Suisse
Les éleveurs tessinois manifestent contre l’abandon des alpages
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Un cortège insolite a eu lieu samedi après-midi dans les rues de Bellinzone (TI). A l’appel des éleveurs tessinois, exaspérés par les dégâts causés par les loups, des agriculteurs, accompagnés de 300 chèvres et moutons, ont parcouru le centre-ville.
Grâce au temps ensoleillé et doux, la foule était nombreuse pour assister à cette protestation singulière. Organisée par le Groupe Territoire et Alpages, composé de plusieurs associations du secteur et de la Fédération des conduites vétérinaires, la protestation avait pour but d’attirer l’attention sur la situation difficile des alpages tessinois.
Ceux-ci ne sont pas suffisamment protégés par les autorités cantonales, selon les organisateurs. Selon des récentes estimations, 74% des alpages ovins et 79% de ceux caprins ne sont pas protégés durant la nuit.
Année difficile pour les éleveurs
L’année 2025 a été difficile pour les éleveurs de moutons et chèvres, souvent situés en altitude et confrontés aux prédations toujours plus nombreuses de loups sur leurs territoires. Cette situation a ainsi amené à l’évacuation de certains alpages qui "ne seront probablement jamais plus utilisés", selon les organisateurs.
Selon eux la prolifération des loups au Tessin est favorisée par une gestion inefficace des autorités et des réformes législatives doivent urgemment être mises en place. Une pétition populaire adressée au Conseil fédéral a donc été lancée le 2 octobre dernier.
Onze daims tués dans leur enclos
Entretemps, samedi matin, onze daims appartenant à un privé ont été retrouvés sans vie dans leur enclos à Bironico au pied du Monte Ceneri. Selon la presse locale, les blessures mortelles indiqueraient l’action de "un ou plusieurs canidés" mais il faudra attendre les résultats de l’autopsie pour savoir si, dans ce cas, l’attaque est effectivement due à un loup.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Prilly: le syndic Alain Gilliéron ne se représentera pas en 2026
Une page se tourne dans la commune de Prilly, dans l'Ouest lausannois: le syndic Alain Gilliéron ne se représentera pas lors des élections communales de mars 2026. Son parti a indiqué jeudi qu'il ne rempilerait pas, après 26 années passées à l'exécutif communal, dont 22 en tant que syndic.
"Son engagement, son sens de l'intérêt général et sa loyauté envers la population ont profondément marqué Prilly. Il continuera à accompagner et soutenir la nouvelle génération", écrit le PLR Prilly dans un communiqué. Pour cette dernière législature, il était le seul élu de droite dans une Municipalité à majorité de gauche (2 Vert-e-s, un PS et un Centre).
Son dernier mandat aura d'ailleurs été marqué par plusieurs problèmes au sein de l'exécutif. L'an passé, M. Gilliéron avait été blanchi par les conclusions d'une enquête administrative ordonnée par le Conseil d'Etat vaudois à son encontre, sur signalement de l'élue écologiste et vice-syndique Rebecca Joly. Elle dénonçait alors de possibles irrégularités dans des dossiers sous la responsabilité du syndic.
Cette législature en cours a aussi été le théâtre de tensions entre le municipal socialiste Ihsan Kurt et ses autres collègues, dont une altercation violente le 2 mai dernier avec Alain Gilliéron. La Municipalité avait alors demandé au gouvernement vaudois la suspension de l'élu PS, chose faite en juin dernier.
Cette mise à l'écart a ensuite été confirmée par la Cour de droit administratif et public (CDAP), rejetant un recours de M. Kurt. Celui-ci reste donc suspendu jusqu'au 31 décembre. Il y a dix jours, l'intéressé a annoncé, lui aussi, qu'il ne se représenterait pas pour un nouveau mandat.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Valais: l'utilisation des caméras piétonnes ancrée dans la loi
Le Grand Conseil valaisan a accepté jeudi matin de modifier, en une seule lecture, la loi sur sa police cantonale. Celui-ci va permettre l'utilisation des caméras piétonnes (bodycams) et la recherche automatisée des véhicules. Seuls les Vert-e-s ont voté contre.
Le plénum a accepté trois des 26 amendements déposés. Les députés ont principalement tenu à ce que la police cantonale puisse utiliser une bodycam afin de documenter ses interventions, sans avertissement préalable ou autorisation spéciale, dans le cadre de certaines missions.
La volonté du Centre du Haut-Valais d'ajouter l'utilisation des tasers dans cette nouvelle mouture de la loi n'a par contre pas été soutenue par la majorité du Parlement. Le souhait du Centre du Valais romand de créer un alinéa sur le port du bracelet électronique, afin de "compléter l'arsenal des outils à la disposition de la justice", a été retiré dans l'attente d'une solution à l'échelle fédérale.
Le Grand Conseil n'a pas validé la demande des Vert-e-s de donner le droit aux personnes contrôlées de demander le déclenchement de l'enregistrement de la caméra piétonne. Il a aussi refusé aux citoyens au bénéfice d'une autorisation d'établissement (permis C) de faire partie de la police cantonale. Neuchâtel, Jura et Bâle-Ville avaient, par le passé, pris une décision inverse.
Une utilisation stricte
Le choix de doter la police cantonale d'une dizaine de bodycams est lié à une volonté de faciliter le travail d’enquête, afin d'"identifier des auteurs", avait souligné le Conseil d'Etat dans son message au Parlement. Ces caméras sont déjà utilisées dans la plupart des cantons romands.
Le nouvel article 58a de la loi sur la police cantonale délègue à l'exécutif cantonal de légiférer, dans une ordonnance, sur les modalités d’exécution de l’utilisation de ces données. "Il est impératif que l’utilisation des bodycams soit strictement réglementée", précise le Conseil d'Etat dans son message.
Les bodycams seront utilisées "lors des missions de maintien de l'ordre et par les groupes d'intervention" de la police cantonale, avait précisé mardi le conseiller d'Etat en charge de la sécurité, Stéphane Ganzer, lors du débat d'entrée en matière.
Mise en conformité
Avec cette modification de la loi, la police cantonale sera par ailleurs habilitée à utiliser le système de recherche automatisée de véhicules ("système RVS") uniquement pour la prévention d’infractions et plus dans le cadre de la poursuite de crimes et délits. De plus, la durée de la conservation de la donnée sera réduite de 100 à 30 jours. Le Valais modifie sa loi pour se mettre en conformité avec une décision du Tribunal fédéral d'octobre 2024.
Au vote, la modification de la loi sur la police cantonale a été acceptée par 112 voix contre 9 et 6 abstentions. Seuls les Vert-e-s ont voté contre. Le Parlement a ensuite accepté de traiter cette modification légale en une lecture unique (101 voix contre 26).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Neuchâtel: le lynx tiré était gravement malade
Le lynx, abattu le 9 septembre par un garde-faune du canton de Neuchâtel, était gravement malade. Un rapport démontre que l’animal souffrait de la maladie de Carré et présentait d’importantes inflammations touchant plusieurs organes internes.
Les constatations de l’Institut pour la santé des poissons et des animaux sauvages (Institut für Fisch- und Wildtiergesundheit – FIWI) "confirment que la décision du garde-faune d’abattre l’animal était justifiée et conforme au droit fédéral", a indiqué jeudi le canton.
Le rapport précise que la maladie de Carré affaiblit fortement le système immunitaire. Celle-ci s'accompagne généralement de troubles neurologiques tels que désorientation, vertiges et perte de conscience. "Ces symptômes pourraient expliquer, au moins en partie, le comportement inhabituel, peu farouche et parfois agressif du lynx", a précisé le canton.
Le décès de ce lynx avait suscité de nombreuses réactions dans la population et le canton avait été pris à partie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Pierre: Monnard "Betty Bossi, une influenceuse avant l'heure"
Qui n'a pas cuisiné un plat en suivant les recettes de Betty Bossi ? Le réalisateur suisse Pierre Monnard revient avec "Salut Betty", un film qui suit cette ménagère imaginaire, tout en révélant Emmi Creola, la femme qui l’a inventée.
"Je me demande toujours quelle histoire suisse pourrait toucher tout le monde: les Alémaniques, les Romands, les Tessinois... et Betty Bossi s’est imposée comme une évidence", a expliqué Pierre Monnard à Keystone-ATS. "On ne connaissait ni son origine, ni qui l’avait inventée. En enquêtant, on a découvert une rédactrice publicitaire zurichoise Emmi Creola, dont la vie était incroyablement moderne."
Sarah Spale, actrice fétiche du réalisateur
Pour incarner le rôle principal, il met en scène Sarah Spale, actrice fétiche du réalisateur, qu’il retrouve pour la quatrième fois, - comme dans "Les enfants du Platzspitz", l’un des plus grands succès récents du cinéma suisse avec plus de 330'000 entrées. "Elle est, selon moi, l’une des meilleures actrices de sa génération."
Le film navigue entre biopic libre et romance intime. "L’histoire d’amour entre Emmi et son mari, Ernst, incarné par Martin Vischer, est le c½ur du récit", confie Pierre Monnard. "Leur volonté de rester ensemble, de s’épanouir mutuellement, de concilier vie familiale et ambitions personnelles... C’est incroyablement contemporain."
Le réalisateur assume une certaine liberté narrative, tout en s'appuyant sur des archives, lettres et témoignages. "On a condensé la chronologie, mais tout est inspiré de faits réels. J’espère que si Emmi Creola voyait le film, elle s’y reconnaîtrait."
Pas seulement un biopic
Pour Pierre Monnard, "Salut Betty" n’est pas seulement un biopic. C’est le portrait d’une époque en pleine mutation: celle des années 1950, entre révolution technologique, bouleversements sociaux et prémices de l’émancipation féminine.
"Les années 50, c’est une mini-révolution domestique. La radio, la télé, les appareils électroménagers s’installent dans les foyers. Et Betty Bossi incarne parfaitement cette transformation", explique le réalisateur.
Le film aborde aussi bien l’immigration italienne en Suisse, qui a contribué à transformer les habitudes culinaires. "On oublie qu’avant les années 50, on ne mangeait pas de pizza ici. Betty Bossi a été l’une des premières à ouvrir ses livres à ces influences."
Le toast Hawaï arrive dans les foyers suisses, promesse d’exotisme bon marché. "Une simple rondelle d’ananas, une cerise rouge, suffisait pour avoir l’impression de voyager !", s’amuse le Fribourgeois.
Jongler entre carrière, famille, couple
Destiné à tous les publics, le film vise aussi les jeunes générations. "Ce que vivait cette femme en 1950 - jongler entre carrière, famille, couple - ce sont encore nos débats d’aujourd’hui. Ce film résonne avec ma propre vie", confie Pierre Monnard.
Présenté en avant-première suisse au GIFF à Genève, "Salut Betty" bénéficie d’une sortie nationale simultanée, chose rare pour un film helvétique, - le 20 novembre en Suisse alémanique et au Tessin et le 26 novembre en Suisse romande, avec une avant-première le 25 novembre au Capitole à Lausanne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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