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Économie

Les Verts exigent de nouvelles règles "too big to fail"

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Balthasar Glättli, président des Vert-e-s, craint que la fusion entre UBS et Credit Suisse ne représente "un risque encore plus grand à l'avenir" pour la place financière helvétique (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Les Vert-e-s exigent un examen indépendant sur la débâcle de Credit Suisse. Le parti, qui veut de nouvelles règles "too big to fail", veut convoquer l'Assemblée fédérale en urgence concernant les 100 milliards de francs de garantie avancés par la Confédération.

La nouvelle UBS sera un "monstre 'too big to bail'" (trop grand pour cautionner), a souligné le président du parti Balthasar Glättli lundi matin lors d'un point de presse. Si l'opération réussit, dans ce cas UBS aura fait une bonne affaire, en cas d'échec, les contribuables paieront les pots cassés, selon lui.

Les événements des derniers jours ont montré que la réglementation suisse "too big to fail" est obsolète. Pour les Verts, la fusion d'UBS et de Credit Suisse, garantie par l'État, ne fera qu'aggraver cette problématique à l'avenir.

Session extraordinaire

Les Vert-e-s sont prêts à soutenir l'instauration d'une commission d'enquête parlementaire (CEP) sur Credit Suisse, comme le veut le Parti socialiste, a dit la conseillère nationale Franziska Ryser. Il y a un "trou noir" et il s'agit d'établir les faits.

Le parti veut aussi une session extraordinaire de l'Assemblée fédérale après l'octroi de crédits urgents par la Délégation des finances (DélFin). "Il faut maintenant que le Parlement ait son mot à dire sur des affaires d'une telle portée".

Avec les représentants du PS, les Verts auraient suffisamment de voix au Conseil national pour atteindre le quorum nécessaire à la convocation d'une session spéciale, a détaillé Aline Trede présidente du groupe parlementaire. Si les signatures sont déposées, le bureau du Conseil national décidera de la date de la réunion des deux chambres, que les Verts souhaitent "le plus rapidement possible".

"En tant que plus grand parti d'opposition, nous ne sommes pas représentés dans la Délégation des finances", a relevé Mme Trede. Le fait que seuls les partis du Conseil fédéral siègent à la DélFin est une "situation déplaisante" pour les Verts.

Motion pour un système différencié

Pour Gerhard Andrey, tout ce qui s'est passé n'a pas marché. Le député fribourgeois voit aussi une part de responsabilité du côté de la Banque nationale suisse et de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers. Selon lui, c'est un point qu'il faudra maintenant "aller creuser".

Les Verts remettent par conséquent sur la table leur proposition en faveur d'un système bancaire différencié. "Le problème de la taille est central", explique à Keystone-ATS M. Andrey. Par système "différencié", on entend une grande banque scindée en plus petites entités, de manière à ce que la faillite d'une entité ne mette pas en danger toute la banque.

Les Verts vont déposer une motion pour redemander l'introduction d'un tel système lors de la prochaine réunion de la Commission de l'économie. En 2011, une proposition en ce sens du groupe parlementaire des Verts avait échoué face à l'opposition du PLR, du PDC et des Vert’libéraux. Au vu des récents événements, la motion a désormais de bonnes chances, selon M. Andrey.

Culture de la responsabilité

Au-delà, le député fribourgeois voit dans le cas du Credit Suisse la conséquence d'années de mauvaise gestion. Il attend rapidement une réponse du Conseil fédéral à son postulat de 2021, qui adresse le problème de la culture de la responsablité.

Trois ans après le sauvetage du secteur aérien, l'État accorde à nouveau des aides à des entreprises largement responsables du réchauffement climatique. Et ce, sans aucune condition de durabilité écologique, sociale et économique, souligne encore le parti.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

BNP Paribas Suisse compte supprimer une centaine de postes à Genève

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BNP Paribas a lancé une procédure de consultation avec la commission du personnel à Genève dans le cadre des suppressions de postes. (archives) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

BNP Paribas Suisse compte supprimer une centaine de postes à Genève, principalement dans les fonctions de support et l'informatique, a indiqué vendredi à l'agence AWP une porte-parole de la banque.

La filiale helvétique du groupe bancaire français, qui compte plus de 1000 employés en Suisse, "confirme avoir lancé une procédure de consultation avec la commission du personnel à Genève", a-t-elle précisé dans une prise de position.

Malgré ces mesures, l'établissement affirme que "son ambition demeure inchangée en Suisse" et qu'il veut "continuer à mettre en place son plan stratégique 2025" et poursuivre sa croissance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

CA Indosuez (Suisse): hausse des recettes, mais pas du bénéfice

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La banque CA Indosuez (Suisse) a vu l'an dernier le résultat net des opérations d'intérêt bondir de 65% à 175,7 millions de francs (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La banque CA Indosuez (Suisse), filiale du groupe français Crédit Agricole, a profité l'année dernière de la hausse des taux d'intérêts pour fortement accroître ses recettes dans ce domaine. Mais face notamment à des charges en hausse, la banque a vu son résultat net se replier légèrement.

En 2023, l'établissement genevois - qui dispose de succursales à Lugano et Zurich - a vu le résultat net des opérations d'intérêt bondir de 65% à 175,7 millions de francs, alors que celui des commissions a pris 2,3% à 177,6 millions. Le résultat du négoce a par contre chuté de 67,9% à 27,6 millions, a détaillé la banque vendredi dans son rapport annuel.

Le produit d'exploitation total a augmenté de 3,9% à 395,5 millions, mais face à des charges en personnel (+2,8%) et d'exploitation (+11,6%) en progression le résultat brut a baissé de 4% à 7,6 millions.

Le bénéfice net s'est quant à lui fixé à 59,2 millions de francs, en baisse de 1,8% comparé à 2022.

Dans la gestion de fortune, l'établissement s'est félicité de l'acquisition de plus de 300 nouveaux clients pour des actifs net de 2,2 milliards. Quant à la banque de financement et d'investissement, elle n'a déploré aucun défaut de crédit "grâce au maintien d'une grande vigilance en termes de risque et un suivi étroit de nos transactions et de nos contreparties directes et indirectes", a-t-il souligné dans le document.

Le total des avoirs administrés a reculé de 5,4% à 35,3 milliards de francs à la fin de l'année dernière.

Pour le nouvel exercice, CA Indosuez (Suisse) a indiqué que les perspectives "demeurent instables mais les opportunités sont nombreuses", sans plus de précision.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Trois individus font sauter un distributeur bancaire au Noirmont JU

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Personne n'a été blessé dans l'attaque à l'explosif d'un bancomat vendredi au Noirmont (JU) (image d'illustration). (© KEYSTONE/STEFAN MEYER)

Trois individus ont fait sauter vendredi à l'aube un distributeur à billets de la banque cantonale du Jura au Noirmont. Le montant du butin est encore inconnu.

L'attaque à l'explosif est survenue vendredi vers 03h30, indique la police jurassienne dans un communiqué. Personne n'a toutefois été blessé et les dégâts au bâtiment sont limités au local du bancomat.

Le montant du butin est encore indéterminé à ce stade. De nombreux services de police et spéciaux ont été mobilisés sur place au vu de la particularité de l'attaque. La police fédérale (Fedpol) s'est également rendue sur les lieux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le marché de l'emploi ralentit en avril aux Etats-Unis

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Si un marché du travail solide est une bonne nouvelle pour les employés, les tensions liées à un manque de main d'oeuvre depuis près de trois ans avaient contribué à alimenter l'inflation aux Etats-Unis. (archives) (© KEYSTONE/EPA/ETIENNE LAURENT)

Le marché de l'emploi a ralenti en avril aux Etats-Unis, avec des embauches en baisse et un chômage en légère hausse, au moment où la Fed lutte contre un rebond de l'inflation et à six mois de l'élection présidentielle.

En avril, 175.000 emplois ont été créés, contre 315.000 en mars - données révisées en hausse -, selon les chiffres publiés vendredi par le département du Travail.

Le taux de chômage a lui légèrement augmenté, à 3,9% contre 3,8%.

Les analystes attendaient 240.000 créations d'emplois et un taux de chômage stable à 3,8%, selon le consensus de Market Watch.

En avril, ce sont notamment les secteurs de la santé, du social, du transport et de la logistique qui ont embauché, précise le département du Travail dans son communiqué.

Les créations d'emplois ont augmenté "au rythme le plus lent depuis octobre 2023" et la variation annuelle des salaires est inférieure à 4% "pour la première fois depuis 2021", a relevé Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour High Frequency Economics, dans une note.

Le salaire horaire moyen a augmenté de 7 cents, soit 0,2%, pour atteindre 34,75 dollars, détaille le département du Travail. Au cours des 12 derniers mois, le salaire horaire moyen a augmenté de 3,9%.

"Les chiffres actuels confortent également l'idée selon laquelle les baisses de taux - et non les hausses - constituent le scénario privilégié pour la Fed cette année", a ajouté Rubeela Farooqi.

Si un marché du travail solide est une bonne nouvelle pour les employés, les tensions liées à un manque de main d'oeuvre depuis près de trois ans avaient contribué à alimenter l'inflation.

Par conséquent, la situation de l'emploi est regardée de près par la banque centrale américaine, la Fed, qui cherche à lutter contre la flambée des prix.

Conditions "mieux équilibrées"

"Le marché du travail reste relativement tendu, mais les conditions de l'offre et de la demande sont désormais mieux équilibrées", a souligné le président de la Fed, Jerome Powell, mercredi lors d'une conférence de presse.

"La croissance des salaires a ralenti au cours de l'année écoulée et l'écart entre emplois et travailleurs s'est réduit, mais la demande de main-d'oeuvre surpasse toujours l'offre de travailleurs disponibles", avait-il également indiqué.

La Fed a maintenu mercredi ses taux à leur plus haut niveau depuis plus de 20 ans, dans la fourchette de 5,25 à 5,50%.

Alors qu'elle s'apprêtait à commencer à les baisser - ce qui aurait fait baisser les taux d'intérêts des prêts immobiliers, automobiles, ou encore pour les cartes de crédit -, l'inflation a rebondi depuis le début de l'année.

"L'inflation a considérablement diminué au cours de l'année écoulée tandis que le marché du travail est resté solide, ce qui est une très bonne nouvelle. Mais l'inflation reste trop élevée, de nouveaux progrès pour la réduire ne sont pas assurés et la voie à suivre est incertaine", avait encore détaillé le président de l'institution.

Et d'expliquer que "nous avons en fait le luxe d'avoir une forte croissance dans un marché du travail fort, un chômage très faible, une création d'emplois élevée, et tout cela et nous pouvons être patients et nous serons prudents à l'approche de la décision de réduire les taux".

Les inscriptions au chômage sont elles à un niveau historiquement bas depuis plus de deux ans, un peu supérieures à 200.000 chaque semaine, (208.000 fin avril) comme avant la pandémie de Covid-19.

L'emploi est au coeur de la campagne électorale, avant l'élection présidentielle du 5 novembre, qui devrait voir, comme en 2020, un duel entre le président démocrate Joe Biden, et son prédécesseur républicain Donald Trump.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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