Économie
L'industrie helvétique ralentit
L'industrie suisse a ralenti en janvier, tant au niveau de la production que des entrées de commandes. La majeure partie des entreprises notent cependant une amélioration au niveau de la chaîne d'approvisionnement et des prix des intrants.
L'indice suisse des directeurs d'achat (PMI) a ainsi reculé de 5,2 points sur un mois à 49,3 points, glissant ainsi en-dessous du seuil de croissance, défini à 50 points. Sur un an, le repli s'inscrit même à 14,4 points, indique mercredi Credit Suisse et Procure.ch.
"Pour la première fois depuis juillet 2020, le PMI se retrouve sous le seul de croissance. (...) La perte de dynamisme de l'industrie, observée depuis l'automne 2021, se traduit maintenant en une véritable baisse", font remarquer les auteurs du relevé mensuel.
Les chiffres de janvier sont nettement inférieurs aux attentes des économistes sondés par l'agence AWP. Ces derniers anticipaient un indice PMI dans l'industrie entre 52,0 et 54,3 points.
Au niveau des sous-composants de l'indice, la production a reculé à 49,1 points, une première depuis l'été 2020. Les entrées de commandes se sont contractées davantage à 43,3 points (-7,4 points), ce qui laisse augurer une faible production au cours des prochains mois.
"Etant donné le bas niveau des carnets de commandes, les sociétés achètent moins d'intrants et la constitution des stocks ralentit", indique le communiqué.
Des éclaircies sont cependant à observer du côté des prix. Presque deux tiers des sociétés interrogées ont relevé que les prix d'achat pour les intrants, après une envolée en 2022, ont diminué ou sont restés stables. En outre 90% des firmes ne sont plus confrontées à des longs délais de livraison, comme c'était le cas auparavant.
Par ailleurs, la situation sur le marché du travail demeure bonne. Uniquement 6% des sociétés ayant pris part au sondage réduisent leurs effectifs tandis que presque un quart les renforcent.
Rebond des services
L'évolution est différente dans le secteur des services. Le PMI pour les services a retrouvé des couleurs en janvier et s'est étoffé de 7,2 points sur un mois à 56,7 points. En comparaison annuelle, l'indicateur est quasi-stable (+0,3%).
Le PMI de services étant beaucoup plus volatile en glissement mensuel, la hausse ne doit cependant pas être surinterprétée, avertissent les auteurs de l'étude. "Dans l'ensemble, la croissance du secteur des services décélère mais reste positive."
Le taux d'occupation et les commandes se sont étoffés le mois dernier. Cependant environ 50% des entreprises restent confronter à des hausses de prix au niveau des achats mais uniquement 20% relèvent par après leurs tarifs, ce qui pèse sur les marges.
Dans les services, le consensus AWP était attendu entre 48 et 51 points.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
La Banque d'Italie abaisse sa prévision de croissance pour 2024
La Banque d'Italie a abaissé vendredi sa prévision de croissance économique pour 2024, tablant désormais sur 0,7% contre 0,8% auparavant, en raison d'une "croissance plus faible de la demande étrangère".
L'institution a également revu en baisse ses estimations pour 2025 et 2026, misant sur respectivement 0,7% et 1,2%, contre 0,9% et 1,3% auparavant, en données non corrigées des jours ouvrables.
Le ministre de l'Economie Giancarlo Giorgetti avait assuré dès jeudi que la croissance de l'Italie "pourrait atteindre 0,7%" cette année, mais que cette correction à la baisse n'aurait pas d'impact sur les comptes.
La coalition de droite et d'extrême droite dirigée par Giorgia Meloni avait prévu auparavant une progression du produit intérieur brut (PIB) de 1% pour l'année en cours, malgré une croissance nulle enregistrée au troisième trimestre.
"Nous avons fait des prévisions extrêmement prudentes sur les finances publiques" et "comme nous l'avons fait dans le passé, nous obtiendrons des résultats encore meilleurs qu'annoncé", a affirmé M. Giorgetti.
Rome s'est engagé à ramener le déficit public dès 2026 à 2,8% du PIB, en dessous du plafond de 3% fixé par le pacte de stabilité européen, ce qui laisse peu de marge pour une politique économique expansionniste.
Corrigée des jours ouvrables, la hausse du PIB serait de 0,5% en 2024, 0,8% en 2025 et 1,1% en 2026, a précisé la Banque d'Italie.
Malgré "un environnement de grande incertitude, en particulier sur les politiques commerciales de la nouvelle administration américaine, la croissance de la demande extérieure se consolidera", estime l'institution.
Mais cette hausse sera "bien inférieure à la moyenne des deux décennies précédant la pandémie", ajoute la Banque d'Italie. Après un recul des exportations de 0,3% cette année, elle table sur une hausse de 1,3% en 2025 et de 3,2% en 2026.
L'Italie subit le contrecoup des affres de l'Allemagne, son principal partenaire commercial, qui a tout juste échappé à une récession grâce à une hausse de son PIB de 0,1% au troisième trimestre.
Après la croissance nulle au troisième trimestre, le PIB devrait progresser "à un rythme modéré" au quatrième, estime la Banque d'Italie.
"La croissance pourrait s'accélérer à partir du second semestre de l'an prochain", grâce à la reprise de la consommation et des exportations.
Dans un contexte de ralentissement de l'inflation, la consommation des ménages devrait rester stable en 2024 et croître de 1% en 2025 et 0,9% en 2026.
L'inflation devrait atteindre 1,1% en 2024 et 1,5% en 2025 et 2026.
Début décembre, l'Institut national des statistiques (Istat) avait divisé par deux sa prévision de croissance pour 2024, tablant désormais sur une hausse du PIB de 0,5%, contre 1% estimé juin.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Allemagne: prévisions de croissance 2025 et 2026 en fort repli
La Banque fédérale d'Allemagne a fortement abaissé vendredi ses prévisions de croissance pour les années 2025 et 2026, douchant les espoirs d'un rebond rapide de la première économie européenne enlisée dans une crise structurelle.
L'institution prévoit une hausse de 0,2% du Produit intérieur brut l'an prochain, contre 1,1% dans ses dernières estimations en juin. Pour 2026, elle table sur une croissance de 0,8%, contre 1,4% précédemment.
Ces prévisions, également révisées à la baisse cette semaine par plusieurs instituts économiques nationaux, s'éloignent encore de celles du ministère de l'Économie, qui attend une croissance de 1,1% en 2025 et de 1,6% en 2026.
Pour 2024 en revanche, l'affaire est entendue : le PIB devrait reculer de 0,2% d'après le gouvernement et la Bundesbank, soit une deuxième année de récession consécutive.
"L'économie allemande lutte non seulement contre des vents contraires conjoncturels persistants, mais aussi contre des problèmes structurels", déclare le président de la Bundesbank, Joachim Nagel, dans un communiqué.
L'industrie allemande, jadis fer de lance de l'économie, souffre de la faiblesse des exportations et de prix d'énergie plus élevés que chez ses voisins, conséquence notamment de la guerre russe en Ukraine.
Les investissements reculent dans un contexte politique incertain avant des élections législatives anticipées prévues en février, après l'éclatement de la coalition du chancelier social-démocrate Olaf Scholz.
Le marché du travail, traditionnellement robuste, montre par ailleurs des signes de ralentissement, ce qui affecte la consommation privée qui, contrairement aux anticipations d'il y a quelques mois, ne jouera pas un rôle moteur dans la reprise économique espérée.
La Bundesbank prévoit une stagnation du PIB durant l'hiver 2024/2025, avant une reprise progressive d'ici fin 2025.
Ces prévisions restent incertaines, notamment en raison de la "possible montée du protectionnisme mondial", a souligné M. Nagel, en référence aux hausses de tarifs douaniers que pourrait imposer une nouvelle administration américaine sous Donald Trump.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Le Conseil fédéral contraint de légiférer sur le salaire minimal
Les conventions collectives nationales (CCT) devraient primer sur les dispositions cantonales. Contraint par le Parlement, le Conseil fédéral lui a transmis vendredi un projet en ce sens.
Actuellement, une CCT ne peut être étendue que si elle ne contient rien de contraire au droit fédéral ou cantonal. Il n'est donc pas possible d'étendre des salaires minimaux fixés dans une CCT s'ils sont inférieurs aux salaires minimaux inscrits dans les lois cantonales.
Une motion du sénateur Erich Ettlin (Centre/OW) demande que les conventions collectives du travail (CCT) étendues et nationales, déclarées de force obligatoire par le Conseil fédéral, l'emportent sur le droit cantonal en matière de salaire minimum, de 13e salaire et de droit aux vacances. Le sénateur pointait du doigt le salaire minimum entré en vigueur en 2017 à Neuchâtel et celui de Genève de 2020, accusés de saper le partenariat social.
Le Conseil fédéral prévoit la possibilité d'étendre les salaires minimaux des CCT qui seraient inférieurs à ceux inscrits dans les lois cantonales. Mais, avertit-il, une telle modification va à l'encontre de plusieurs principes de l'ordre juridique suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Swiss Re vise un bénéfice net de 4,4 milliards de dollars en 2025
Le réassureur Swiss Re a publié vendredi ses objectifs financiers pour l'année suivante, visant notamment un bénéfice net supérieur à 4,4 milliards de dollars. Le dividende est également attendu en croissance, alors que les dépenses sont anticipées en baisse.
Sur les trois prochaines années, le dividende par action doit croître de 7% "ou plus" par an, a-t-il indiqué dans un communiqué publié en marge de sa journée des investisseurs. Le rendement des fonds propres (IFRS ROE) doit quant à lui atteindre plus de 14%.
Au niveau des divisions, l'assurance vie (L&H) cible un bénéfice net de 1,6 milliard de dollars en 2025, alors que l'assurance dommages (P%C) s'attend à dégager un ratio combiné inférieur à 85%. L'activité avec les entreprises (Corporate Solutions) voit ce marqueur en dessous de 91%.
La direction du numéro deux mondial de la réassurance prévoit aussi de continuer à réduire ses coûts de 300 millions de dollars d'ici 2027.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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