Économie
Les détaillants suisses finissent l'année en beauté
En dépit du contexte inflationniste, les consommateurs suisses ont dépensé davantage en cadeaux de Noël cette année que l'an dernier. Les paiements électroniques ont atteint un niveau record pendant la période qui précède Noël.
La hausse des prix n'a pas eu l'impact négatif escompté sur les achats qui ont précédé les fêtes cette année, bien au contraire. Les acteurs suisses du commerce de détail ont en effet enregistré un niveau record de paiements sans espèces, selon une analyse de l'agence AWP basée sur les données de Monitoring Consumption Switzerland, qui tient compte des chiffres depuis 2019.
Du 1er au 24 décembre, les détaillants ont vu leur chiffre d'affaires progresser de 3%, en tenant compte des paiements avec les cartes de crédit, de débit ainsi que les applications de paiement. Par rapport à 2021, la hausse atteint même 13%. Les chiffres du 24 décembre étaient cette année certes inférieurs à ceux de 2022, car Noël tombait un dimanche, mais les consommateurs s'y sont simplement prix plus tôt, avec un pic les 22 et 23 décembre.
Les applis de paiement sollicitées
Les paiements via les applications mobiles sur smartphone ont bondi de plus de 50%. Sur la période sous revue, ils ont représenté 12% des transactions, contre 8% en 2022.
Les applications de paiement retenues par Monitoring Consumption sont Twint, Alipay et WeChat Pay. Les versements effectués par Google Pay, Samsung Pay ou Apple Pay sont en revanche comptabilisés comme des paiements par cartes de crédit.
A l'instar de la tendance observée lors du dernier "Black Friday", les consommateurs ont privilégié pour leurs achats de Noël les magasins. Les achats avec les cartes de crédit effectués dans les points de vente ont atteint une proportion de 90%, soit nettement plus qu'en 2022.
Les achats de Noël restent le principal vecteur de chiffre d'affaires du commerce de détail en Suisse. Le mois de décembre et la semaine précédant Noël sont en effet les meilleurs de l'année en termes de ventes.
Les données de Monitoring Consumption Switzerland comprennent les paiements sans espèces réalisées sur le réseau du prestataire financier Worldline en Suisse. Elles sont mises à la disposition du public à des fins de recherche. Les paiements en espèces ne sont pas pris en compte. Pour des raisons de protection des données, les chiffres absolus ne sont pas divulgués.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
L'élargissement des autoroutes serait accepté, selon un sondage
Les Suisses accepteraient l'extension des autoroutes, selon un premier sondage. Aucune majorité ne se dégage en revanche pour les autres objets soumis au peuple le 24 novembre, à savoir le financement uniforme des soins (EFAS) ainsi que des révisions du droit du bail.
Selon le premier sondage de 20 minutes et Tamedia publié mercredi, les Suisses approuveraient à 56% les six projets d'extensions autoroutières prévus, dont un romand. La part du non s'élève à 42%, celle des indécis à 2%.
L'argument qui convainc le plus les partisans est que cette extension permettra de réduire les embouteillages et donc de décharger les villes et les villages du trafic d'évitement.
Les autres objets ne réunissent pas de majorité. Le projet de financement uniforme des prestations de santé ambulatoires et stationnaires (EFAS) récolte 38% d'avis favorables pour autant d'avis défavorables et 24% d'indécis.
Le texte relatif aux sous-locations réunit 47% de oui, 42% de non et 11% d'indécis. Les sondés sont 43% à être favorables au second texte sur le bail (résiliation pour besoin propre). Cinquante pour cent sont contre et 7% sont indécis.
Le sondage a été réalisé en ligne les 2 et 3 octobre en collaboration avec l'institut LeeWas. Y ont pris part 11'170 personnes, dont 3852 en Suisse romande. La marge d'erreur est de +/- 1,7 point de pourcentage.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Grève: Boeing suspend les négociations
Boeing a annoncé mardi le retrait de l'offre faite au syndicat des machinistes IAM, qu'il accuse d'avoir formulé des demandes déraisonnables. Les discussions, pour mettre fin à la grève qui paralyse ses deux principales usines depuis la mi-septembre, sont suspendues.
Le constructeur aérien américain a pris cette décision, officialisée par une communication interne consultée par l'AFP. Un troisième tour de négociations de deux jours s'est achevé mardi.
Région de Seattle, berceau de Boeing
Le syndicat IAM (International Association of Machinists) a décrété une grève depuis le 13 septembre, qui concerne 33'000 adhérents dans la région de Seattle, berceau de Boeing.
Les deux principales usines du groupe à Renton (produisant le 737, son avion le plus vendu) et Everett (produisant le 777 et abritant plusieurs programmes militaires) font partie des sites totalement à l'arrêt.
Dans le courrier interne, la responsable de l'aviation commerciale de Boeing Stephanie Pope affirme que la direction de l'avionneur a soumis, lors de ce troisième round de discussions, de nouvelles propositions, améliorées par rapport à la précédente version.
Le groupe a notamment revalorisé le salaire net et les pensions de retraite, selon la dirigeante.
"Malheureusement, le syndicat n'a pas pris ces propositions au sérieux", préférant, selon elle, faire des demandes "non négociables qui dépassent de loin les limites de l'acceptable si nous voulons rester compétitifs".
"De ce fait, poursuivre les négociations n'aurait pas de sens à ce stade et nous avons retiré notre offre", a conclu Stephanie Pope.
Boeing se dit néanmoins prêt, selon elle, à de nouveaux pourparlers une fois que l'IAM sera prêt "à discuter d'un accord qui soit respectueux de nos employés et préserve l'avenir de notre entreprise".
"Nous obtiendrons gain de cause", a réagi l'IAM dans un communiqué posté sur son site, affirmant que Boeing avait refusé "de proposer toute (nouvelle) hausse de salaires", de mesures de progression de carrière ou de contributions au fonds de pension des employés.
Période difficile pour le constructeur
Le constructeur, qui traverse une période difficile du fait de problèmes de qualité de sa production, a pris des mesures pour préserver sa trésorerie pendant le débrayage.
Il a notamment eu recours à du chômage technique, qui touche des dizaines de milliers de salariés du groupe.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Lausanne: budget 2025 en amélioration, mais toujours déficitaire
La Ville de Lausanne table sur un déficit de 62,3 millions de francs dans son budget 2025. Celui-ci prévoit notamment de nouvelles dépenses en matière d'accueil de jour des enfants avec la création de 330 places.
C'est un budget "dans la moyenne" des années précédentes qui a été présenté mardi par le syndic Grégoire Junod et la municipale en charge des finances Florence Germond. Il reflète aussi une certaine "prudence", sachant que les comptes sont ensuite généralement bien meilleurs que prévu, "grosso modo à l'équilibre depuis 2013", a rappelé Grégoire Junod.
Bien que dans la continuité des années passées, ce budget 2025 présente une amélioration de 14,7 millions de francs par rapport à celui de 2024. Cela s'explique notamment par "la montée en puissance" du plan structurel d'amélioration financière. Un plan initié en 2022 et qui, pour sa troisième mouture, impacte favorablement le budget à hauteur de 10,3 millions.
Selon ce budget 2025, les charges atteignent 2,25 milliards, en hausse de 57,5 millions (+2,6%) par rapport au précédent budget. Cette croissance s'explique notamment par une hausse des amortissements (27 millions) et des indexations salariales (14 millions).
Priorité à l'accueil de jour
Les charges progressent aussi en raison de ce qui demeure une "priorité centrale", à savoir l'amélioration de l'offre pour l'accueil de jour des enfants. Cela fait plusieurs années que la Municipalité cherche à atteindre son objectif "d'une place pour chaque enfant" et cela se manifeste, à nouveau dans ce budget 2025, par des dépenses supplémentaires (+5,5 millions). Dans le détail, la capitale vaudoise prévoit de créer l'an prochain 78 places pour l'accueil préscolaire et 252 pour le parascolaire.
En matière d'effectifs, Lausanne compte 71 équivalents plein-temps (EPT) de plus dans son budget 2025, dont une grande majorité (63) sont liés au développement de l'accueil de jour.
Du côté des revenus, ils s'affichent à 2,18 milliards, soit 59,7 millions de mieux (+2,8%) qu'au précédent budget. L'évolution des recettes fiscales (+36,6 millions) s'avère particulièrement positive, preuve "d'une économie lausannoise résiliente et dynamique."
Investissements records
Avec l'accueil de jour, le climat constitue l'autre grand axe de la Municipalité. Cela se traduit par des investissements "historiquement élevés": 325 millions bruts au total, dont environ 170 millions pour le climat. Ce montant couvre des investissements programmés pour la rénovation et l'extension des réseaux (notamment le chauffage à distance), l'assainissement des bâtiments ou la mobilité douce.
Les dépenses d'investissement englobent aussi d'importantes sommes pour le domaine de l'eau (71 millions), l'informatique (20 millions), les écoquartiers du projet Métamorphose (31 millions) ainsi que les bâtiments scolaires et infrastructures sportives (27 millions).
Le budget 2025 reprend "les fondamentaux" des années précédentes, a résumé Grégoire Junod. Il permet d'accompagner "une ville en croissance" et, malgré son déficit, parvient à présenter "une gestion rigoureuse" des charges, a-t-il affirmé.
Ce budget, concocté par une Municipalité largement dominée par la gauche (3 PS, 2 Vert-e-s, 1 POP, 1 PLR), n'est pas du goût du PLR. Dans un communiqué, les libéraux-radicaux lausannois regrettent que les revenus supplémentaires "ne servent pas à réduire le déficit ou résorber la dette". Selon eux, l'exécutif suit la logique du "prélever plus, dépenser plus... et continuer à faire des déficits."
Yann Rossier avec Keystone ATS
Économie
Partners Group acquiert plusieurs immeubles à Milan
Le gestionnaire d'actifs zougois Partners Group va acquérir plusieurs immeubles résidentiels à Milan d'une valeur de 260 millions d'euros auprès de la caisse de retraite Fondo Pensione Cariplo.
Cet achat porte le portefeuille résidentiel du groupe en Italie à un total d'environ 800 millions d'euros et à 1300 unités. "Partners Group mettra en ½uvre un plan de création de valeur transformationnelle et ajoutera le portefeuille à sa plateforme de gestion immobilière existante", indique la société dans un communiqué publié mardi.
Le portefeuille se compose de six actifs comprenant 590 unités pour une surface locative nette de plus de 50'500 m2, précise-t-elle.
Ceux-ci comprennent des tours à usage mixte modernes et à valeur ajoutée ainsi que des bâtiments néoclassiques emblématiques, situés en grande partie dans le centre historique de Milan, ajoute-t-elle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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