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Culture

Locarno: l'actrice britannique Emma Thompson rencontre le public

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L'actrice britannique Emma Thompson est venue à la rencontre du public samedi matin à Locarno. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'actrice et scénariste britannique Emma Thompson a rencontré samedi matin le public du Festival du film de Locarno au Forum, qui affichait complet. Une occasion de retracer sa carrière.

Vendredi soir, Emma Thompson a reçu sur la Piazza Grande le prestigieux Leopard Club Award, saluant une carrière exceptionnelle. L'actrice, visiblement émue, a entamé son discours en italien: "O, che sono vecchia stasera" ("Comme je suis vieille ce soir"), provoquant les rires du public.

Elle a poursuivi en français, exprimant sa gratitude: "Je n'arrive pas à croire que nous sommes ici, sous le ciel étoilé". Elle était accompagnée de sa fille Gaia Wise, également actrice dans "The Dead of Winter".

Après la cérémonie, le thriller "The Dead of Winter", réalisé par Brian Kirk, a été projeté en première mondiale. L'actrice y incarne Babs, une veuve du Minnesota qui, lors d'une expédition de pêche sur un lac gelé, découvre une situation terrifiante.

Poussée à ses limites

Ce rôle physique l'a poussée à ses limites: "Pendant le tournage, je me suis demandé pourquoi j'avais commencé à jouer dans des films d'action à 66 ans", a-t-elle plaisanté, suscitant les rires du public. Elle a également révélé avoir séjourné un mois en Finlande avant le tournage pour s'adapter au froid extrême, une expérience éprouvante tant pour le corps que pour l'esprit.

Femme de convictions, Emma Thompson n'a pas manqué de partager son engagement féministe lors de la rencontre avec le public. "Nous sommes toutes des héroïnes, nous n'avons pas le choix, nous vivons dans une société patriarcale", a-t-elle déclaré. Des propos chaleureusement applaudis par l'audience.

Parcours atypique

Issue d'une famille d'artistes, Emma Thompson a évoqué son parcours atypique. "Je ne voulais pas être actrice quand j'étais jeune, cela me semblait un métier précaire", a-t-elle confié. Elle a ajouté: "Je n'avais jamais imaginé faire des films, c'est arrivé par hasard".

Sa carrière l'a conduite à remporter deux Oscars: celui de la meilleure actrice dans "Howards End" (1993) et l'autre pour le meilleur scénario adapté de "Raison et sentiments" (1996). Elle est la seule personne à avoir obtenu ces deux distinctions.

Comparant Hollywood à l'industrie européenne, Emma Thompson a exprimé une préférence pour le travail en Europe, soulignant une atmosphère plus collaborative et moins hiérarchique. "Je suis quelqu'un de collégial, et aux Etats-Unis, un fossé sépare les acteurs de l'équipe. Je n'étais pas prête pour cela", a-t-elle expliqué.

La professeure Sibylle Trelawney

Parmi ses rôles les plus connus, Emma Thompson a incarné la professeure Sibylle Trelawney dans la saga Harry Potter. "Je suis désolée pour ceux qui aiment le jeune sorcier, mais je n'ai pas fait grand-chose et j'ai été bien payée", a déclaré l'actrice en riant et en imitant les mimiques de la professeure.

Elle a également parlé de l'importance de créer des films pour les enfants, soulignant que "les enfants sont le meilleur public, car ils garderont ces films en mémoire toute leur vie". Elle a soulignée ne pas avoir écrit "Nanny McPhee" (2005) "pour les enfants, mais pour tout le monde". Elle a ajouté que le personnage de Nanny McPhee lui apportait un réconfort personnel, ayant perdu son père très jeune.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

A Paris, une passerelle au nom de la chanteuse Jane Birkin

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Une passerelle Jane Birkin a été inaugurée samedi à Paris. (© KEYSTONE/DPA/PARSCHAUER)

Une passerelle Jane Birkin a été inaugurée samedi à Paris en hommage à la chanteuse et comédienne franco-britannique décédée en 2023, en présence de ses filles Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon, a constaté l'AFP.

"La passerelle Jane Birkin, c'est poétique, elle aurait tellement aimé", a déclaré, la voix étouffée par les sanglots, Charlotte Gainsbourg, devant ce pont qui enjambe le célèbre canal Saint-Martin, dans le 10e arrondissement de Paris, et porte désormais le nom de sa mère.

"Ça pourrait être le pont qui la reliait à l'Angleterre et qui la faisait revenir dare-dare en France, son pays d'adoption", a-t-elle poursuivi devant une centaine de personnes, imaginant déjà des Parisiens s'y donner rendez-vous pour "flâner".

"Se donner rendez-vous sur la passerelle Jane Birkin"

"On dira au taxi 'la passerelle Jane Birkin, s'il vous plaît'", a lancé la comédienne et chanteuse. "Se donner rendez-vous, et flirter et s'embrasser, s'embrasser sur la passerelle Jane Birkin".

Aux côtés de Lou Doillon et du petit-fils de Jane Birkin, Roman de Kermadec, Charlotte Gainsbourg a ensuite dévoilé la plaque qui surplombe les premières marches du pont et sur laquelle on peut lire: "Passerelle Jane Birkin (1946-2023) chanteuse, comédienne, réalisatrice".

"Mon fils me demandait ce matin si ma mère était encore morte. Alors je lui ai dit 'oui, mais aujourd'hui, elle devient un pont'. Et c'est génial de pouvoir dire ça", a plaisanté Lou Doillon, selon qui "il manquait un lieu". "La tranquillité, le silence et la révérence du cimetière ne lui allait décidément pas", a-t-elle poursuivi.

Jane Birkin rejoint ainsi huit autres comédiennes (Arletty, Michèle Morgan, Maria Schneider...) qui ont donné leurs noms aux passerelles au-dessus du canal Saint-Martin.

Mort en juillet 2023 à 76 ans, elle était l'Anglaise préférée des Français, une icône de mode et une voix teintée d'un délicieux accent. Londonienne d'origine, naturalisée française, Jane Birkin a connu un succès mondial avec des chansons comme "Je t'aime... moi non plus", duo avec Gainsbourg en 1969 au parfum de scandale, "Jane B" la même année ou "Ex-fan des sixties" en 1978.

Au cinéma, Jane Birkin a été vue dans "Blow up" d'Antonioni, Palme d'or 1967, puis dans "La Piscine" avec Romy Schneider et Alain Delon en 1969, avant de s'affirmer avec des réalisateurs comme Agnès Varda, Michel Deville, Bertrand Tavernier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

L'inscription du yodel à l'Unesco fêtée en grande pompe à Schwyz

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Les amateurs de yodel se sont retrouvés pour participer à des ateliers à l'occasion de la Jornée du yodel à Schwyz. (© KEYSTONE/PHILIPP SCHMIDLI)

L'inscription par l'Unesco du yodel sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité a été célébrée en grande pompe samedi à Schwyz, à l'occasion de la "journée du yodel". La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider était de la partie.

L'événement était organisé par le canton de Schwyz, la haute école de musique de Lucerne - qui propose depuis 2018 un master dans cette discipline -, l'association suisse de yodel et diverses institutions spécialisées. Il s'est tenu deux jours après la décision du comité intergouvernemental de l'Unesco.

C'est avant tout le patrimoine culturel suisse qui a été célébré, mais pas seulement. Nadja Räss, professeure de musique folklorique et de yodel à la Haute école de Lucerne, a toujours qualifié le yodel de "cinquième langue nationale" de la Suisse, mais elle a relativisé cette affirmation auprès de Keystone-ATS.

"On pratique également le yodel en Autriche et surtout dans le sud de l'Allemagne. Et qui sait, peut-être qu'à l'avenir, le yodel sera inscrit sur la liste de l'Unesco de manière multinationale", dit-elle.

La Suisse est déjà associée à plusieurs inscriptions multinationales de traditions au patrimoine culturel immatériel de l'humanité: l'art de la construction en pierres sèches, l'alpinisme, les ateliers de cathédrales et l'irrigation traditionnelle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Rhône et Robert Hainard à l'honneur au Quartier Libre SIG

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Quartier SIG présente dès lundi à Genève l'exposition "Libre comme le Rhône de Robert Hainard". (© ®fondation Hainard)

Quartier Libre SIG accueille au pont de la Machine à Genève l’exposition "Libre comme le Rhône de Robert Hainard". Ce récit fluvial enrichi par l'½uvre du naturaliste Robert Hainard propose de remonter le temps et de suivre l'évolution du Rhône genevois. A découvrir dès lundi et jusqu'au 29 mars 2026.

L'exposition retrace près d'un siècle de transformations: des paysages sauvages d'avant 1937 à la construction du barrage de Verbois en 1944, en passant par le projet de centrale nucléaire abandonné dans les années 1980 et la renaturation des Teppes de Verbois en 2000.

A travers peintures, gravures, photographies et archives, le public découvre comment le territoire a dû concilier besoins énergétiques croissants et protection de la nature. Au centre du récit, l'oeuvre du Genevois Robert Hainard, philosophe, artiste et pionnier de la pensée écologique.

Le naturaliste passionné a longuement observé la faune et les paysages du Rhône genevois, allant jusqu'à passer des nuits d'affût pour saisir les dernières loutres du fleuve. Il documente cette évolution avec des oeuvres majeures, dont la série "Nuits d'hiver au bord du Rhône", exposée pour la première fois depuis 1952.

Organisée par les Services industriels de Genève (SIG), en partenariat avec la Fondation Hainard et sous le commissariat de Nicolas Crispini, cette exposition ouverte au public dès le 15 décembre sera inaugurée le 20 janvier. Des visites guidées seront proposées sur inscription.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Plus de 175 chefs-d'oeuvre de la gravure exposés à Martigny (VS)

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La nouvelle exposition de la Fondation Gianadda propose de découvrir 178 chefs-d'oeuvre de la gravure des XX et XIXe siècles. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

"L'immense créativité des artistes dans le domaine de l'estampe" se révèle à travers la nouvelle exposition de la Fondation Gianadda. "De Manet à Kelly: l'art de l'empreinte" présente 178 chefs-d'oeuvre de la gravure des XIXe et XXe siècles jusqu'au 14 juin 2026.

Edouard Manet, Elssworth Kelly, Francisco de Goya ou Edvard Munch font partie des noms qui habillent les murs de l'institution muséale martigneraine. Cette "présentation exceptionnelle d'oeuvres modernes et contemporaines" plonge le public dans les collections de la bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) de Paris, initiée par le mécène français Jacques Doucet.

L'accrochage est organisé en une dizaine de séquences thématiques, dont une dédiée à l'histoire du collectionneur. "L'estampe s'y révèle comme un art de l'empreinte, de l'action de la matière, du multiple et la variation", écrit la Fondation Gianadda.

"De Manet à Kelly: l'art de l'empreinte" est pensée comme un prolongement d'une exposition de 1992, où quelques oeuvres avaient déjà été montrées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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