Coronavirus
Les villes suisses reprennent gentiment vie
Restaurants, commerces ou encore écoles ont rouvert leurs portes lundi. Les Suisses en profitent, mais avec modération.
Les gares ont ainsi repris des couleurs au premier jour de la nouvelle étape du déconfinement. Les pendulaires étaient plus nombreux à se presser à Berne, Bienne ou encore Bellinzone. Mais l'on était encore loin de la fréquentation qui prévalait avant la crise sanitaire. Très peu de personnes portaient un masque, ont constaté des journalistes de Keystone-ATS.
Ce moyen de protection est désormais vendu dans les automates "Selecta" dans les gares, ont précisé les CFF lundi. A Berne, les premiers trains IC du matin en provenance et à destination de Zurich et de Lausanne étaient modérément occupés. Cette fréquentation permettait le respect des distances sociales.
La plupart des passagers respectaient également les distances sociales sur les quais à Bienne, sauf quand il s'agissait de monter dans le train; ils se regroupaient alors devant les portes. Dans l'IC de 07h16 pour Genève-Aéroport, la plupart des compartiments à quatre n'étaient occupés que par une seule personne.
Dans la gare de Bellinzone, les clients ont retrouvé avec joie leur expresso matinal, alors que des employés des CFF distribuaient des lingettes désinfectantes. Le reste de la capitale tessinoise était encore endormi à 09h00. Quelques clients épars dans les bars et les restaurants. Principalement des jeunes adultes. Dans la rue, une patrouille de police avançait masquée.
Quelques files d'attente
Juste à côté de la gare de Bienne, les clients ont aussi repris possession des cafés. Mais ils avaient choisi de s'installer sur la terrasse plutôt qu'à l'intérieur. La plupart des établissements de restauration avaient pris des dispositions pour accueillir leurs clients en espaçant les tables ou en installant des séparations.
Dans la principale artère commerçante de la ville, très peu de files d'attente à l'ouverture des magasins. A l'exception d'une enseigne d'un magasin de vêtements où une quinzaine de personnes se pressaient devant l'entrée un quart d'heure avant l'ouverture. Personne en revanche devant la librairie.
La matinée s’est également révélée calme dans le centre-ville de Fribourg. Les cafés ouverts affichaient une fréquentation pour le moins réduite. Certains commerces, à l’instar d’une enseigne vendant livres, disques et autres articles, connaissaient en revanche une fréquentation importante, avec des files d’attente qui s’allongeaient pour respecter les deux mètres entre chaque personne.
Ouvert depuis 07h00, un café de quartier à Chêne-Bougeries (GE) accueillait ses habitués installés autour de tables séparées par des panneaux de plexiglas bricolés par le responsable. Ce n'était pas l'affluence des grands jours, mais beaucoup de clients ont exprimé leur joie de reboire enfin leur café à l'extérieur.
Elèves au compte-gouttes
La rentrée scolaire après deux mois d'arrêt forcé s'est déroulée très calmement sous une pluie battante à Genève. Etant donné que les élèves étaient attendus entre 08h00 et 09h00, il n'y a pas eu d'afflux d'enfants et de parents aux abords des écoles, ont constaté des photographes et journalistes de Keystone-ATS. Les élèves arrivent au compte-gouttes, selon des patrouilleuses scolaires.
Seule la moitié des élèves était convoquée le matin, l'autre moitié étant attendue l'après-midi. Comme annoncé, les établissements ont mis en place des fléchages au sol et les salles de classe ont été complètement réorganisées afin de respecter les mesures de distanciation imposées par les autorités.
Musées, bibliothèques, archives et fitness sont également à nouveau ouverts dès lundi. Le Conseil fédéral a annoncé le 16 avril vouloir sortir de la crise en trois étapes. La première, le 27 avril, a permis aux coiffeurs, physiothérapeutes, jardineries, crèches et autres prestataires de services à rouvrir leurs portes.
La dernière étape est prévue le 8 juin, à condition que les Suisses continuent de respecter les consignes. Les rassemblements de plus de cinq personnes seront alors autorisés. Il sera possible de retourner au théâtre, au cinéma ou dans les jardins zoologiques et botaniques, de se rendre à la piscine, de suivre un office religieux ou de prendre une remontée mécanique.
Coronavirus
Un comité interparti milite pour le "oui" à la loi Covid-19
La loi Covid-19 doit être prolongée pour protéger les personnes vulnérables. Un comité rassemblant tous les partis sauf l'UDC a plaidé lundi pour le "oui" à la votation du 18 juin.
En vigueur depuis septembre 2020, la loi Covid-19 a déjà été soumise par deux fois au peuple qui l'a acceptée par plus de 60%. Le Parlement et le Conseil fédéral souhaitent que certaines mesures soient prolongées jusqu'à fin juin 2024, pour ne pas être pris au dépourvu en cas de flambée épidémique l'hiver prochain.
La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid. Mais la loi prolongée a été attaquée en référendum par des opposants aux mesures anti-coronavirus.
Protéger les vulnérables
Même si le Covid-19 a déjà disparu dans l'esprit de beaucoup, il reste imprévisible, a mis en garde le comité interpartis à Berne devant la presse. Il faut rester sur ses gardes. "C'est d'autant plus important pour protéger les personnes particulièrement vulnérables", a dit le conseiller national Lorenz Hess (Centre/BE).
"La pandémie n'est pas encore terminée pour les personnes immunodéprimées", soit entre 100'000 et 200'000 personnes, a poursuivi la conseillère nationale Manuela Weichelt (Verts/ZG).
La loi autorise la mise sur le marché de médicaments même s'ils ne sont pas encore autorisés en Suisse. De plus, elle garantit la production de médicaments Covid-19. Ces médicaments ne seraient plus accessibles en cas de refus.
Certificat à garder
Le comité a aussi plaidé pour le maintien du certificat Covid, avant tout pour des raisons de compatibilité internationale, d'autres pays réclamant toujours le certificat pour voyager.
Et le député Jörg Mäder (Vert'libéraux/ZH) de rassurer: "il est hautement improbable que le certificat soit à nouveau utilisé dans le pays. Cela serait tout au plus envisageable si une nouvelle variante dangereuse du virus apparaissait et menaçait gravement les soins de santé".
Les premiers sondages donnent une avance au "oui". Si le peuple refuse, toutes les dispositions seront abrogées à la mi-décembre 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Loi covid-19: un comité en faveur du oui voit le jour
Les partisans de la loi Covid-19 ont formé un comité du oui en vue de la votation fédérale du 18 juin. Le conseiller national bernois Lorenz Hess (Le Centre) a confirmé à Keystone-ATS une information de la NZZ am Sonntag.
Ce troisième passage par les urnes semble moins cristalliser les passions que pendant la pandémie, estime le parlementaire. C'est pourquoi il a fallu du temps pour qu'un comité du oui se réunisse. "Mais il ne faut pas croire que le oui à la loi Covid est gagné d'avance", ajoute le Bernois. "Bien qu'à l'exception de l'UDC, tous les partis soutiennent la loi, il est important de montrer l'exemple avec un comité du oui."
Le comité ne bénéficiera pas d'importants moyens financiers pour faire campagne. "Les ressources des partis sont déjà fortement sollicitées pendant cette année électorale", poursuit Lorenz Hess. La campagne en faveur de la loi Covid-19 se limitera donc à une conférence de presse et une présence sur les réseaux sociaux.
Les opposants déjà actifs
Le comité du oui regroupe un large éventail de représentants politiques. Outre Lorenz Hess, il compte le conseiller aux Etats Josef Dittli (PLR/UR), et les conseillères et conseiller nationaux Manuela Weichelt (Verts/ZG), Jörg Mäder (Verts'libéraux/ZH) et Sarah Wyss (PS/BS).
Les opposants à la loi Covid sont déjà actifs depuis quelques jours. Le comité du non est composé du mouvement Mass-Voll, des Amis de la Constitution, d'Helvethica Ticino et du mouvement fédératif romand.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Appel à supprimer les mesures "inutiles" de la loi Covid-19
Les opposants à la loi Covid-19 ont lancé jeudi le combat contre la prolongation de ce texte soumise aux urnes le 18 juin. Ils appellent à mettre fin à des mesures qu'ils jugent "inutiles et nuisibles" et à "retrouver enfin la normalité".
La pandémie est terminée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'a elle-même proclamé le 5 mai dernier, ont martelé à plusieurs reprises les membres du comité référendaire devant la presse à Berne.
Le monde entier est libéré du coronavirus. "Le monde entier ? Non, dans un petit pays peuplé d'irréductibles Helvètes, le Conseil fédéral croit encore à une hypothétique variante dangereuse", a ironisé le co-président des Amis de la Constitution, Roland Bühlmann.
Une loi inutile
Pour les membres du comité, il est pourtant "plus que temps" de tourner la page. Pour Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, l'heure doit être à la réconciliation. Il n'y a plus aucune raison valable de prolonger une loi qui a provoqué "tellement de souffrances et qui n'a rien apporté".
Nous n'avons pas besoin de cette loi pour gérer une urgence épidémique, la loi sur les épidémies suffit, a argumenté Michelle Cailler, présidente du Mouvement fédératif romand. Nous n'avons pas non plus besoin du certificat Covid pour voyager. Si une vaccination est requise pour entrer dans un pays, le carnet de vaccination reconnu dans le monde entier suffit, a-t-elle ajouté.
Les référendaires critiquent en particulier la possibilité de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid - le "pass de la honte", selon Mme Cailler.
"Rapport de guerre"
De telles mesures ont créé une "société à deux vitesses", ont "discriminé" une partie de la population et provoqué d'énormes dégâts: entreprises fermées, existences détruites et dommages à la santé, en particulier chez les jeunes.
Le bilan se lit "comme un rapport de guerre", accuse Maria Pia Ambrosetti, du parti Helvethica Ticino, qui a remporté deux sièges aux récentes élections cantonales. La prolongation des mesures risque de provoquer de nouvelles fermetures de restaurants et de commerces, bien qu'elle ne repose sur aucune base scientifique.
Les référendaires estiment que, pour la première fois, le vote sur la loi Covid-19 ne sera "pas faussé". Les arguments déterminants des deux votes précédents ont disparu, selon eux: les aides financières lors du premier vote, le 13 juin 2021, le certificat Covid et le vaccin pour le second, en novembre de la même année.
"Mensonges" des autorités
Les référendaires tirent à boulets rouges contre les "mensonges" du Conseil fédéral, et en premier lieu d'Alain Berset. Le ministre de la santé avait affirmé que le certificat Covid prouve que l'on n'est pas contagieux, c'est faux, affirment-ils.
De la même manière, on nous a vendu la vaccination comme une solution miracle et pourtant les preuves de son efficacité sont maigres, a ajouté M. Bühlmann. Différentes personnalités ont reconnu que les vaccins ne protégeaient pas contre l'infection ou la propagation du virus.
Cela n'a pas empêché la Confédération de dépenser des milliards pour l'achat de vaccins qui nous sont restés sur les bras, a-t-il ajouté. Et Alain Berset n'a plus cité la vaccination en lançant la campagne en faveur d'un "oui" à la loi Covid-19 au début du mois.
Le président de la Confédération a en revanche affirmé que la loi permettrait de financer la recherche de nouveaux médicaments. Cela ne bénéficie qu'à l'industrie pharmaceutique, a accusé Michelle Cailler.
Le comité référendaire a déposé le 30 mars près de 60'000 signatures. Le Parlement a prolongé en décembre dernier et jusqu'à fin juin 2024 des mesures inscrites dans la loi Covid-19, mais quasiment aucune n'est encore appliquée. Si la prolongation est rejetée dans les urnes, elles seront abrogées avec effet à la mi-décembre 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
L'OMS déclare la fin de l'urgence internationale
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis fin à l'urgence internationale sur le coronavirus. "C'est avec un grand espoir que je le déclare", a affirmé vendredi le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
InternationalIl y a 2 jours
Muchova écarte Pavlyuchenkova et va en demi-finale
-
CultureIl y a 2 jours
Décès de la chanteuse brésilienne Astrud Gilberto
-
HockeyIl y a 2 jours
Les Golden Knights sont à deux victoires du titre
-
InternationalIl y a 3 jours
Apple débarque dans le métavers
-
FootballIl y a 2 jours
Gerardo Seoane va entraîner Gladbach
-
FootballIl y a 2 jours
Ange Postecoglou nouveau manager de Tottenham
-
CultureIl y a 2 jours
John McTiernan, membre du jury international du NIFFF
-
CultureIl y a 1 jour
"Silver Power": des Romandes fières de leurs cheveux gris