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Économie

Liontrust échoue dans l'immédiat avec le rachat de GAM

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L'opération pourra être prolongée à partir du 30 août jusqu'au 12 septembre. (KEYSTONE/Gaetan Bally) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le gestionnaire de fonds Liontrust n'est pas parvenu à remplir ses objectifs dans le cadre de l'offre publique d'achat (OPA) lancée sur le groupe GAM. Le gestionnaire d'actifs s'est rapproché de l'actionnaire dissident Newgame pour tenter de débloquer la situation.

Liontrust a annoncé détenir au total 33,64% du capital-actions de GAM, sur lequel il avait lancé en juin une OPA prolongée à plusieurs reprises. La société londonienne détient au total 53,7 millions d'actions du gestionnaire d'actifs en difficulté, sur les 159,2 millions de titres visés par l'opération, selon l'avis provisoire du résultat intermédiaire publié jeudi. L'avis définitif doit être publié le 29 août.

Ce résultat intermédiaire est loin du taux d'acceptation minimum, présenté en juin et qui était fixé à 66,75% du capital-actions entièrement dilué de GAM.

L'opération pourra être prolongée à partir du 30 août jusqu'au 12 septembre.

"La majorité de nos actionnaires n'a pas été convaincue par la proposition de Liontrust", a admis le président du gestionnaire d'actifs David Jacob, cité dans un communiqué distinct. Ce dernier s'est par contre déclaré ravi d'"enfin mener des discussions constructives et productives avec Newgame". Les négociations avec l'actionnaire dissident "avancent rapidement", a-t-il ajouté.

Les discussions entre GAM et Newgame, qui s'écharpaient jusqu'à présent par communiqués interposés, se concentrent sur des modalités de financement à court terme. Concernant d'éventuels changements au conseil d'administration, le groupe zurichois "attend avec impatience les propositions de Newgame en vue d'une prochaine assemblée générale extraordinaire".

Newgame a de son côté applaudi, dans un communiqué, l'échec de l'offre de son concurrent, disant s'attendre désormais à ce que Liontrust retire son OPA. Ce résultat non concluant "signifie qu'il faut désormais se concentrer sur le rebond de GAM" qui a creusé ses pertes au premier semestre.

Contre-offre de Newgame

Mi-août, Newgame avait proposé un financement relais au gestionnaire d'actifs en difficultés, qui viendrait remplacer les fonds proposés par le britannique Liontrust en cas d'échec de son OPA. Newgame et Bruellan, qui détiennent environ 9,6% du capital de GAM, offrent un montant similaire à celui proposé par le gestionnaire de fonds londonien, soit environ 20 millions de francs. La direction de GAM avait d'abord répondu sèchement à cette proposition.

GAM se trouve au centre d'un bras de fer pour son acquisition. Liontrust a dévoilé début mai une OPA plusieurs fois prolongée, qui courait jusqu'au 23 août. Le gestionnaire de fonds britannique propose 0,0589 action ordinaire propre d'une valeur nominale d'un penny pour chaque nominative de sa cible. L'offre valorise GAM à 84 millions de francs, ce que Newgame considère comme "nettement sous-évalué".

Mi-juillet, le groupe d'investisseurs dissident Newgame et Bruellan avait décidé de lancer une contre-offre de rachat partiel sur GAM. L'OPA porte sur un maximum de 28 millions d'actions d'une valeur nominale de 5 centimes l'unité. Le prix de l'offre pour chaque action GAM est prévu à 55 centimes en espèces, représentant une prime de 31,9% par rapport au dernier cours de clôture du titre au 17 juillet et de 29,1% par rapport à l'offre de Liontrust. L'opération, qui concerne environ 17,5% du capital-actions émis de la cible, se déroulera du 1er et 28 septembre et pourra être prolongée.

A la Bourse suisse, les investisseurs ne semblaient guère goûter la nouvelle. Vers 09h38, le titre GAM baissait fortement de 5,1% à 43 centimes, avant dernier d'un indice SPI en hausse de 0,49%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Lancement d'un vaste programme de construction britannique

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Le Premier ministre britannique Keir Starmer (au centre) s'est rendu jeudi matin sur un site de construction au nord de Londres afin de dévoiler les plans de son gouvernement pour "la prochaine génération de nouvelles villes". (© KEYSTONE/AP/Leon Neal)

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a lancé jeudi un vaste programme de construction de "nouvelles villes", présenté comme le plus important depuis la Seconde Guerre mondiale. Son but est de répondre à une grave crise du logement au Royaume-Uni.

Le gouvernement travailliste, arrivé au pouvoir en juillet, a pour ambition de construire 1,5 million de logements d'ici à 2029.

Keir Starmer s'est rendu jeudi matin sur un site en construction à Milton Keynes, au nord de Londres, afin de dévoiler les plans de son gouvernement pour "la prochaine génération de nouvelles villes", des quartiers "bien conçus, beaux, avec des logements abordables, des cabinets médicaux, des écoles et des transports publics".

Ce déplacement a cependant dû être écourté à cause d'une manifestation d'agriculteurs protestant contre une nouvelle taxe sur la succession de leurs exploitations.

Le programme de construction va être mis en oeuvre après "une décennie de déclin dans la construction de logements", selon le dirigeant travailliste. "Pour tant de familles, devenir propriétaire est un rêve lointain", déplore-t-il. Keir Starmer promet que "des centaines de milliers de travailleurs et de familles" à travers le pays bénéficieront de ce programme.

Il s'inspire de celui du gouvernement travailliste à la fin des années 1940, qui a permis de construire de nouvelles zones urbaines pour pallier la pénurie de logements après la Seconde Guerre mondiale.

Plus de 100 sites

Le Royaume-Uni est en proie à une crise du logement depuis plusieurs années, l'offre ne parvenant pas à répondre à la demande, en hausse du fait de la croissance démographique. Les prix ont fortement augmenté et, avec le manque de logements abordables, devenir propriétaire est devenu hors de portée pour de nombreux Britanniques, en particulier les jeunes.

Plus de 100 sites à travers l'Angleterre ont été identifiés pour construire ces nouvelles villes, chacun ayant le potentiel d'accueillir "au moins 10'000 logements", selon Downing Street.

M. Starmer s'est engagé à revoir les lois sur l'aménagement du territoire afin de permettre aux promoteurs de passer outre certaines réglementations environnementales et de construire davantage.

Bev Craig, la cheffe du conseil municipal de Manchester (nord de l'Angleterre) a salué le plan du gouvernement, mettant en avant le projet de construction de Victoria North dans sa ville, "l'un des plus ambitieux d'Europe".

Plus de 15'000 logements doivent y être construits d'ici 10 ans. Ce programme va permettre de "transformer" des friches industrielles et des terrains sous-utilisés dans certains des quartiers les plus défavorisés de Manchester, s'est félicitée l'élue travailliste.

Inspiration royale

Selon des médias britanniques, ces nouvelles villes seront en partie inspirées de projets du roi Charles III. Le thème du logement est cher au souverain britannique, également connu pour ses prises de positions écologistes, et qui a imaginé le village "modèle" de Poundbury au début des années 1990.

Charles III et Keir Starmer ont d'ailleurs visité ensemble lundi un projet de logement durable sur le domaine du duché de Cornouailles, propriété de la famille royale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Crédit d'étude pour reconstruire le Centre sportif du Bout-du-Monde

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Le Conseil administratif de la Ville de Genève demande un crédit d'étude de 19 millions pour la reconstruction du Centre sportif du Bout-du-Monde (photo d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Conseil administratif de la Ville de Genève va proposer au Conseil municipal l'ouverture d’un crédit d’étude de 19 millions de francs pour la reconstruction du Centre sportif du Bout-du-Monde. Ce projet "conséquent" inclut le concours d'architecture, l'étude pour la construction d’un nouveau pavillon des sports et le réaménagement des espaces extérieurs du site, jusqu'au devis général.

Au vu de sa vétusté et de sa consommation énergétique, la démolition, transformation et densification du site du Bout-du-Monde apparaît aujourd'hui comme prioritaire dans le Plan directeur des équipements sportifs, écrit la Ville de Genève jeudi dans un communiqué.

Avec la construction de ce nouvel équipement sportif, la Ville souhaite offrir un site ouvert à tous, qui puisse répondre aux besoins des clubs et associations et à la pratique libre du sport. Ce lieu doit permettre aux associations de se développer, de former la jeunesse, ainsi qu'accueillir des manifestations régionales, nationales et internationales.

Piscine olympique

Les nouveaux bâtiments devront proposer des espaces permettant le développement de nouvelles activités sportives. Parmi elles deux halles, dont l’une pourra accueillir des compétitions et de l’événementiel grâce à un gradin rétractable de 600 places, l'autre étant destinée aux entraînements d’athlétisme et autres disciplines sportives.

Le projet prévoit une piscine intérieure avec un bassin olympique, une halle pour un skatepark, une salle d’armes pour l’escrime, un espace sportif d’accueil de vie enfantine et une salle de musculation. Les lieux intègreront également un restaurant, des locaux techniques, des vestiaires équipés, des bureaux administratifs, ainsi qu'un local anti-dopage.

Certains équipements actuels du site, dont le stade d’athlétisme et sa tribune, seront maintenus, avec des mises aux normes et transformations envisagées. A l’extérieur, sur la surface non bâtie du périmètre d’implantation, une zone pour la pratique des sports urbains et de nouvelles aires de jeux sera créée.

Site sensible

Le centre sportif étant situé sur une nappe phréatique d'eau potable au bord de l'Arve, le nombre de niveaux en sous-sol sera limité. Le traitement des berges devra être particulièrement soigné. Une importance particulière sera donnée à la biodiversité, au parc et à l'arborisation du site.

Les installations de production de chaleur à gaz et au mazout seront remplacées par des solutions renouvelables. Le potentiel solaire sera valorisé en maximisant l’exploitation des toitures par l'installation de panneaux solaires photovoltaïques.

Requalifier l'espace

Le Conseil administratif propose encore au délibératif l'ouverture de deux crédits de préétude. D'un montant total d'un million, ils sont destinés au réaménagement des centres sportifs de Varembé et des Vernets.

Face notamment à la grande vétusté des installations, la Ville de Genève souhaite étudier la possibilité de démolir et reconstruire la piscine de Varembé. Cette option permettrait de réorganiser l’ensemble du site, piscine et stade, avec pour objectifs l'optimisation et la requalification de l’espace à disposition.

Au coeur du PAV, le Centre sportif des Vernets dispose lui aussi d'installations vieillissantes et ne correspondant plus aux normes en vigueur. La rénovation de la piscine est devenue nécessaire. L'enveloppe de la patinoire doit également subir une cure de jouvence.

Optimiser et densifier

Le Conseil administratif rappelle que dans la région genevoise les équipements sont saturés et répondent difficilement aux besoins des nouveaux sports et à l'évolution des pratiques sportives. Manquent notamment des lieux d'entraînement pour l'athlétisme en hiver et de bassins de natation. Les autorités ont ainsi décidé d’adapter et d’optimiser l’offre sportive, tout en la densifiant.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Forte mobilisation à Bruxelles contre les projets de Bart De Wever

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C'est la première journée de mobilisation syndicale depuis l'entrée en fonction le 3 février du nouveau gouvernement. (© KEYSTONE/AP/Marius Burgelman)

Une marée humaine, 60'000 personnes selon la police, a défilé jeudi à Bruxelles contre les mesures d'austérité envisagées par le gouvernement du conservateur Bart De Wever. Le projet de supprimer les départs à la retraite anticipés est particulièrement critiqué.

C'est la première journée de mobilisation syndicale depuis l'entrée en fonction le 3 février du nouveau gouvernement, qui hérite des commandes d'un pays ciblé par une procédure de l'Union européenne pour déficit excessif et entend tailler dans les dépenses publiques.

"On n'est pas des citrons", "arrêtez de nous plumer", "taxer les riches c'est pour quand?": les pancartes dans le cortège reflétaient la crainte d'un allongement du temps d'activité sans gain de pouvoir d'achat, et d'un accroissement des inégalités.

"Les mesures suggérées dans l'accord de gouvernement sont totalement inadmissibles", a déclaré à l'AFP William, un militaire de 45 ans, en colère contre la perspective de devoir travailler jusqu'à 67 ans et non 56 comme prévu.

"J'en reprends pour dix ans de plus et on ne nous explique pas comment on va aller jusqu'à 67 ans", a-t-il grincé.

Fin des régimes spéciaux

Militaires, enseignants, cheminots, policiers ou encore pompiers, venus manifester en nombre, sont concernés par ce projet de suppression des régimes spéciaux de retraite.

En outre, un nouveau mode de calcul des pensions prévoit de ne plus tenir compte des interruptions de carrière, ce qui est perçu comme une mesure pénalisant surtout les femmes.

"On ne s'attendait pas à de telles horreurs" dans l'accord de coalition, a lâché l'ancienne ministre (PS) de la Défense Ludivine Dedonder, venue soutenir les militaires, en congés pour pouvoir défiler.

La mobilisation, à l'appel des trois grands syndicats - chrétien, socialiste et libéral -, était deux fois plus importante que le 13 janvier, quand 30'000 personnes avaient défilé à Bruxelles pour la défense des services publics et des retraites.

Conséquence de la grève: le pays fonctionnait au ralenti, avec des transports en commun fortement perturbés, et des avions cloués au sol faute de contrôle aérien.

"Un col hors catégorie"

"Le trafic aérien est impossible au-dessus de la Belgique (...) tous nos vols sont annulés entre 6H45 et 22H15", a averti Brussels Airport, la société exploitant l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, le premier du pays.

A la tête d'une coalition avec la droite francophone en principal allié, le nouveau Premier ministre Bart De Wever, homme fort de la politique en Flandre depuis vingt ans, a présenté la situation budgétaire belge comme "la pire du monde occidental". Le déficit public est attendu pour 2024 à 4,6% du PIB.

Il s'est dit convaincu que ses réformes permettront enfin à la Belgique de "rejoindre le peloton des pays sains de l'Europe", quitte à exiger de lourds efforts.

"Le voyage qui nous attend n'a rien d'une promenade de santé, il est plutôt de l'ordre d'un col hors catégorie", a-t-il lancé la semaine dernière devant les députés.

"Brutalité sociale"

En face, les accusations d'"atteinte aux droits", de "mépris", voire de "brutalité sociale" fusent de la part des trois grands syndicats, dont l'appel à manifester, antérieur à l'accord de coalition, a été relayé par des organisations pointant aussi du doigt le durcissement de la politique de l'asile.

La Ligue des droits humains a fustigé "une extrême-droitisation des politiques migratoires en Belgique", en référence à la volonté de restreindre le regroupement familial et l'accès aux allocations sociales pour les demandeurs d'asile.

Dans le collimateur des syndicats, rejoints par le Parti socialiste francophone désormais dans l'opposition, figure aussi la limitation à deux ans des allocations chômage.

Cette réforme phare envisagée par la coalition De Wever est vue au sud du pays comme une mesure "anti-Wallons", la Wallonie (sud) étant davantage frappée par le chômage (7,5% au 3e trimestre 2024 contre 4,3% en Flandre).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Un comité bourgeois fustige l'initiative "pour l'avenir" de la Jeunesse socialiste

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L'initiative "pour l'avenir" de la Jeunesse socialiste aura des conséquences négatives "radicales" selon un comité interpartis bourgeois. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'initiative populaire "pour l'avenir" de la Jeunesse socialiste entraînerait des pertes fiscales annuelles nettes de plus de deux milliards de francs, selon un comité interpartis bourgeois et Swiss Family Business. Ils dénoncent des "conséquences radicales".

L'initiative demande un impôt de 50% sur les successions et les donations à partir d'un montant exonéré de 50 millions de francs. Ces recettes fiscales doivent permettre de financer des mesures climatiques.

Aujourd'hui, en Suisse, les personnes fortunées apportent une contribution importante en payant des impôts progressifs sur le revenu et sur la fortune, indiquent jeudi le comité et Swiss Family Business, une plateforme d'entreprises indépendantes et familiales, dans un communiqué. Le nouvel impôt les pousserait à quitter le pays.

Il mènerait aussi au déclin d'entreprises familiales et à la perte d'innovation et d'emplois, selon l'alliance, qui appuie son propos avec une étude. Au final, cela signifierait "de graves conséquences pour toutes les habitantes et tous les habitants du pays".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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