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Économie

Rentes AVS intégralement adaptées au renchérissement en 2023

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Pas moins de trois conseillers fédéraux, dont Ueli Maurer, sont venus répondre aux sénateurs ce lundi (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Les rentes AVS devraient être intégralement adaptées au renchérissement d'ici 2023. La Chambre des cantons a accepté lundi deux motions du Centre et du PS en ce sens contre l'avis du Consel fédéral. Le National en avait fait de même mercredi dernier.

La hausse des prix de l'énergie pèse sur le portemonnaie des Suisses. Les partis sont unanimes à dire qu'il faut des mesures de soutien. Une bonne douzaine de propositions étaient sur la table. Seules deux au contenu similaire ont passé la rampe par 24 voix contre 17, à une voix près pour la deuxième, grâce à une alliance du Centre et du PS.

Pirmin Bischof (Centre/SO) et Paul Rechsteiner (PS/SG) veulent une adaptation extraordinaire des rentes de l'AVS et de l'AI de manière à compenser intégralement le renchérissement d'ici au 1er janvier 2023 au plus tard. L'adaptation des rentes devrait en outre être régulière en cas de renchérissement supérieur de 2% en un an.

Aujourd'hui, les rentes sont adaptées sur la base de l'indice mixte, à savoir en fonction de l'évolution des prix et des salaires. Pour Pirmin Bischof, les retraités seront pénalisés par l'inflation de cette année alors que les salaires eux augmentent à peine.

Un indice qui a fait ses preuves

Andrea Caroni (PLR/AR) a critiqué une mesure pas assez ciblée. En outre, le système d'indice mixte a jusqu'à présent fait ses preuves. Un point confirmé par le chef du Département fédéral de l'Intérieur Alain Berset.

Ce mécanisme a permis aux rentes de monter de 19% entre 2000 et 2021 alors que le renchérissement n'a été que de 8%, a rappelé le ministre Le National devra se prononcer encore une fois sur les deux motions des conseillers aux Etats, l'intitulé étant très légèrement différent. Mercredi dernier, il avait accepté de justesse cette proposition.

A noter que les rentes doivent être indexées le 1er janvier 2023 conformément à la règle d'une adaptation prévue tous les deux ans. Cette indexation peut être faite exceptionnellement une fois l'an en cas de forte inflation qui dépasserait les 4% par année.

Primes maladie

Le Conseil des Etats préfère temporiser sur deux autres motions du PS et du Centre visant à amortir le choc de l'augmentation des primes maladie. Par 21 voix contre 19, il a renvoyé en commission les deux textes à nouveau semblables de Marina Carobbio (PS/TI) et d'Isabelle Chassot (Centre/FR). Le National avait adopté une même proposition à deux voix près mercredi dernier.

Les deux conseillères aux Etats demandent d'augmenter de 30% la contribution de la Confédération à la réduction individuelle des primes en 2023 au moyen d'un arrêté fédéral urgent limité à un an. Le montant supplémentaire serait versé aux cantons, à condition qu'ils ne réduisent pas leurs propres contributions.

Pour la courte majorité de droite appuyée par les élus du Centre, il vaut mieux attendre l'avis de la commission. Isabelle Chassot table sur un nouveau débat à la session d'hiver. Charles Juillard (Centre/JU) estime lui important de savoir à qui irait cette aide supplémentaire. Le Conseil fédéral était aussi opposé à une telle mesure.

Plus de transparence pour les carburants

Les sénateurs ont soutenu par ailleurs l'idée d'un calculateur de prix des carburants, du gaz et de l'électricité dans les stations-service et les stations de recharge en Suisse. Ce système connu en Autriche depuis 2011 obligerait les stations-service à annoncer leurs prix en temps réel à l'Etat. Le National doit encore se prononcer.

Toutes les autres solutions pour aider la population ont été balayées. Marco Chiesa (UDC/TI) proposait par exemple de baisser les prix de l'essence en supprimant l'impôt sur les huiles minérales, de déduire les primes maladie de l'impôt fédéral direct, ou de supprimer l'imposition de la valeur locative pour les retraités. Il n'a même pas fait le plein des voix dans son parti.

La gauche n'a pas eu plus de succès avec l'idée d'une allocation énergie annuelle ou de "chèque fédéral" pour les plus modestes. Carlo Sommaruga (PS/GE) a averti en vain d'un risque d'accroissement de la pauvreté en Suisse, qui touchera également la classe moyenne.

Les conseillers fédéraux Ueli Maurer et Guy Parmelin ont répété que le renchérissement atteignait en Suisse 3,5%, soit un tiers de ce qu'il est dans les pays européens. Il n'est pas approprié que l'Etat intervienne dans ces conditions, ont-ils souligné.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Chine: la croissance ralentit légèrement au 2e trimestre

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La Chine, deuxième économie mondiale, fait face à une consommation en berne, notamment en raison d'une longue crise de l'immobilier et de prix stagnants. (archives) (© KEYSTONE/EPA/WU HAO)

La croissance de l'économie chinoise a légèrement ralenti au deuxième trimestre, selon des données officielles publiées mardi, mais reste conforme aux prévisions, notamment grâce à des exportations vigoureuses.

La Chine est confrontée à plusieurs défis pour atteindre son objectif de croissance "d'environ 5%" pour 2025, compliqué par le bras de fer commercial engagé par le président américain Donald Trump.

La deuxième économie mondiale fait aussi face à une consommation en berne, notamment en raison d'une longue crise de l'immobilier et de prix stagnants.

Malgré ces difficultés, le PIB chinois a officiellement grimpé de 5,2% au deuxième trimestre de l'année, soit un ralentissement de 0,2 point par rapport au trimestre précédent (+5,4%).

Ce rythme est conforme aux prévisions d'économistes interrogés par l'AFP la semaine dernière - bien que certains analystes appellent à prendre ces statistiques officielles avec des pincettes.

"L'économie nationale a résisté à la pression et a progressé de manière régulière malgré les défis", s'est félicité Sheng Laiyun, directeur adjoint du Bureau national des statistiques, vantant "des politiques macroéconomiques plus proactives et efficaces".

L'Etat-parti chinois a multiplié depuis l'an dernier les mesures de stimulation à la consommation, à l'image d'un vaste programme de subventions pour le remplacement de biens de consommation.

Indicateur clé du moral des consommateurs, les ventes au détail en Chine ont grimpé de 4,8% en juin, un rythme toutefois inférieur aux prévisions d'économistes sondés par l'agence Bloomberg (+5,3%).

La production industrielle a de son côté grimpé de 6,8% en juin, dépassant les anticipations (+5,6%).

Mais les économistes anticipent un ralentissement dans les mois à venir que les exportations ne seront plus en mesure de compenser.

"La croissance est plus faible que ne le suggèrent les chiffres officiels", affirme Zichun Huang de Capital Economics.

"Avec un ralentissement attendu des exportations et la disparition progressive du soutien budgétaire, la croissance devrait encore fléchir au second semestre", ajoute l'économiste.

Marge de manoeuvre

Les exportations chinoises ont atteint des records l'an dernier et en début d'année, notamment stimulées par la crainte d'une aggravation du conflit commercial avec Washington.

En juin, les exportations ont encore grimpé de 5,8% sur un an, selon les données des douanes chinoises.

Mais cet effet d'anticipation pourrait s'atténuer dans les mois suivants, alertent les analystes.

"Les performances ayant dépassé les prévisions au premier et au deuxième trimestres donnent au gouvernement une marge de manoeuvre pour tolérer un éventuel ralentissement au second semestre", nuance Zhiwei Zhang, économiste chez Pinpoint Asset Management.

Les différends persistent par ailleurs entre Pékin et Washington malgré un accord-cadre conclu lors de négociations à Londres le mois dernier.

Les alliés de Kiev exhortent notamment la Chine - allié commercial clé de la Russie - à user de son influence pour pousser le président russe Vladimir Poutine à mettre fin à son invasion de l'Ukraine.

Le président américain a encore durci le ton lundi, avertissant les partenaires commerciaux de la Russie qu'il imposerait des droits de douane "très sévères" pouvant atteindre 100% si Moscou ne mettait pas fin à sa guerre contre l'Ukraine d'ici 50 jours.

"Les droits de douane devraient rester élevés, les marges de manoeuvre budgétaires s'amenuisent et les vents contraires structurels persistent", alerte Zichun Huang.

"Mais la pression politique pour atteindre les objectifs annuels de croissance - ne serait-ce que sur le papier - signifie que les chiffres officiels du PIB resteront nettement plus élevés."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Cinq pays vont tester une application de vérification de l'âge

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Les appels à aller plus loin se multiplient parmi les Vingt-Sept, alors que des études démontrent les effets négatifs des réseaux sociaux sur la santé mentale et physique des jeunes. (image symbolique) (© KEYSTONE/AP)

Cinq pays européens, dont la France, vont tester une application permettant de vérifier l'âge des utilisateurs en ligne et d'empêcher les enfants d'accéder à des contenus dangereux, a annoncé lundi la Commission européenne.

"Ce dispositif permettra aux utilisateurs de prouver facilement qu'ils ont plus de 18 ans, ce qui protégera les enfants des contenus inappropriés", a expliqué Henna Virkkunen, commissaire européenne responsable des questions technologiques.

Très concrètement, il s'agit d'un prototype européen que chaque Etat membre pourra ajuster en fonction de ses propres règles: par exemple selon qu'une interdiction est en vigueur sur internet pour les enfants de 12, 13 ou 15 ans etc.

Les cinq premiers pays à franchir le pas sont la France, le Danemark, la Grèce, l'Italie et l'Espagne.

Cette proposition était particulièrement poussée par la France, la ministre chargée du Numérique, Clara Chappaz, défendant une vérification de l'âge "au niveau européen" pour accéder aux réseaux sociaux.

Début juin, le président français Emmanuel Macron s'est engagé à interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans en France si, "d'ici quelques mois", cela ne se faisait pas au niveau européen.

"Plus d'excuse"

L'Union européenne dispose d'un arsenal législatif parmi les plus stricts au monde pour encadrer les géants du numérique.

Mais les appels à aller plus loin se multiplient parmi les Vingt-Sept, alors que des études démontrent les effets négatifs des réseaux sociaux sur la santé mentale et physique des jeunes.

Lundi, la Commission européenne a également publié des recommandations à l'attention des réseaux sociaux pour les jeunes, pour permettre par exemple aux mineurs de bloquer plus facilement des utilisateurs.

Ces mesures incluent également la suppression de fonctionnalités potentiellement addictives comme les "coches", qui indiquent qu'un message a été lu et peuvent pousser à attendre frénétiquement une réponse.

"Il est primordial de veiller à ce que nos enfants et nos jeunes soient en sécurité en ligne", a déclaré la commissaire Henna Virkkunen. "Les plateformes n'ont aucune excuse pour poursuivre des pratiques qui mettent les enfants en danger", a-t-elle estimé.

Bruxelles mène actuellement des enquêtes sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram du groupe américain Meta, ainsi que sur TikTok, dans le cadre de son nouveau Règlement sur les services numériques (DSA). Ces plateformes sont soupçonnées de ne pas suffisamment protéger les enfants des contenus nuisibles.

Fin mai, la Commission a également ouvert une enquête sur quatre sites pornographiques (Pornhub, Stripchat, XNXX, et XVideos) soupçonnés de ne pas empêcher l'accès des enfants aux contenus pour adultes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Droits de douane: l'UE veut négocier mais s'impatiente face à Trump

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"Nous négocions d'abord, mais nous nous préparons en même temps", a assuré le commissaire européen Maros Sefcovic. (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS)

L'Union européenne espère toujours obtenir un accord avec les Etats-Unis après les nouvelles menaces de Donald Trump de lui imposer le 1er août des droits de douane de 30%, mais sa patience s'amenuise et sa riposte pourrait atteindre les 72 milliards d'euros.

"Nous négocions d'abord, mais nous nous préparons en même temps", a assuré le commissaire européen chargé du Commerce, Maros Sefcovic, devant la presse, à l'issue d'une réunion des ministres du Commerce de l'UE à Bruxelles. Il a souligné qu'il s'agissait d'une position commune des Vingt-Sept.

Le commissaire européen, qui négocie avec Washington au nom des 27, a confirmé son intention de poursuivre les discussions jusqu'à la date butoir du 1er août décidée par Donald Trump, y compris dès lundi avec ses homologues américains.

"Mais comme je l'ai déjà dit, il faut deux mains pour applaudir", et donc l'UE doit aussi préparer d'éventuelles représailles en cas d'échec des discussions, a-t-il relevé. La liste de 72 milliards d'euros de marchandises américaines que l'UE pourrait cibler n'épuise pas le champ de toutes les possibilités, a-t-il dit.

L'UE a déjà préparé une liste distincte d'importations américaines d'une valeur de 21 milliards d'euros qu'elle est prête à viser en raison des droits de douane déjà imposés par le président américain sur l'acier et l'aluminium. Ces mesures sont actuellement suspendues.

La décision de Donald Trump, annoncée dans une lettre rendue publique samedi, a jeté un froid alors que les négociations commerciales étaient toujours en cours entre Bruxelles et Washington, avant la date butoir du 1er août.

"Changer de méthode"

Et certains pays jugent que l'UE doit désormais passer à la vitesse supérieure et montrer sa force.

"Évidemment, la situation depuis samedi doit nous amener à changer de méthode", a ainsi affirmé à Bruxelles le ministre français chargé du Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin. Et il ne faut avoir "aucun tabou", a-t-il martelé.

"Nous voulons un accord, mais il y a un vieux dicton qui dit 'si tu veux la paix, tu dois te préparer à la guerre'", a déclaré de son côté le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l'UE.

La présidente de la Commission européenne - qui négocie au nom des Etats membres de l'UE -, Ursula von der Leyen, a choisi pour le moment de temporiser, sous pression notamment de pays, comme l'Allemagne, dont les ventes vers les Etats-Unis représentent la part la plus importante du total des exportations de l'UE.

Elle a annoncé dimanche que l'Union n'allait pas riposter pour l'instant aux droits de douane américains sur l'acier et l'aluminium, dans l'espoir d'obtenir un accord qui s'avérerait moins douloureux.

"Nous avons toujours été très clairs sur le fait que nous préférons une solution négociée. Cela reste le cas et nous utiliserons le temps dont nous disposons maintenant jusqu'au 1er août", a-t-elle déclaré.

100 milliards d'euros

Les pays européens essayent de rester unis dans cette affaire, bien que leurs économies ne soient pas exposées de la même façon aux foudres douanières du président américain.

Emmanuel Macron a exhorté samedi la Commission à "défendre résolument les intérêts européens" et à "accélérer la préparation de contre-mesures crédibles".

Le chancelier allemand Friedrich Merz s'est dit dimanche d'accord avec le président français, précisant avoir discuté avec lui, avec Ursula von der Leyen et avec Donald Trump ces derniers jours. Il assure vouloir s'impliquer "intensivement" pour tenter d'arriver à une solution.

La Première ministre italienne Giorgia Meloni a quant à elle mis en garde dimanche contre la perspective d'une "guerre commerciale" au sein du monde occidental.

"L'Europe dispose de la puissance économique et financière nécessaire pour affirmer sa position et parvenir à un accord équitable et de bon sens. L'Italie fera sa part. Comme toujours", a-t-elle dit dans un communiqué, tandis que son opposition l'accuse de manquer de fermeté face à Washington.

Depuis son retour à la présidence des Etats-Unis en janvier, Donald Trump a imposé des droits de douane fluctuants et généralisés à ses alliés et ses concurrents, perturbant les marchés financiers et alimentant les craintes d'un ralentissement économique mondial.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Chine: les exportations dopées en juin par la trêve commerciale

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L'Etat-Parti chinois peine en effet à maintenir ses niveaux de croissance passés depuis la fin de la pandémie, en raison d'une longue crise du secteur immobilier, d'une consommation intérieure chroniquement faible et d'un chômage élevé chez les jeunes. (© KEYSTONE/EPA/LUKAS COCH)

Les exportations chinoises ont bondi en juin, selon des données officielles publiées lundi, dépassant les prévisions des économistes après la conclusion par Washington et Pékin d'une trêve pour réduire leurs tensions commerciales.

D'après les douanes chinoises, les exportations ont grimpé de 5,8% sur un an le mois dernier, dépassant les prévisions d'économistes sondés par l'agence Bloomberg, qui tablaient sur une hausse de 5%. Les importations ont également grimpé de 1,1%, là encore au-delà des anticipations du marché (+0,3%).

Des chiffres cruciaux pour Pékin: les exportations chinoises, qui ont atteint des niveaux records l'an dernier, font office de moteur pour une économie nationale en perte de vitesse.

L'Etat-Parti chinois peine en effet à maintenir ses niveaux de croissance passés depuis la fin de la pandémie, en raison d'une longue crise du secteur immobilier, d'une consommation intérieure chroniquement faible et d'un chômage élevé chez les jeunes.

La guerre commerciale avec les Etats-Unis déclenchée au début de l'année par le président américain Donald Trump a aggravé la situation. Mais le mois dernier, Washington et Pékin se sont accordés sur le cadre d'un accord lors de discussions à Londres, sans pour autant régler les différends persistant.

Conséquence de cette précaire trêve, les exportations chinoises à destination des Etats-Unis ont augmenté de 32,4% en juin par rapport au mois précédent: le géant asiatique a expédié quelque 38,2 milliards de dollars de marchandises vers les Etats-Unis le mois dernier, contre 28,8 milliards de dollars en mai.

"La croissance de la valeur des exportations a rebondi quelque peu le mois dernier, à la faveur de la trêve commerciale entre les Etats-Unis et la Chine", observe Zichun Huang de Capital Economics.

"Mais les droits de douane (américains) vont probablement rester élevés et les fabricants chinois font face à des contraintes croissantes quant à leur capacité à accroître rapidement leur part de marché au niveau mondial en cassant les prix", explique Mme Huang, qui s'attend à un ralentissement de la croissance des exportations.

Incertitude

Pour Zhiwei Zhang, de Pinpoint Asset Management, ces chiffres témoignent de la dynamique engagée par les entreprises chinoises pour accélérer le rythme des cargaisons à destination des Etats-Unis en prévision de futurs droits de douane rétablis après la fin de la pause actuelle.

"La vigueur des exportations contribue en partie à compenser la faiblesse de la demande intérieure et devrait permettre de maintenir la croissance du PIB autour de l'objectif gouvernemental de 5% au deuxième trimestre", analyse l'économiste.

Mais "les perspectives pour le second semestre de l'année restent incertaines", ajoute-t-il.

Pékin "espère que les Etats-Unis continueront de travailler avec la Chine dans la même direction", a cependant déclaré lundi le responsable des douanes chinoises, Wang Lingjun, lors d'une conférence de presse diffusée par la télévision publique CCTV.

"Le chantage et la coercition ne mènent nulle part. Le dialogue et la coopération sont la bonne voie à suivre", a-t-il ajouté.

Dans leur ensemble, les experts estiment que l'économie chinoise va croître de plus de 5% au deuxième trimestre 2025, portée par les exportations. Le niveau du Produit intérieur brut (PIB) pour la période doit être dévoilé mardi.

Toutefois, ils estiment aussi que la guerre commerciale pourrait conduire à un ralentissement aigu lors du deuxième semestre.

Témoignant d'une conjoncture toujours maussade, les prix à la consommation en Chine ont à peine augmenté en juin après quatre mois de baisse, tandis que l'indice des prix à la production a reculé le mois dernier à son rythme le plus élevé (3,6%) depuis près de deux ans, selon le Bureau national des statistiques.

De nombreux économistes soutiennent que la Chine devrait se tourner vers un modèle de croissance se fondant davantage sur sa demande intérieure que sur ses leviers habituels que sont l'investissement dans les infrastructures, la production et les exportations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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