 2020.

"Le taux de chômage avait grimpé de manière singulière dans l'horlogerie pendant la crise sanitaire, touchant tout particulièrement les cantons du Jura et de Neuchâtel", a rappelé en téléconférence Boris Zürcher, chef de la Direction du travail au sein du Seco. Neuchâtel présente en outre l'évolution la plus réjouissante au regard à la période prépandémique également, quand le taux de chômage flirtait avec les 4%.

L'ensemble des demandeurs d'emploi inscrits atteignait fin octobre 160'094 individus, soit 695 de plus qu'un mois auparavant. Sur les 62'889 places vacantes signalées aux ORP, 49'563 étaient soumises à obligation d'annonce en raison d'un taux de chômage supérieur à 5% dans les catégories professionnelles concernées.

Le chômage partiel touchait au mois d'août - dernière période pour laquelle des données sont disponibles - 1595 personnes, soit 397 de moins qu'en juillet. Le nombre d'entreprises ayant eu recours à de telles mesures s'est replié d'un tiers à 236, tandis que celui des heures travaillées perdues s'est contracté d'un dixième à 85'105 heures.

En août toujours, 2266 personnes ont épuisé leur droit aux prestations de l'assurance-chômage.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Record de vente pour "l'émeraude de l'Aga Khan" chez Christie's

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La broche avait déjà fait partie de la première édition de la vente "Magnificent Jewels" de Christie's le 1er mai 1969. (archives) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Une rare émeraude carrée de 37 carats montée en broche par la maison Cartier pour l'Aga Khan s'est adjugée pour 8.859.865 dollars mardi chez Christie's à Genève, un montant record aux enchères pour ce genre de pierre précieuse, a indiqué la maison de vente.

La broche, sertie de 20 diamants taille marquise, que le prince avait commandé à Cartier en 1960 et offert à son épouse Nina Dyer, a ravi le titre mondial à un bijou de la maison Bulgari, qui le détenait depuis 2011.

Cette pièce, qui comme le bijou de Cartier peut aussi se porter en pendentif, avait été offerte par Richard Burton à Elizabeth Taylor en guise de cadeau de fiançailles.

L'émeraude de 23,44 carats, elle aussi sertie de diamants, s'était vendue pour 6.578.500 dollars lors de la dispersion par Christie's à New York d'une partie de la mythique collection de bijoux de l'une des plus grandes stars d'Hollywood.

La broche qui a été adjugée mardi sur les bords du Léman avait déjà fait partie de la première édition de la vente "Magnificent Jewels" de Christie's le 1er mai 1969, dans le cadre de la collection de Nina Dyer.

C'est le bijoutier Van Cleef & Arpels qui avait alors acheté ce bijou d'exception.

Quelques années plus tard, la broche est passée aux mains de Harry Winston, le joailler américain surnommé "le roi du diamant".

Max Fawcett, chef du département bijouterie de Christie's à Genève avait prédit que le bijou séduirait les amateurs.

"Les émeraudes sont en vogue actuellement et celle-ci coche toutes les cases", selon le spécialiste sur le site de la maison de vente, ajoutant qu'une émeraude de cette qualité n'apparaît pour une vente "que tous les cinq ou six ans".

L'émeraude "est extrêmement fine et plate, ce qui fait qu'elle ressemble à une pierre de 50 carats", explique M. Fawcett.

"Les pierres plates ont cependant tendance à perdre leur couleur au centre, mais celle-ci est d'un vert complètement uniforme", s'émerveille t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le taux de chômage repart à la hausse au Royaume-Uni

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Après plusieurs mois de baisse, le taux de chômage est reparti à la hausse au Royaume-Uni. (archive) (© KEYSTONE/EPA/KERIM OKTEN)

Après plusieurs mois de baisse, le taux de chômage est reparti à la hausse au Royaume-Uni lors des trois mois terminés en septembre, à 4,3% contre 4% à fin août, a annoncé mardi l'Office national des statistiques (ONS).

La hausse est plus importante qu'attendue par les économistes et montre une détente du marché du travail, tout comme le ralentissement de la croissance des salaires hors bonus (+4,8% sur la période), selon le rapport mensuel sur l'emploi de l'ONS.

En termes réels, c'est-à-dire une fois l'effet de l'inflation pris en compte, la hausse des revenus est stable, à 2,7%, pour les trois mois achevés en septembre.

Le nombre d'emplois vacants a quant à lui continué de baisser pour la période d'août à octobre, selon d'autres données publiées mardi par l'ONS.

"Le marché du travail, qui était extrêmement tendu, s'est assoupli, les employeurs embauchant moins de personnel que prévu (...) et le chômage s'affichant en hausse", résume Sarah Coles, analyste chez Hargreaves Lansdown.

Ces chiffres sont scrutés de près par la Banque d'Angleterre (BoE), qui veille à la stabilité des prix et voit notamment la croissance des salaires comme un indicateur de pressions inflationnistes.

La BoE avait relevé son taux directeur depuis fin 2021 pour lutter contre une envolée de l'inflation, se traduisant pour les particuliers comme les entreprises britanniques par des coûts du crédit plus chers (notamment les crédits immobiliers).

Elle l'a cependant abaissé d'un quart de point, pour la deuxième fois de l'année, l'inflation étant revenue dans les clous - tout en disant craindre que le budget d'automne du gouvernement travailliste n'accroisse de nouveau les pressions inflationnistes.

De fait, ce budget présenté fin octobre "prévoyait des augmentations des salaires du secteur public et du salaire minimum", rappelle Mme Coles pour qui les salaires continueront probablement de monter "pendant un certain temps".

Mais cela n'aura qu'un temps, ajoute l'analyste, qui estime qu'à partir de 2026 des hausses des cotisations patronales annoncées dans la même présentation budgétaire pourraient au contraire freiner les hausses salariales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Compromis en vue au Parlement pour changer l'imposition du logement

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La commission compétente du Conseil des Etats est favorable à un impôt foncier spécial sur les résidences secondaires (illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La taxe sur la valeur locative, y compris pour les résidences secondaires, devrait être supprimée. La commission compétente du Conseil des Etats se rallie au National pour revoir complètement le système d'imposition du logement, après des années de surplace.

Selon le Conseil national, la valeur locative doit être supprimée, à la fois pour le logement principal occupé par le propriétaire et pour les résidences secondaires. En contrepartie, les frais d'entretien ne seraient plus déductibles et les intérêts passifs plus que partiellement.

A l'origine, le Conseil des Etats ne voulait pas inclure les résidences secondaires. Le dossier s'est embourbé au Parlement. Désormais, dans un esprit de compromis, la commission de l'économie des Etats accepte le changement de système par 9 voix contre 4, annoncent mardi les services du Parlement.

A la condition que les cantons aient la possibilité de prélever un impôt foncier spécial sur les résidences secondaires. Le dossier sera débattu lors de la prochaine session d'hiver.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Allemagne: l'inflation confirmée à 2% sur un an en octobre

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En Allemagne, l'évolution des prix de l'énergie a continué à freiner l'inflation, mais moins fortement que les mois précédents. (archives) (© KEYSTONE/DPA/DANIEL BOCKWOLDT)

L'inflation en Allemagne est repartie à la hausse en octobre après avoir atteint son plus bas niveau depuis février 2021, poussée notamment par les hausses des prix dans l'alimentaire et les services, selon des données définitives publiées mardi.

L'indice des prix à la consommation a augmenté de 2% sur un an, soit 0,4 point de plus qu'en septembre, a indiqué l'institut de statistiques Destatis. Les prix ont augmenté de 0,4% sur un mois.

En plein cycle de baisse des taux directeurs de la Banque centrale européenne, le taux d'inflation est ainsi remonté, après être passé sous la barre des 2% au cours des deux mois précédents, septembre 2024 (+1,6 %) et août 2024 (+1,9 %).

En octobre, les prix de l'alimentation ont augmenté de 2,3% par rapport au même mois de l'année précédente, avec une hausse particulièrement notable pour les graisses et huiles alimentaires (39,7% pour le beurre et 28,1% pour l'huile d'olive). Les consommateurs ont aussi payé plus cher les fruits (+4,2%) et les légumes (+3,2%).

Baisse de l'énergie

En revanche, l'évolution des prix de l'énergie a continué à freiner l'inflation, mais moins fortement que les mois précédents (-5,5% en octobre après -7,6% en septembre).

L'inflation hors alimentation et énergie, surveillée de près par la BCE, était de 2,9% en glissement annuel en septembre, restant bien au-dessus de l'inflation globale.

Les prix des services, un secteur à forte intensité de main-d'oeuvre, se sont appréciés de 4,0% en octobre sur un an, après 3,8% en septembre, ce qui reste nettement supérieur au renchérissement global.

Dans la zone euro, l'inflation a augmenté à 2% en octobre sur un an, tirée par les tarifs de l'alimentation, après avoir atteint le mois précédent son plus bas niveau en trois ans et demi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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