Économie
Les résultats des votations fédérales sont encore incertains
Le peuple suisse se prononce ce dimanche sur quatre objets: le financement uniforme des soins, l'extension des autoroutes et deux objets liés au droit de bail. Le suspense se fait sentir. Les résultats des derniers sondages n'étaient pas tranchés.
Le financement uniforme des prestations de santé pourrait passer la rampe de justesse. Aujourd'hui, les prestations médicales ambulatoires, stationnaires et les soins de longue durée sont financés selon trois clés de répartition différentes. La participation des cantons et des assureurs varie.
Les soins ambulatoires, plus économiques, se développent de plus en plus, mais ils coûtent uniquement à l'assuré, puisque les cantons ne participent pas à leur financement. Les soins stationnaires, eux, coûtent plus cher, mais ils pèsent moins sur les payeurs de prime car le canton prend en charge 55% de la facture.
La réforme, baptisée EFAS (de l'allemand "einheitliche Finanzierung der ambulanten und stationären Leistungen"), doit unifier ces trois canaux. Les cantons devront payer 26,9% et les assurances maladie le reste pour chaque prestation médicale. L'impact de cette réforme sur les primes maladies est évalué de manière diamétralement opposée par les partisans et les opposants.
Les syndicats et les partis de gauche, qui ont déposé le référendum, parlent d'une "bombe à retardement". Ils s'attendent à une augmentation des primes. A l'exception du PS, les autres partis soutiennent la réforme. Selon eux, les acteurs auront un intérêt commun à une maîtrise globale des coûts.
Autoroutes
L'extension des autoroutes serait elle refusée sur le fil aussi, après une campagne tendue dans les deux camps, mobilisés depuis plusieurs mois. Il y a un an, le Conseil fédéral et le Parlement ont avalisé six projets, dont un romand, devisés à quelque 5 milliards de francs. L'axe Le Vengeron-Coppet-Nyon (GE/VD) doit être élargi à deux fois trois voies sur une distance d'environ 19 km.
Les autres projets concernent le tronçon de Wankdorf-Schönbühl (BE), qui doit être élargi de six à huit voies, et celui de Schönbühl-Kirchberg (BE), qui va passer de quatre à six voies. L'enveloppe doit servir aussi à dédoubler les tunnels du Rosenberg (SG), du Rhin (BS/BL) et de Fäsenstaub (SH).
Le référendum a été déposé par l'Association transports et environnement (ATE) et l'organisation actif-trafiC. Il est soutenu par les Vert-e-s, le PS et le PVL, ainsi que par une cinquantaine d'organisations de protection de la nature et du climat. Pour eux, ajouter des voies ne résout pas le problème des bouchons; au contraire, toute extension de la capacité d'une route amène de nouveaux automobilistes à utiliser l'infrastructure. Et cela aggravera le trafic d'évitement dans les localités environnantes.
Pour le camp bourgeois, ces développements autoroutiers permettront au contraire d'éliminer les goulets d'étranglement et de désengorger le trafic. L'enjeu est de mettre à niveau les routes nationales pour répondre aux besoins de mobilité et à l'évolution démographique. Une circulation plus fluide sur l'autoroute permettra de réduire le trafic d'évitement, ce qui mènera à davantage de sécurité et à une meilleure qualité de vie pour les riverains.
Droit du bail
Le peuple se prononce aussi sur le droit du bail. Le Parlement a avalisé l'an dernier deux projets de réforme, un sur les sous-locations, l'autre sur les résiliations de bail pour besoin propre des propriétaires. L'association suisse de défense des locataires (Asloca) a lancé avec succès un référendum contre les deux révisions.
Le premier projet a pour but avoué d'empêcher les sous-locations abusives. Les locataires devront à l'avenir adresser une demande écrite au bailleur s'ils souhaitent sous-louer leur logement. Et le bailleur devra aussi répondre par écrit. Ce dernier pourra également refuser la sous-location si elle dure plus de deux ans. L'issue du vote sur ce projet est incertaine, les sondages étant partagés.
Le second projet devrait lui être rejeté. Il vise à simplifier les résiliations du bail pour besoin propre des propriétaires. Selon le droit en vigueur, ces derniers peuvent utiliser eux-mêmes rapidement leurs logements ou leurs locaux commerciaux loués, en faisant valoir un besoin "urgent". Dans la réalité, il leur est souvent difficile de prouver l'urgence de ce besoin. Avec la révision, il suffira que le besoin soit jugé important et actuel.
Les partis du centre et de droite, les milieux de défense des propriétaires et ceux de la construction et de l'immobilier sont favorables aux deux projets. Pour eux, il faut simplifier les procédures dans un contexte de pénurie du logement. Le Conseil fédéral soutient les projets du bout des lèvres, car la loi l'y contraint.
La gauche rose-verte et les milieux de défense des locataires sont opposés. Avec cette réforme, les locataires pourraient se voir résilier leur bail dans un délai de 30 jours pour des manquements mineurs, selon ces milieux, et les sous-locations seront plus compliquées. Et de craindre de nouvelles hausses de loyers.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La propriété cartonne, la location plafonne
Les prix de l'immobilier résidentiel ont poursuivi leur inexorable ascension l'an dernier nonobstant un certain essoufflement sur la fin de la période. Les loyers proposés ont par contre calé, au terme de deux ans de forte inflation.
"Grâce à la nette baisse des coûts de financement et aux très bonnes perspectives de poursuite de la baisse des taux d'intérêt, la demande devrait continuer à augmenter au début de la nouvelle année et l'évolution des prix ainsi s'accélérer une fois encore," anticipe Fredy Hasenmaile, chef économiste de la coopérative bancaire saint-galloise Raiffeisen.
Sur les dix dernières années, les prix des maisons individuelles comme ceux des appartements en propriété par étage se sont étoffés de moitié. S'il était toujours vivace à l'échelle nationale en 2024, le phénomène s'est atténué dans les pôles urbains que constituent la région zurichoise (+3%) et surtout l'Arc lémanique (+1%).
Sur le front des locations, l'indice Swiss Real Estate Offer compilé par le Swiss Marketplace Group (SMG) et le cabinet Cifi constate une atténuation de 0,4%, subséquente toutefois d'un renchérissement cumulé de plus de 8% sur les exercices 2022 et 2023.
Les auteurs du rapport constatent en outre un resserrement du vaste éventail des prix proposés par régions, du fait d'un tassement dans les zones les plus chères comme Zurich (-3,1%) ou l'Arc lémanique (-0,8%) et d'une inflation dans les zones plus abordables.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Transports perturbés en Belgique en raison d'une grève nationale
Des dizaines de vols annulés à Bruxelles, deux trains sur trois supprimés sur le réseau national: les transports fonctionnaient au ralenti lundi en Belgique en raison d'une journée de grève nationale sur la question des retraites à l'appel des grands syndicats.
A l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, le premier du pays, 40% des vols prévus sur la journée au départ et à l'arrivée sont annulés, a indiqué à l'AFP une porte-parole de la société exploitante, Brussels Airport.
Les compagnies aériennes ont dû adapter leur trafic à la baisse du personnel disponible parmi les bagagistes et les agents de sécurité, a-t-elle précisé.
La compagnie Brussels Airlines - du groupe Lufthansa à l'instar de Swiss - avait indiqué dès samedi être contrainte d'annuler préventivement "50% de (ses) vols européens", afin de pouvoir maintenir les vols long-courrier.
A Charleroi, deuxième aéroport du pays et premier hub de Ryanair sur le continent européen, "des retards importants sont à prévoir et des annulations ne sont pas exclues", selon l'exploitant.
Journée d'action
Les trois grands syndicats de Belgique - FGTB (socialiste), CSC (chrétien) et CGSLB (libéral) - ont appelé à une journée d'action pour dénoncer les projets de la coalition gouvernementale encore en négociation au niveau fédéral, qui est selon eux déterminée à "s'attaquer" aux retraites. Une manifestation est prévue dans la matinée à Bruxelles.
"Personne ne le conteste dans les cinq partis (qui négocient depuis sept mois, ndlr). Il y a trois milliards minimum d'économies qui sont prévues sur les pensions", a affirmé à la radio RTBF la secrétaire générale de la CSC, Marie-Hélène Ska.
"Cela concerne en particulier les cheminots et un certain nombre de catégories de la fonction publique qui ont aujourd'hui la possibilité de partir un peu plus tôt à la retraite", a-t-elle ajouté.
Sur le réseau des chemins de fer belges (SNCB), seul un train sur trois reliant les grandes villes était en circulation, tandis que les transports urbains ou interurbains des régions de Bruxelles et de Wallonie (sud francophone) étaient aussi très perturbés.
Le monde enseignant est également mobilisé, notamment en Flandre (nord néerlandophone) car les entités fédérées qui ont compétence sur l'enseignement prévoient également de réduire le montant des retraites, selon les syndicats.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La BCE à la recherche du juste taux
L'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE) a déclaré lundi qu'il importe d'adopter un "juste milieu" dans l'évolution des taux d'intérêt, afin de maîtriser l'inflation tout en préservant la croissance économique.
Depuis juin dernier, la BCE a réduit ses taux de 100 points de base, ramenant son principal taux directeur à 3,0% après une série de hausses sans précédent destinées à maîtriser l'envolée des prix, accentuée par la guerre en Ukraine.
Les marchés anticipent plus dans les mois à venir, mais il faut "s'assurer de trouver le juste milieu dans l'évolution des taux d'intérêt", affirme l'économiste en chef Philip Lane dans une interview au quotidien autrichien Der Standard publiée sur le site de la BCE.
L'inflation en zone euro a nettement diminué, passant d'un pic à 10% fin 2022 à 2,4% en décembre 2024, grâce notamment à une baisse des prix de l'énergie.
Cependant, pour atteindre durablement l'objectif de 2%, une nouvelle baisse de l'inflation des services, actuellement à 4%, sera nécessaire.
"Si les taux d'intérêt baissent trop rapidement, il sera difficile de maîtriser l'inflation dans les services", prévient M.Lane.
Mais les gardiens de l'euro ne souhaitent pas non plus maintenir les taux "trop élevés trop longtemps", au risque de faire chuter l'inflation globale bien en dessous de l'objectif, ce qui serait "également indésirable", prévient-il.
Il importe donc de trouver "une voie médiane" sur l'évolution du loyer de l'argent qui ne soit "ni trop agressive ni trop prudente", a-t-il ajouté.
Une autre priorité est de veiller à ce que l'économie, encore pénalisée par les taux élevés, ne croisse pas "trop lentement", car cela risquerait de stabiliser l'inflation "en dessous de l'objectif", selon M.Lane.
La BCE prévoit une croissance de 1,1% en zone euro cette année et de 1,4% en 2026.
Or, de tels taux de croissance faibles "représentent un défi majeur" et il serait "préférable que l'Europe croisse plus rapidement", selon l'économiste en chef.
Cependant, la BCE exclut pour l'instant le risque de récession dans la région, un scénario qui justifierait "une accélération spectaculaire de l'assouplissement monétaire", conclut-il.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Villa de Zep: les partisans d'un parc public se mobilisent
Une centaine de personnes, selon un journaliste de Keystone-ATS, 300 selon les organisateurs, ont participé samedi à une "déambulation" dans le quartier des Charmilles, à Genève pour dénoncer le manque de zones de verdure dans le périmètre. Elles soutiennent le projet de la Ville de Genève d'acquérir le domaine du dessinateur de BD Zep, afin de le transformer en parc public.
Parmi ces promeneurs du samedi, on pouvait reconnaître le conseiller administratif des Vert-e-s de la Ville de Genève Alfonso Gomez, l'ancienne conseillère d'Etat écologiste Michèle Künzler ou l'ancien conseiller national des Vert-e-s Ueli Leuenberger.
L'avenir de la propriété de Zep a pris un tour très politique ces dernières semaines au bout du lac. En novembre, le Conseil municipal de la Ville de Genève avait accepté un crédit de 21,5 millions de francs pour racheter la bâtisse du 18e siècle, construite au bout d'une grande allée boisée, à l'abri des regards.
La parcelle de 35'000 mètres carrés convoitée par la municipalité, qui porte le nom de Campagne-Masset, outre la maison de maître, comprend une piscine, des vignes produisant du vin, une forêt ainsi qu'une prairie. On entre dans le domaine par un grand portail situé sur l'avenue d'Aïre.
Opportunité unique
Pour la gauche et le MCG, la vente de cette demeure hors du commun représente une opportunité que ne doit absolument pas laisser passer la Ville de Genève. Son acquisition par la municipalité permettra notamment de créer un parc public qui serait un poumon de verdure au milieu d'un quartier déjà fortement densifié et qui voit fleurir les nouvelles constructions.
Le PLR a lancé un référendum contre ce crédit d'achat. Il a été rejoint dans son combat par Le Centre, les Vert'libéraux et l'UDC. La droite conteste déjà le prix de vente de 21,5 millions de francs. Un investissement qu'elle estime conséquent au moment où la Ville de Genève prévoit un budget déficitaire pour 2025.
La droite critique également le flou à propos de l'affectation future de la maison et les coûts d'entretien qu'elle risque de générer pour la municipalité. De plus, pour les opposants, la parcelle n'est pas idéale pour devenir un parc public, car le terrain est en pente et ne compte qu'un unique accès depuis l'avenue d'Aïre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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