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Coronavirus

Le Valais ouvre la vaccination aux personnes dès 16 ans

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Désormais, les personnes dès 16 ans peuvent se faire vacciner en Valais. (©KEYSTONE/DPA/KAY NIETFELD - Image d'illustration).

Toutes les personnes dès 16 ans peuvent désormais se faire vacciner contre le Covid-19 en Valais. Dès la semaine prochaine, la capacité passera à 20'000 vaccinations hebdomadaires, a indiqué le département de la santé vendredi devant la presse.

En passant de 15'000 à 20'000 vaccinations par semaine, le canton n'atteindra pas encore sa pleine capacité, notamment au centre de vaccination de Sion. Cette pleine capacité dépend du nombre de doses livrées, a rappelé Victor Fournier, chef du service valaisan de la santé publique.

L'accélération du rythme de vaccination dès la semaine prochaine s'accompagne de l'ouverture de nouveaux centres. A ceux de Brigue, Sion, Martigny et Collombey ouverts en février dernier, s'ajoutent celui de Sierre (ouvert le 10 mai) de Gampel (dès le 15 mai et les samedis uniquement) de Haute-Nendaz, Saxon, Vouvry (dès le 17 mai), a détaillé Mathias Reynard, le nouveau chef du département valaisan de la santé, des affaires sociales et de la culture.

Sur le pont depuis le début, les médecins généralistes qui le souhaitent continueront à proposer la vaccination. Quant aux pharmacies, après une phase-pilote "réussie" dans une quinzaine d'entre elles, elles seront au total quatre-vingt dans deux semaines à pouvoir administrer des doses.

En mai, le canton a reçu 75'000 doses de vaccin environ et en espère 95'000 en juin. "Nous estimions à 90% le taux de personnes vaccinées dans la tranche d'âge des plus de 75 ans et ces estimations se confirment", a constaté Victor Fournier. Pour toutes les tranches d'âge confondues concernées par la vaccination, le canton espère un taux de vaccination de 67%.

Stabilité dans les hôpitaux

Au 11 mai, plus de 134'000 doses de vaccins ont été distribuées dans le canton. Selon les estimations du service de la santé publique, 48'800 personnes environ ont reçu une vaccination complète et 36'500 une première dose.

Environ 14,1% de la population valaisanne a reçu deux doses de vaccin. "Nous sommes dans la moyenne suisse qui est de 12,5%", a précisé Mathias Reynard.

Sur les sept derniers jours, on recense en moyenne 70 cas d'infection au coronavirus par jour, "un nombre encore assez important", a noté Victor Fournier. Dans les hôpitaux, la situation ne baisse pas, mais se stabilise: actuellement environ trente personnes sont hospitalisées, dont environ six sont aux soins intensifs. "Au plus fort de la crise, 350 personnes étaient hospitalisées", a rappelé le chef du service de la santé.

De préférence les samedis

Ce vendredi matin, l'activité est importante au centre de vaccination de Sion où la presse a été reçue. "Nous y vaccinons 900 personnes environ par jour, soit environ cent par heure. C'est considérable et ça demande une logistique importante", a indiqué Benoît Dischl, médecin de district et médecin référent du centre.

Deux personnes sont mobilisées uniquement pour la préparation des vaccins. Au total, le personnel des centres de vaccination s'élève à 150 personnes avec des temps de travail distinct. Ils sont épaulés par la protection civile, les centres médicaux sociaux (CMS) et une quarantaine d'étudiants infirmiers de 2e et de 3e année à la HES-SO, jeunes volontaires formés qui interviendront surtout les samedis.

Les jeunes de 16-18 ans souhaitant se faire vacciner seront accueillis de préférence les samedis. Ils recevront le vaccin Pfizer, Moderna n'ayant pas été homologué pour cette tranche d'âge.

Avant le Valais, les cantons de Neuchâtel, Fribourg, le Jura, Zurich, Argovie et Uri ont ouvert la vaccination dès 16 ans. Genève suivra également la semaine prochaine. En cas de désaccord entre l'adolescent et les parents sur la vaccination, c'est le jeune, capable de discernement, qui décide, a indiqué Victor Fournier.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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