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Suisse

Les chats ne devraient pas être munis d'une puce électronique

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Le National ne veut pas d'une obligation de pucer les chats en Suisse (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Suisse ne doit pas introduire une obligation d'identification des chats domestiques au moyen d'une puce électronique. Le National a rejeté mardi, par 108 voix contre 80, une motion écologiste en ce sens.

Plus de 10'000 chats sont portés disparus chaque année. Ces chats égarés doivent souvent passer de longs mois dans un refuge pour animaux, alors que leurs propriétaires les cherchent désespérément, a relevé la motionnaire Meret Schneider (Vert-e-s/ZH). Et de souligner aussi la problématique des chats abandonnés une fois qu'ils ne sont plus "tout petits et tout mignons".

Ces chats se mettent à errer et à se reproduire, ou restent dans les refuges. Ce problème pourrait être facilement résolu, selon l'écologiste. Contrairement aux propriétaires de chiens, les détenteurs de chats ne sont pas tenus d'enregistrer leur animal de compagnie ni de le munir d'une puce électronique, bien que les chats soient tout autant des animaux domestiques que les chiens.

Meret Schneider a avancé plusieurs avantages à cette pratique. Les propriétaires de chats pourraient être contactés immédiatement lorsque leur animal est retrouvé. Les communes pourraient mieux gérer le problème des chats errants.

Et cela déchargerait les organisations chargées de la protection des animaux ainsi que de la lutte contre l'élevage intensif et le commerce de chats. La Zurichoise a encore estimé que les coûts d'enregistrement pousseraient les futurs propriétaires de chats à mieux réfléchir avant toute acquisition.

Sylvain Freymond (UDC/VD) a dénoncé "une mesure coercitive inutile" qui ne répond pas aux problèmes "concrets". Il a rappelé qu'il y a beaucoup de chats nés à l'état sauvage qui n'appartiennent à personne. Les coûts de leur puçage reviendraient aux autorités. Ce puçage n'est pas une priorité alors que la Confédération fait déjà face à beaucoup de dépenses, selon lui. Il a eu gain de cause.

Une base nationale existe déjà

Au grand dam du Conseil fédéral qui était favorable au texte. Les coûts supplémentaires ne seraient pas démesurés comme il existe déjà une base nationale pour l'enregistrement volontaire des chats, a expliqué la ministre de l'intérieur Elisabeth Baume-Schneider. Et de noter que les coûts liés aux dégâts faits par les chats errants s'en verraient réduits.

La ministre a cité d'autres avantages. La mesure permettrait d'avoir une vue d'ensemble sur la situation des chats en Suisse, en matière de nombre, d'origine, de races ou encore de densité par région.

Elle permettrait aussi un meilleur contrôle des chats, en termes d'impact sur la biodiversité ainsi que d'épizooties et de zoonoses. La ministre a estimé qu'il y a aujourd'hui environ 225'000 chats non contrôlés. Avec la mesure, les chats devraient passer chez un vétérinaire au moins une fois dans leur vie pour être pucés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Jeux olympiques

Au LAD d'Epalinges, plongée au coeur de l'analyse du dopage

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Un collaborateur du LAD, le Laboratoire suisse d'Analyse du Dopage, analyse des echantillons A et B contenant de l'urine dans le laboratoire antidopage (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

A Epalinges, le Laboratoire suisse d'analyse du dopage (LAD) examine chaque année près de 20'000 échantillons d'urine et de sang. Pour ses 35 ans, il a ouvert exceptionnellement ses portes aux médias.

Cet institut affilié au CHUV a ouvert exceptionnellement ses portes aux médias à l'occasion de ses 35 ans et à l'approche des Jeux olympiques de Milan-Cortina, qui promettent des mois d'activité intenses.

Le parking de cet immeuble situé à deux pas du terminus du M2, sur les hauteurs de l'agglomération lausannoise, est un habitué des livraisons. Le rez-de-chaussée du bâtiment est occupé par une célèbre enseigne de bricolage. Mais c'est un autre type de colis que reçoivent quotidiennement les employés en blouse blanche occupant le deuxième étage: des échantillons d'urine et de sang.

Les agences antidopage et les fédérations sportives qui organisent leurs propres contrôles confient à des laboratoires les prélèvements biologiques réalisés sur les athlètes. Ces flacons scellés sont anonymisés. Seul le sport pratiqué et le genre sont connus. Ils sont généralement expédiés au laboratoire le plus proche après le contrôle. Cela n'empêche pas le LAD de recevoir des prélèvements en provenance de 107 pays différents, comme l'explique Tia Kuuranne, la directrice finlandaise de l'institut.

"Oeuvrer à l'équité sportive"

A leur arrivée à Epalinges, les prélèvements passent d'abord par le laboratoire de réception, où l'on vérifie leur intégrité pour s'assurer qu'ils n'ont pas été manipulés. Ils sont ensuite aliquotés - c'est-à-dire séparés en plusieurs petits échantillons.

Dans un coin de la salle, une machine remplit des petites fioles d'un liquide jaunâtre à la teinte plus ou moins prononcée. "C'est un automate", précise un collaborateur du LAD. "Il est bien plus fiable qu'un humain pour ce genre de tâche. Il ne peut faire que ce qu'on lui demande, mais il fait toujours ce qu'on lui demande."

La formation des employés du laboratoire lausannois est variée. Ici se croisent pharmaciens, chimistes, biologistes et techniciens en analyses biomédicales. Mais tous partagent la même vision d'un "sport propre". "Si on peut oeuvrer à l'équité sportive, c'est positif", souffle l'un des chercheurs.

Une analyse rigoureuse

Une fois préparés, les échantillons sont envoyés à l'étage inférieur, dans l'une des bruyantes "salles des machines", chacune étant dédiée à une "famille" de substance: les stimulants dans l'une, les stéroïdes anabolisants dans l'autre. Là, ils sont glissés dans d'imposants spectromètres de masse capables de détecter des centaines de métabolites, révélant ainsi les traces potentielles de substances prohibées par l'AMA.

Des centaines de graphiques - un pour chaque métabolite - sont ensuite rigoureusement analysés par les collaborateurs du LAD. "Elles passent toujours devant quatre yeux, ceux d'un technicien et d'un responsable", indique Raul Nicoli, l'un des scientifiques du laboratoire.

2% d'échantillons positifs

Après l'analyse, le LAD garde les échantillons pendant trois mois avant de les détruire, sauf si l'autorité ou la fédération - à qui l'échantillon appartient - demande de le conserver plus longtemps. "Cela peut servir si la technologie progresse au point d'être capable de détecter des substances plusieurs années après le test", explique la directrice.

C'est pourquoi le LAD stocke dans ses frigos plus de 100'000 échantillons congelés. Parmi les fioles de forme et de taille différentes, un collaborateur s'empare d'un imposant flacon. "Celui-là est américain, ils font toujours plus compliqué", s'amuse-t-il.

Comme l'indique la lettre inscrite sur sa surface, il s'agit d'un échantillon "B". Lors d'un contrôle, l'athlète doit en effet remplir deux récipients et seul celui marqué d'un "A" est ouvert à l'analyse. Si le test est positif - environ 2% des 20'000 tests réalisés chaque année au LAD le sont -, l'athlète peut exiger une contre-analyse à partir de l'échantillon "B".

Dans ces situations, l'athlète - ou son avocat - est invité à assister à l'ouverture du deuxième échantillon, pour s'assurer qu'il s'agit bien de son prélèvement et que tout se fait dans les règles. Certains contrôlés positifs ont ainsi déjà arpenté les couloirs du LAD d'Epalinges. "C'est assez courant, glisse le directeur administratif du laboratoire, qui ne révèlera évidemment aucun nom. Mais de notre expérience, la contre-analyse confirme systématiquement le résultat initial."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Réseaux sociaux: pression à la minceur sur les jeunes filles

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Les médias sociaux mettent la pression sur les jeunes en Suisse (image symbolique) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les jeunes Suisses ressentent une pression sur leur apparence à travers les contenus des réseaux sociaux. Selon un nouveau rapport, les filles sont davantage influencées que les garçons.

Les filles de 12 à 19 ans ont ainsi beaucoup plus intériorisé les idéaux de minceur que les garçons, relève le rapport Jamesfocus publié vendredi. A l'inverse, les garçons ont plutôt tendance à adopter des idéaux corporels musclés.

Les résultats se basent sur les réponses de plus de mille jeunes âgés de 12 à 19 ans et issus des trois régions linguistiques de Suisse.

Selon le rapport, l'intériorisation d'images idéales de musculature n'a pas eu d'influence sur l'estime de soi des jeunes. En ce qui concerne les idéaux de minceur, l'image est différente: les jeunes aspirant fortement à être minces ont une estime de soi significativement plus faible.

Recommandations de l'algorithme

Ce constat pourrait notamment s'expliquer par des expériences différentes sur les réseaux sociaux: ce que voient les jeunes sur ces plateformes est en effet très individualisé en raison des recommandations algorithmiques. Il est possible que les filles soient plus souvent en contact avec des contenus mettant fortement l'accent sur l'apparence physique, supposent les auteurs de l'étude.

En grandissant, les jeunes accordent par ailleurs une plus grande importance sociale aux idéaux de beauté dominants. Les 16-19 ans sont plus enclins à approuver des affirmations telle que "il est très important d'avoir une bonne apparence si l'on veut obtenir quelque chose dans notre société" que les 12-13 ans. Mais parallèlement, l'estime de soi des jeunes augmente également avec l'âge.

Les auteurs de l'étude soulignent qu'il est important d'aider les enfants et les adolescents à adopter un comportement critique vis-à-vis des idéaux de beauté de la société. Les idéaux de minceur étant intériorisés très tôt, les mesures de prévention ne devraient pas attendre l'adolescence pour être mises en place.

Le rapport fait partie de l'étude James, réalisée par la Haute école zurichoise des sciences appliquées (ZHAW), sur mandat de Swisscom. L'enquête est réalisée tous les deux ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Xamax contre Yverdon en quarts, Sion à GC

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Ludovic Magnin et Bâle iront à St-Gall en quarts de finale de la Coupe de Suisse (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le tirage au sort des quarts de finale de la Coupe de Suisse offre un derby entre Xamax et Yverdon. Sion affrontera GC dans l'un des deux duels de Super League.

L'autre rencontre opposant deux clubs de l'élite sera St-Gall face au tenant du titre, Bâle. Quant au dernier match, il verra le Stade Lausanne-Ouchy accueillir Lucerne.

Les quarts de finale se dérouleront entre le 3 et le 5 février 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Une rente de cinq ans grâce à l'Eurodreams

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Une rente de cinq ans grâce à l'Eurodreams, selon le tirage de jeudi (photo d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Une personne chanceuse a décroché une rente mensuelle de 2222 francs durant cinq ans grâce à l'Eurodreams jeudi soir. Elle a coché les six bons numéros 14, 15, 27, 32, 37 et 38, a annoncé la Loterie romande.

Le pactole a été remporté en France, l'un des huit pays européens proposant ce jeu. En Suisse, Eurodreams est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique.

Le gros lot est une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans. Il faut pour cela trouver les 6 bons numéros ainsi qu'un numéro spécial appelé "dream". Le tirage du jeu est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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