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Économie

L'usam demande à la Confédération d'enquêter sur la Poste

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Pour l'USAM, "de nombreuses pratiques commerciales actuelles de la Poste ne sont pas liées à ses mandats de prestations et à sa position de monopole" (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARCEL BIERI)

L'Union suisse des arts et métiers (usam) s'inquiète de possibles violations du droit des subventions par la Poste lorsque le géant jaune s'étend sur le marché privé. Elle a écrit au Contrôle fédéral des finances (CDF) pour lui demander de mener des vérifications.

"De nombreuses pratiques commerciales actuelles de la Poste ne sont pas liées à ses mandats de prestation et à sa position de monopole" dans les lettres légères, critique la faîtière des PME. Elle estime que ses acquisitions d'entreprises dans les secteurs de la publicité et des logiciels "sont douteuses" et que les prix payés sont "difficilement compréhensibles" par rapport à la réalité du marché.

A ses yeux, le modèle d'affaires de la Poste devient "problématique" lorsqu'elle essaie de bâtir un "écosystème" qui évince des PME de marchés comme ceux des services de communication, de paiement, de fiduciaire et de l'informatique. Et de citer en exemple le rachat de la société Klara, active dans le transport confidentiel d'informations numériques.

Manque de transparence

"C'est d'autant plus choquant que la Poste s'attaque de plus en plus à des marchés saturés, où il ne peut s'agir que d'évincer des acteurs privés", ajoute l'usam dans son courrier, révélé samedi par Le Temps et dont Keystone-ATS a obtenu une copie.

Dans ce contexte, la Poste "devrait prouver qu'elle n'alloue pas de moyens financiers à des domaines d'activité non subventionnés". La question se pose notamment de savoir si elle "enfreint le droit des subventions en poursuivant de tels modèles commerciaux", écrit l'usam.

Selon elle, le problème du manque de transparence de la Poste et des distorsions de la structure des coûts qu'elle engendre "n'est pas nouveau". Plusieurs plaintes ont en effet déjà été déposées contre le géant jaune devant la Commission de la concurrence (Comco).

L'examen demandé au CDF est donc "absolument nécessaire pour apporter clarté et vue d'ensemble dans un domaine qui, à juste titre, est de plus en plus remis en question par beaucoup".

Acquisitions ciblées

Interrogée par Keystone-ATS, la Poste se défend. Lors de l'ouverture du marché à la concurrence, en 1997, l'entreprise "s'est vu fixer des garde-fous" et elle "s'y tient", souligne son service de presse.

"Dans le débat public, on a parfois l'impression que la Poste acquiert une multitude d'entreprises à sa guise", déplore-t-il. Le géant jaune assure pourtant ne pas suivre une "stratégie d'achat", mais de "focalisation".

"En fin de compte, il s'agit d'un petit nombre d'entreprises définies et stratégiquement sélectionnées que la Poste souhaite acquérir", assure-t-il.

La Poste se dit "convaincue que seule la croissance et les acquisitions qui en découlent permettront à long terme de fournir en autofinancement un service universel politiquement souhaité et pertinent à l'échelle nationale (...) Nous avons besoin d'une 'épuration de portfolio' afin de pouvoir financer le service public à plus long terme", conclut-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Économie

Droits de douane: Trudeau a rencontré Trump en Floride

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Le premier ministre canadien s'est rendu en Floride pour rencontrer Donald Trump , suite à la menace de faire passer les droits de douane à 25% dès janvier avec son pays. (© KEYSTONE/AP/Carolyn Kaster)

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau s'est déplacé en Floride vendredi pour rencontrer Donald Trump. Ce dernier a suscité l'inquiétude chez les voisins des Etats-Unis en les menaçant d'une hausse drastique des droits de douane.

Lundi, le président élu a dit vouloir imposer au Mexique et au Canada des droits de douane de 25% sur l'ensemble des produits importés aux Etats-Unis, une annonce qui a secoué les deux pays et fait craindre une vaste guerre commerciale.

C'est probablement pour tenter d'éviter de telles hostilités économiques que Justin Trudeau a effectué vendredi un déplacement surprise à West Palm Beach pour rencontrer en personne le prochain président américain, qui retourne à la Maison Blanche le 20 janvier.

Les deux hommes ont dîné ensemble vendredi soir à Mar-a-Lago, la résidence du milliardaire. Une photographie publiée par le sénateur élu de Pennsylvanie David McCormick les montre côte à côte, entourés d'une dizaine d'invités dont Howard Lutnick, choisi par Donald Trump pour être secrétaire au Commerce, et Mike Waltz, nommé conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche.

"Une excellente conversation"

"C'était une excellente conversation", a brièvement lancé à la presse Justin Trudeau samedi matin en quittant son hôtel pour revenir au Canada.

Face aux annonces de Donald Trump, le Premier ministre n'a pas tardé à réagir. Ottawa examine dès à présent la possibilité d'imposer des droits de douane supplémentaires sur certains articles américains en représailles, selon une source gouvernementale.

Plus de 3 quarts des exportations

Car plus des trois quarts des exportations canadiennes en valeur (592 milliards de dollars canadiens soit 400 milliards d'euros) sont allées vers les Etats-Unis en 2023. Et en termes d'emploi, près de 2 millions de personnes au Canada dépendent des exportations sur une population d'environ 41 millions d'habitants.

Vendredi, devant la presse, Justin Trudeau a laissé entendre qu'il n'avait pas de doute sur l'intention de Donald Trump de mettre en oeuvre cette hausse annoncée en arrivant au pouvoir.

"Lorsque Donald Trump fait de telles déclarations, il a l'intention de les mettre à exécution", a déclaré le Premier ministre libéral, devancé dans les sondages par son opposant conservateur à quelques mois des élections canadiennes.

Déjà lors du premier mandat Trump

Lors du premier mandat Trump, les Etats-Unis avaient imposé des tarifs douaniers de 25% sur les importations d'acier et de 10% sur celles d'aluminium, auxquels Ottawa avait répondu en ciblant certains produits.

Qu'importe l'accord de libre-échange Canada-Etats-Unis-Mexique (USMCA), Donald Trump avait fait durant sa campagne des droits de douane la colonne vertébrale de sa politique économique.

Lundi, l'ancien et prochain président a promis qu'il maintiendra cette surtaxe "jusqu'à ce que les drogues, en particulier le fentanyl, et tous les immigrants illégaux arrêtent cette invasion de notre pays!".

Mexique

Il s'est entretenu mercredi avec la présidente du Mexique Claudia Sheinbaum, mais leur appel téléphonique a donné lieu à des interprétations divergentes.

L'Américain a assuré que son homologue avait accepté de "stopper l'immigration" clandestine en direction des Etats-Unis. Mais Mme Sheinbaum l'a contredit, en rappelant que la position du Mexique "n'est pas de fermer les frontières".

Elle a aussi menacé d'augmenter à son tour les tarifs douaniers mexicains sur les produits américains.

Et Chine

Donald Trump a également annoncé lundi vouloir augmenter de 10% les droits de douane sur les produits en provenance de Chine. Sur le départ, le président américain Joe Biden a lui jugé jeudi ces déclarations "contre-productives".

Depuis qu'il a battu la démocrate Kamala Harris dans les urnes le 5 novembre et sans attendre d'être investi le 20 janvier à Washington, Donald Trump a reçu plusieurs responsables chez lui en Floride : le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte, le patron de Meta Mark Zuckerberg ou encore le président argentin Javier Milei.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala reconduite à la tête de l'OMC

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Le second mandat de Ngozi Okonjo-Iweala débutera le 1er septembre 2025 (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala a été reconduite vendredi pour un second mandat à la tête de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), a annoncé l'organisation vendredi.

"Les membres de l'OMC ont décidé aujourd'hui de confier à Ngozi Okonjo-Iweala un second mandat en tant que directrice générale de l'OMC. Son second mandat de quatre ans, qui a été approuvé lors d'une réunion spéciale du conseil général de l'organisation, débutera le 1er septembre 2025", a indiqué le gendarme du commerce mondial dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Les Forces aériennes suisses réduisent la voilure

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La Patrouille suisse contribue également à l'effort d'économie (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les Forces aériennes suisses feront moins de démonstrations dès 2025. Un effort qui vise à contribuer aux mesures d'économies du Groupement Défense.

Les cinq équipes de démonstration des Forces aériennes participent à une cinquantaine de manifestations et de démonstrations par année en Suisse et à l'étranger. Mais afin de répondre aux exigences d'économies, plusieurs adaptations ont été décidées, indique vendredi l'armée.

La Patrouille Suisse devrait provisoirement continuer à voler sur le F-5 Tiger jusqu’en 2027. Le F/A-18 Swiss Hornet Solo Display Team est lui suspendu dès le Nouvel An. La flotte de F/A-18 doit être entièrement dédiée aux missions et à l'entraînement des pilotes.

Quant aux Swiss Para Wings, ils seront abandonnés. La compagnie d’éclaireurs parachutistes 17 prendra leur relève en réalisant des sauts tactiques en parachute lors d'événements choisis.

Le Super Puma Display Team adaptera aussi son programme. Il misera de plus en plus sur la démonstration de ses capacités en matière de transport aérien tactique. Enfin, le PC-21 Solo Display deviendra un élément de démonstration lors de manifestations choisies. Il aura pour mission de présenter la formation des pilotes militaires suisses réalisée sur PC-21.

Le nombre de démonstrations aériennes et de présentations au sol sera réduit de moitié. Et les démonstrations à l’étranger ne se feront que dans des cas exceptionnels.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Lombard Odier déféré devant le TPF pour blanchiment aggravé

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La banque Lombard Odier et son ancien employé sont soupçonnés d’avoir joué un rôle déterminant pour permettre la dissimulation du produit d’agissements de "l’Office" créé par Gulnara Karimova, que le MPC qualifie d’organisation criminelle. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le Ministère public de la Confédération (MPC) a inculpé la banque privée Lombard Odier et un ancien gestionnaire pour blanchiment d'argent aggravé. Ils sont soupçonnés d'avoir aidé à dissimuler le produit d’agissements de la fille de l'ancien président ouzbek.

La banque et son ex-employé sont soupçonnés d’avoir joué un rôle déterminant pour permettre la dissimulation du produit d’agissements de "l’Office" créé par Gulnara Karimova, fille de l’ex-président de la République d’Ouzbékistan, que le MPC qualifie d’organisation criminelle, précise le ministère vendredi.

Le présent acte d’accusation du MPC, déposé auprès du Tribunal pénal fédéral (TPF), est lié à celui qui a conduit le ministère public à déférer, le 28 septembre 2023, Gulnara Karimova et un 2e prévenu devant le même TPF.

Ces derniers sont accusés d’avoir participé à l'"Office" et d'avoir blanchi en Suisse, entre 2005 et 2012, des valeurs patrimoniales générées par des crimes commis par cette organisation, dont Gulnara Karimova était, selon l’acte d’accusation du MPC, la cheffe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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