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Suisse

Les Suisses utilisent leur smartphone plus longtemps

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Les Suisses sont prêts à dépenser davantage pour l'achat d'un smartphone mais veulent le garder plus longtemps, selon une étude (archives). (© KEYSTONE/DPA/FABIAN SOMMER)

Le nombre personnes en Suisse qui souhaitent garder leur smartphone quatre ans ou plus a augmenté, selon une enquête de Comparis. L'iPhone reste l'appareil le plus utilisé, devant ceux de Samsung.

La part des personnes qui entendent utiliser leur smartphone quatre ans ou plus est passé de 32,8% en 2019 à 39,1% en 2021, indique le comparateur en ligne jeudi dans un communiqué. Cette volonté est particulièrement marquée chez les personnes les plus âgées (50,6% des 56 ans et plus). A l'inverse, elle est la plus faible chez les 18-35 ans (31,1%).

Moins de la moitié des personnes interrogées (44,4%) envisagent d'acquérir un nouveau smartphone dans les 12 prochains mois, un chiffre en forte baisse par rapport à 2019 (57,1%).

Les jeunes prêts à plus dépenser

"Il ne s'agit pas d'un ralentissement passager des ventes d'appareils neufs dû au coronavirus, mais bien d'une tendance de fond. Les gens sont prêts à dépenser plus pour l'achat d'un nouveau smartphone, mais moins souvent", estime Jean-Claude Frick, expert numérique chez Comparis, cité dans le communiqué.

Cela se reflète notamment dans la part des personnes prêtes à dépenser plus de 800 francs pour un nouvel appareil, qui est passée de 12,1% en 2019 à 21,9% en 2021. Ce sont surtout les plus jeunes qui sont prêts à délier les cordons de leur bourse. Les 18-35 ans sont 17,2% à vouloir dépenser entre 800 et 999 francs contre 11,9% des 56 ans et plus.

Les hommes sont également disposés à dépenser plus que les femmes. La part de ces derniers prêts à débourser entre 800 et 100 francs pour un smartphone et de 15,7% contre 12,5% pour les femmes. Ils sont même près de deux fois plus nombreux (10,1%) que les femmes (5,5%) à acheter un téléphone de la catégorie la plus chère (plus de 1000 francs).

IPhone populaire chez les jeunes

L'iPhone reste le type d'appareil le plus utilisé (46,6%), suivi par ceux de Samsung (32,5%). Huawei complète le podium (9,6%). L'iphone est particulièrement populaire auprès des plus jeunes, plus de la moitié de 18-35 ans (52,9%) possédant un appareil de la marque à la pomme.

Pour expliquer ce succès, M. Frcik mentionne le fait que l'iPhone est l'une des marques les plus connues au monde, ce qui "continue d'exercer un fort pouvoir d'attraction" sur les jeunes utilisateurs mais aussi le fait que les applications sont disponibles plus rapidement sur l'iPhone.

Les iPhones sont également plus de deux fois plus recherchés que les téléphones sous Android sur le marché de l'occasion. Ce dernier ne représente toutefois qu'une faible part des achats. Moins d'une personne sur dix (9,2%) avaient un téléphone d'occasion.

L'enquête représentative a été réalisée par l'institut de sondage et d'études de marché innofact pour le compte de comparis.ch auprès d'un échantillon de 2042 personnes issues de toutes les régions de Suisse. Le sondage a eu lieu en octobre 2021.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

L'AVS et l'AI ont bouclé sur des résultats positifs en 2023

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L'AVS a bouclé 2023 sur des résultats positifs (image d'illustration). (© KEYSTONE/GORAN BASIC)

L'AVS et l'AI ont bouclé l'année 2023 sur des résultats de répartition positifs, tout comme le régime des APG. Ce malgré la grande instabilité des marchés financiers, note mardi l'organisme Compenswiss.

L'AVS termine l'exercice 2023 sur un résultat de répartition positif de 1,2 milliard de francs. Malgré la hausse des charges par rapport à l'année précédente, les produits de l'AVS, également en augmentation, ont dépassé les charges en 2023, écrit Compenswiss dans un communiqué. Le résultat d'exploitation s'élève à 2,9 milliards.

Le résultat de répartition de l'AI, à 50 millions de francs, est positif pour la deuxième fois consécutive depuis la fin du financement complémentaire de l'AI en 2018, poursuit Compenswiss. Le résultat d'exploitation se monte à 206 millions, ce qui ne permet encore aucune réduction de la dette de l'AI envers l'AVS.

Du côté des APG, le résultat de répartition est aussi dans le vert, à 173 millions. Le résultat d'exploitation est de 246 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Berne évalue l'audit sur l'UNRWA, financement toujours en suspens

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L'UNRWA vient en aide à la population en détresse de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Le DFAE va "analyser en détail" le rapport d'experts indépendants sur l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) dans la bande de Gaza, publié mardi soir. Une décision sur le financement de l'agence sera prise ensuite.

La Suisse n'a pas versé à ce jour sa contribution 2024 de 20 millions de francs à l'UNRWA, a rappelé mercredi le DFAE à Keystone-ATS. Cette suspension, annoncée en janvier, est toujours valable.

"Le DFAE va désormais analyser en détail le rapport Colonna sur l'UNRWA et fera ensuite une évaluation globale. Avant toute décision sur le financement de l’UNRWA, les commissions de politique extérieure du National et des Etats seront consultées, comme l’a décidé le Parlement en décembre dernier", précise le département.

L'audit sur l'agence onusienne, publié mardi, a conclu que l'UNRWA a des "problèmes de neutralité" politique. Cependant, Israël doit encore fournir la "preuve" d'une éventuelle implication terroriste de certains membres de l'agence, ont ajouté les experts.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Dépréciation des avoirs gelés russes: valeur de 5,8 milliards

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La valeur des avoirs russes gelés en Suisse s'est dépréciée sous l'effet des sanctions internationales (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La valeur des avoirs gelés russes en Suisse, à la suite des sanctions édictées dans le contexte de la guerre en Ukraine, se montait à 5,8 milliards de francs au 31 décembre 2023. Une année auparavant, elle s'élevait à 7,5 milliards, mais les titres se sont dépréciés.

A ces 5,8 milliards s'ajoutent 17 biens immobiliers de personnes physiques, d'entreprises ou d'entités visées par les sanctions, a indiqué mardi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco). Des voitures de sport et de luxe, des oeuvres d'art, du mobilier et des instruments ont aussi été gelés.

Les titres présentant un lien avec la Russie ont perdu en valeur sous l'effet des sanctions internationales. Le Seco précise que, dans le même temps, des gains de valeur à hauteur de 280 millions ont été enregistrés à la suite de la réévaluation de titres.

En 2023, grâce à des investigations et des clarifications, il a pu geler des avoirs à hauteur de 580 millions ainsi que deux biens immobiliers supplémentaires. Et des avoirs de 140 millions gelés préventivement ont été libérés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pas d'alternative à l'adhésion à l'UE, selon Joseph Deiss

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Joseph Deiss reste un fervent partisan de l'UE. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

L'ancien conseiller fédéral Joseph Deiss plaide pour une adhésion de la Suisse à l'Union européenne (UE), dans une interview mardi à la NZZ. Il faut, en l'état, négocier fermement, mais (au final), "seul un chemin mènera vers l'Europe: l'adhésion", dit-il.

En attendant, la Suisse, passe d'une solution provisoire à une autre, selon Joseph Deisss.

L'ancien ministre des Affaires étrangères ne craint pas d'être isolé avec sa position. Contrairement à l'opinion dominante, entrer dans l'UE "n'est pas un suicide mais représente au contraire un gain en matière de souveraineté", estime-t-il.

L'ex-conseiller fédéral fribourgeois PDC observe "des choses à faire se dresser les cheveux sur la tête", dans la politique européenne de la Suisse. Il pense à la liberté de circulation, où l'on confond "perfidement" selon lui les problèmes qu'il peut y avoir avec l'asile et le dossier de la main-d'oeuvre immigrée.

"Erreur historique"

Joseph Deiss déclare que les craintes émises lors de l'acceptation du premier paquet des bilatérales en 2000 en relation avec la liberté de circuler ne se sont pas avérées, au contraire: "Avons-nous connu davantage de chômage? Y a-t-il eu pression sur les salaires? Aucunement!".

L'ancien ministre constate plutôt qu'il existe en Suisse 100'000 postes non pourvus ainsi que 26'000 places d'apprentissage.

M. Deiss parle du rejet par le peuple de l'Espace économique européen (EEE) en 1992 comme d'une "erreur historique". Si la Suisse avait adhéré, "de nombreux problèmes que nous avons actuellement avec l'UE seraient résolus depuis longtemps", lance-t-il. "Notre erreur est que nous persistons à penser, en tant que non-membre, que nous aurions le droit d'être mieux traités que des membres de l'UE", ajoute-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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