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Suisse

Les Chambres ont mis sous toit le plan de secours de l'électricité

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Les Chambres fédérales ont mis sous toit le plan de secours de l'électricité, concocté par le département de Simonetta Sommaruga (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les entreprises d'électricité pourront recourir à un mécanisme de sauvetage afin de ne pas manquer de liquidités. Le Conseil national s'est rallié lundi à sa chambre soeur au sujet de ce projet gouvernemental visant à assurer l'approvisionnement de la Suisse.

Les prix de l'énergie augmentent en raison notamment de la guerre en Ukraine. Les garanties que doivent fournir les entreprises électriques pour assurer les transactions sur les marchés augmentent donc aussi.

Inquiet d'un éventuel black-out, le Conseil fédéral veut s'assurer que les entreprises d'importance systémique puissent en tout temps acheter de l'électricité. Il a proposé fin avril un mécanisme de sauvetage. Doté de 10 milliards de francs, il permet de fournir rapidement aux entreprises des liquidités sous la forme de prêt.

Alpiq, Axpo, BKW et toutes les entreprises qui ont une importance systémique en raison de leur importance régionale, de leur mandat de service universel et de leur production propre pourront y prétendre. Alpiq a justement eu des difficultés de liquidités en décembre dernier, Axpo au début du mois.

Le Conseil fédéral a accordé à cette dernière entreprise un crédit-cadre de quatre milliards de francs, recourant au droit de nécessité. Lors d'une session extraordinaire, les députés se pencheront ce soir sur ce crédit additionnel au budget 2022. Mercredi matin, ce sera au tour des sénateurs.

Prêts sous conditions

L'octroi de prêts est soumis à des conditions afin de garantir la subsidiarité de l'aide fédérale. Les entreprises concernées doivent respecter des prescriptions en matière de transparence. Il est également interdit de verser des dividendes.

Le prêt est aussi lié à un rendement des emprunts conforme au marché, additionné d'une prime de risque de 4 à 10%. Les cantons devront quant à eux rembourser à la Confédération la moitié des éventuelles pertes subies sur les montants consentis à titre de prêts. En contrepartie, ils bénéficieront des recettes provenant de la prime de risque à hauteur de 50%.

Les entreprises électriques d'importance systémique devront encore s'acquitter d'un forfait annuel, visant à couvrir en partie les frais de déploiement, qui s'élèveraient à entre dix et vingt millions de francs. Une entreprise pourra être exemptée du forfait, à condition qu'elle puisse compter sur un soutien financier cantonal équivalant à celui prévu par le mécanisme fédéral.

Les fournisseurs d'électricité qui sollicitent l'aide fédérale auront encore l'interdiction de verser des bonus aux membres de la direction et du conseil d'administration. Les députés ont suivi lundi les sénateurs sur ce point, par 133 voix contre 52. Il s'agit de l'argent des contribuables, a tenté d'opposer Thomas Aeschi (UDC/ZG), qui voulait encore plus durcir cette interdiction.

Enfin, les entreprises demandeuses devront fournir les informations nécessaires aux autorités. La population devra aussi y avoir accès.

Mesures limitées à fin 2026

Les Chambres ont déjà accepté le crédit d'engagement de 10 milliards de francs. Elles doivent encore se prononcer cette semaine sur la clause d'urgence, pour que la loi entre en vigueur au 1er octobre.

Les mesures seront limitées à fin 2026. D'autres devraient prendre le relais afin de rendre le secteur de l'électricité plus résilient.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Vaud: le POP et SUD veulent automatiser les prestations sociales

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Il suffirait de cocher une case sur sa déclaration d'impôt pour obtenir les prestations sociales auxquelles on a droit (illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Cocher une case dans sa déclaration d'impôt pour obtenir automatiquement des prestations sociales et s'économiser ainsi un processus de demande long et dissuasif. Voilà en substance ce que vise une alliance entre le syndicat SUD et le POP, qui entendent lutter contre le fait que 30 à 40% des bénéficiaires potentiels ne recourent pas aux prestations sociales auxquelles ils ont pourtant droit.

"On ne peut plus se contenter de l'existence d'un filet social, il faut que les personnes aient accès à leurs droits pour pouvoir vivre dignement", a déclaré Marc Vuilleumier, député POP, jeudi devant les médias réunis à Lausanne.

"Si une telle partie des ayants-droit ne recourt pas à ces prestations, c'est qu'on leur impose des chemins impraticables", a renchéri Aristides Pedraza de la Fédération syndicale SUD, qui soutient elle aussi cette idée. "Il faut passer d'un Etat-obstacle à un Etat facilitateur", a-t-il ajouté.

"Petite bombe sociale"

Dans cette optique, Marc Vuilleumier va déposer mardi prochain une interpellation au Conseil d'Etat. Celle-ci constituera la première étape d'une "fusée à deux étages", a précisé l'intéressé. Dans un premier temps, le député entend obtenir des chiffres précis sur le nombre de personnes ne recourant pas aux prestations sociales, ainsi que sur l'économie que cela représente chaque année pour le canton.

Le texte ouvrira également la porte sur une "petite bombe sociale", à savoir la possible automatisation des prestations sociales par le biais de la transmission d'informations fiscales des intéressés aux services concernés.

Le deuxième étage de la fusée consiste, lui, en une motion demandant l'instauration de l'automaticité des prestations sociales, telle qu'elle est pratiquée dans d'autres cantons romands. Les subsides à l'assurance maladie, les prestations complémentaires (PC), les PC familiales, la rente-pont ou les bourses d'études seraient notamment concernées.

Case à cocher

Concrètement, selon ses partisans, l'automaticité des prestations sociales impliquerait deux mesures. En premier lieu, l'ajout d'une case sur la déclaration d'impôts, que le contribuable n'aurait qu'à cocher pour demander de "transmettre aux services concernés les documents fiscaux relatifs à une demande de prestation sociale", et en second lieu la mise sur pied d'un bureau ad hoc.

"Le banc d'essai pourrait être la question des subsides à l'assurance maladie", a déclaré Aristides Pedraza. "Pourquoi ne peut-on pas passer rapidement à l'automaticité du subside LAMAL alors que le fisc a toutes les informations à disposition?"

Parallèlement à cette interpellation, une campagne a été lancée afin de sensibiliser le grand public. Les premiers tracts ont été distribués mercredi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Tour Tilia à Prilly: la première pierre du gratte-ciel a été posée

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Une maquette du projet Tilia et sa tour de 85 mètres au coeur de Malley, dans l'Ouest lausannois. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Etape hautement symbolique pour la Tilia Tower jeudi: la première pierre a été posée pour ce gratte-ciel qui culminera à 85 mètres en plein coeur du quartier de Malley à Prilly (VD), à l'ouest de Lausanne. Sur 27 étages, la tour abritera 221 logements, un "coliving" de 160 unités, des espaces de travail, de loisirs, de musique et de sport.

Au total, ce sont quelque 37'000 m2 de surface utiles qui seront disponibles, dont la moitié destinée à de l'habitat. Espaces verts, technologies énergétiques et réseau de mobilité font partie intégrante de cet ensemble urbain. La tour Tilia dominera un nouveau quartier avec quatre autres tours plus petites.

La cérémonie officielle de la pose de la première pierre a eu lieu jeudi matin sur le site, proche de la Vaudoise aréna, en présence notamment de la présidente du gouvernement vaudois, Christelle Luisier, du syndic de Prilly, Alain Gilliéron, du maître d'ouvrage, la société Insula SA, et d'un représentant du bureau d'architectes danois 3XN.

"Cet ouvrage est une des pièces majeures de ce nouveau puzzle constructif de Prilly-Malley que nous avons initié il y a plus de dix ans. Le voir se concrétiser aujourd'hui est une immense satisfaction", a déclaré M. Gilliéron.

Ossature béton-bois et lignes épurées

La structure en béton et en bois du gratte-ciel, ses lignes épurées qui mettent en valeur le viaduc ferroviaire du Galicien, seront ses caractéristiques reconnaissables, selon le maître d'ouvrage. L'ensemble Tilia (nom latin du tilleul) se composera de la Tilia Tower, du centre de badminton rénové et du bâtiment attenant, nommé Tilia West s'ouvrant vers l'esplanade de la Vaudoise aréna, précisent les porteurs du projet.

Le nom de Tilia est un clin d'½il à l'arbre majestueux autour duquel les habitants de Prilly avaient l'habitude de se retrouver durant près de 500 ans. Symbole de convivialité et de rassemblement, cet arbre de vie incarne fondamentalement la vision du projet, est-il aussi rappelé.

"Conçu dans une perspective de développement durable, Tilia met l'accent sur la sobriété, l'efficience énergétique, l'utilisation des énergies renouvelables, et la valorisation des matériaux locaux", soulignent ses responsables. Avec des émissions de CO2 estimées à 2,2 kg par m2 et par an pour son exploitation, elle "dépasse largement les attentes des labels les plus exigeants".

Le concours d'architecture avait été remporté fin 2020 par le tandem composé des architectes danois de 3XN, associés aux Lausannois d'Itten+Brechbühl SA et des paysagistes de L'Atelier du Paysage.

La fin des travaux pour la tour est prévue à l'été 2025 et la livraison du projet est envisagée courant 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Mémorial dédié aux victimes de placements forcés en Valais

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Des mémoriaux ont déjà été érigés dans plusieurs cantons, comme ici à Berne (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Au moins 750 personnes ont été victimes de placements forcés avant 1981 en Valais. Le canton a décidé de s'en souvenir en réalisant un mémorial et a lancé un appel à projets. Ceux-ci doivent être soumis aux Archives de l'Etat du Valais (AEV) jusqu'au 3 juin prochain.

Ces mesures de coercition étaient prononcées contre des adultes dont le mode de vie ne correspondait pas aux normes sociales de l'époque et qui étaient internés sans décision de justice. Elles frappaient aussi des jeunes femmes, contraintes à avorter, à se faire stériliser ou à donner leurs enfants à l'adoption; ou des adolescents et enfants placés dans des fermes ou dans des foyers, détaille l'Etat du Valais jeudi dans un communiqué.

Le mémorial sera érigé au pôle culturel, scientifique et patrimonial des Arsenaux à Sion, pour "rappeler un épisode sombre de l'histoire récente de notre pays et en témoigner auprès des générations à venir", précise le canton. Les actrices ou acteurs culturels intéressés peuvent trouver les modalités du concours sur le site de l'AEV.

Loi et réparation

En Suisse, entre 1930 et 1981, 39'000 personnes ont été victimes de telles mesures d'internement administratif. Pour l'ensemble du XXe siècle, on estime ce nombre à 50'000, voire 60'000.

Plusieurs mémoriaux ont été érigés dans le pays à la suite de l'entrée en vigueur en avril 2017 de la loi fédérale sur le traitement des mesures de coercition à des fins d'assistance et des placements extrafamiliaux antérieurs à 1981 (LMCFA). Cette loi pose le cadre nécessaire à un travail de mémoire individuel et collectif, en mettant l’accent sur la reconnaissance et la réparation de l’injustice faite aux victimes.

Elle prévoit notamment le versement d’une contribution de solidarité de 25'000 francs par victime, des conseils et un soutien via les points de contact cantonaux et les archives cantonales ainsi que l'étude scientifique de la question. Des mémoriaux ont été érigés dans les cantons de Berne, de Soleure, des Grisons et d'Uri.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Contrôles personnalisés au centre de la nouvelle campagne de prévention des IST

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Le préservatif reste un moyen de protection important contre les IST, mais il n'est pas le seul (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

"Faites votre safer sex check". C'est avec ce slogan que l'Office fédéral de la santé publique lance jeudi sa nouvelle campagne de prévention des infections sexuellement transmissibles.

Celle-ci se concentre sur des recommandations personnalisées de protection et des tests adaptés aux risques. Le "self check" permet d'obtenir des options individuelles, précise l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).

Le préservatif reste le moyen de prévention le plus important. Mais il ne se situe plus au coeur de la campagne. Le site lovelife.ch liste d'autres moyens de protection. Les risques, les symptômes, les tests et les différentes infections sexuellement transmissibles (IST) sont également exposés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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