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Suisse

Migros augmente son chiffre d'affaires en 2024

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A la veille du 100e anniversaire du groupe fondé en 1925 Gottlieb Duttweiler, Migros a transformé en début d'année son nom en "Merci" pour "remercier la population suisse de sa fidélité". Le logo a été partiellement adapté. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Migros a augmenté ses recettes l'an dernier, malgré un contexte difficile, marqué par une vaste restructuration et la vente de plusieurs filiales. Le commerce en ligne a enregistré une forte hausse.

Au total, le chiffre d'affaires de Migros a grimpé de 1,6% par rapport à l'année précédente à 32,5 milliards de francs, indique vendredi le géant orange dans un communiqué. L'un des principaux moteurs de cette croissance a été le commerce en ligne, dont les recettes ont augmenté de 10,1% à 4,5 milliards.

Le commerce de détail stationnaire a connu une évolution stable. Le chiffre d'affaires des supermarchés Migros a progressé de 0,3% à 12,7 milliards de francs. Migros Online, le supermarché en ligne, a vu ses ventes croître de 6% à 365 millions.

"Cette évolution nous conforte dans le fait que nous avons fait le bon choix en nous concentrant sur notre coeur de métier", a déclaré Mario Irminger, président de la direction générale de la Fédération des coopératives Migros (FCM), cité dans le communiqué.

En dehors de la société autonome Migros Supermarché, les ventes dans le commerce ont progressé de 3,3% à 9 milliards de francs, portées par une activité en ligne forte, notamment avec Galaxus (+17,2% à 2,9 milliards). Denner (+0,1% à 3,8 milliards) et Migrolino (+0,4% à 800 millions) ont vu leurs revenus plutôt stagner.

Cession des marchés spécialisés pas encore totalement achevée

Dans le segment non alimentaire, le transfert du commerce stationnaire vers le commerce en ligne s'est poursuivi. Ce sont principalement les marchés spécialisés, dont le groupe est en train de se séparer, qui ont été concernés. Des repreneurs ont déjà été trouvés pour Melectronics, SportX et Bike World. La recherche d'un propriétaire approprié se poursuit pour Micasa et Do it + Garden alors que des négociations sont en cours pour Mibelle et Hotelplan, dont le chiffre d'affaires a crû de 3% à 1,8 milliard. Selon la presse alémanique, le voyagiste intéresserait ses concurrents allemands Dertour et Hometogo.

Les résultats pour 2025 ne seront plus affectés par les pertes occasionnées par la cession de ces enseignes spécialisées, explique-t-on encore dans le communiqué. Migros n'a pas divulgué en revanche le manque à gagner des filiales précitées. Toutefois, dans un entretien accordé au quotidien 24 Heures début janvier, Mario Irminger affirmait que ces dernières enregistraient "une perte de plus de 200 millions par an".

Par ailleurs, les entreprises de Migros Industrie ont engrangé des revenus de 6,1 milliards (+1,8%). Les prestations de santé ont également enregistré une forte croissance à 1,5 milliard, principalement due à l'évolution des ventes du groupe Medbase, en hausse de 25,7%.

Un siècle au compteur

Le géant orange a entamé en 2024 la plus grande transformation de son histoire, annonçant en février la suppression de 1500 postes. Quelque 726 postes sont déjà passés à la trappe jusqu'à présent.

Cette mue est intervenue à la veille du 100e anniversaire du groupe fondé en 1925 Gottlieb Duttweiler. A cette occasion, Migros a transformé en début d'année son nom en "Merci" pour "remercier la population suisse de sa fidélité". Le logo a été partiellement adapté.

L'autre géant de la grande distribution suisse, Coop, a pour sa part lui aussi augmenté son chiffre d'affaires en 2024. Ses revenus ont grimpé à 34,9 milliards de francs, en hausse de 0,6%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Vaud

Le budget 2026 de Montreux dans le rouge pour 4,5 millions

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Le budget de la commune de Montreux affiche un déficit de 4,5 millions de francs en 2026 (archives). (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

Le budget 2026 de la commune de Montreux (VD) affiche un déficit de 4,5 millions sur une enveloppe globale de plus de 200 millions de francs. Des changements structurels au sein de l'administration et la nouvelle péréquation financière cantonale justifient une augmentation des charges de fonctionnement tout en maintenant un déficit constant, indique vendredi sa Municipalité.

Le déficit du budget 2025 était de 4,2 millions de francs. Les charges de fonctionnement atteignent 204 millions (+18,3% par rapport à 2025), principalement en raison de la réorganisation de la péréquation et des contributions intercommunales. Les recettes, elles, s’élèvent à près de 200 millions (+18,6 %), portées notamment par des revenus exceptionnels, dont un legs de 3,8 millions destiné à un fonds spécifique, précise la Ville dans son communiqué.

Les recettes fiscales demeurent stables à environ 103 millions de francs, tandis que le revenu du patrimoine progresse à 11,6 millions, "reflet d’une optimisation de la gestion des biens communaux", selon la Municipalité.

Malgré le résultat négatif, le budget 2026 conserve une marge d'autofinancement positive de 1,2 million, "signe d'une gestion prudente et responsable", selon la Municipalité.

Sur le plan économique, la Ville maintient ses investissements essentiels et "poursuit une politique budgétaire équilibrée, centrée sur la qualité des prestations à la population et la maîtrise des coûts". La fin prochaine du projet de rénovation du Centre de congrès (2m2c) marquera une étape-clé, en offrant un outil modernisé au service du développement économique et culturel de Montreux, soulignent encore les autorités communales.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Amiante: les CFF font analyser leur matériel roulant

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Certains wagons des CFF sont soupçonnés de contenir de l'amiante, en particulier les trains grandes lignes de type EW IV (archives). (© Keystone/GAETAN BALLY)

Les CFF vont passer à la loupe plus de 400 trains afin de détecter la présence d'amiante et d'autres substances nocives. La compagnie ferroviaire a prévu près de 5 millions de francs pour ces analyses et les éventuels travaux d'assainissement.

L'entreprise devrait consacrer durant les cinq prochaines années 1,4 million pour les analyses réalisées par une entreprise spécialisée et 3,5 millions pour l'assainissement et l'élimination des substances, a déclaré une porte-parole des CFF à Keystone-ATS. Elle confirmait une information des journaux alémaniques CH Media.

Les analyses de substances nocives pour les usagers sont une pratique courante depuis des années, a précisé la porte-parole. Interrogé vendredi en marge d'une conférence de presse sur les RER, le directeur Vincent Ducrot a affirmé qu'il "n'est pas question d'une contamination à l'amiante. Il s'agit d'un contrôle de routine. Il n'y a aucun soupçon concret."

Pas de danger pour les passagers

Selon les CFF, il n'y a pour l'instant aucun danger pour les voyageurs et les employés. Tant que les parties contenant de l'amiante ne sont pas détériorées, aucune substance nocive n'est libérée. Les prélèvements sont en outre effectués dans des zones auxquelles les passagers n'ont pas accès.

L'utilisation de l'amiante comme matériau de construction est interdite en Suisse depuis 1990. Il présente un danger pour la santé lorsque ses fibres sont libérées et inhalées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Baukultur Festival: célébrer la transformation du bâti à Lausanne

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Un nouveau festival tout public dédié à la culture du bâti, le Baukultur Festival, va présenter différents projets de transformation du 12 au 16 novembre à Plateforme 10. (© Baukultur)

A l'occasion de ses 150 ans, la revue Tracés - espazium lance un nouveau festival tout public dédié à la culture du bâti. Intitulé Baukultur Festival - "Tout se transforme!", l'événement investira Plateforme 10 à Lausanne du 12 au 16 novembre. Sept installations et sept expositions y exploreront la transformation de la matière et du patrimoine avec des techniques innovantes ou traditionnelles.

En Suisse, environ 5000 bâtiments sont démolis chaque année et 80% des déchets proviennent du secteur de la construction. Face à ce constat et en partenariat avec le Mudac, le Baukultur Festival met en lumière des pistes concrètes pour construire autrement et transformer l'existant au lieu de démolir et reconstruire.

Le 12 novembre, le public pourra assister à des démonstrations de construction utilisant des techniques anciennes (pisé, chaux) et innovantes (terre compactée, mycélium). Il pourra observer et participer à certaines étapes, telles qu'extinction de la chaux vive, pisé, pressage de blocs de terre crue.

Un pavillon en dalles de béton recomposées, conçu par le laboratoire SXL de l’EPFL, sera monté en direct. Le 15 novembre dans l'après-midi, place sera faite aux visites guidées et démonstrations.

Transformations et reconversions

Dans la galerie Signal-L, sept expositions présenteront des projets de transformation développés par des architectes, chercheurs et étudiants de la HES Fribourg et de l'EPFL: rivières remises à ciel ouvert, bureaux convertis en logements, infrastructures routières devenues parcs urbains.

La revue Tracés elle présentera une dizaine de reconversions exemplaires récemment réalisées en Suisse: une usine transformée en crèche, un silo en hôtel ou encore un entrepôt de vin en logements. "La preuve que rien ne se perd, tout se transforme", concluent les organisateurs.

Issu de la Déclaration de Davos (2018), le concept de Baukultur/Culture du bâti réunit l'ensemble des acteurs de l'environnement construit: architectes, ingénieurs, urbanistes, paysagistes, entreprises, chercheurs et spécialistes du patrimoine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Gunvor retire sa proposition de rachat d'actifs de Lukoil

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Washington s'était opposé à cet accord. Le Trésor américain a publié jeudi soir sur son réseau social X une citation de Donald Trump qualifiant Gunvor de "marionnette" de la Russie qui "n'obtiendra jamais de permis d'agir et de faire des profits." (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le négociant Gunvor, enregistré à Chypre et installé à Genève, retire sa proposition de reprise des actifs internationaux du groupe pétrolier russe Lukoil qui compte parmi ses filiales le négociant genevois Litasco.

"Gunvor retire sa proposition concernant les actifs internationaux de Lukoil", a déclaré un porte-parole à l'agence AWP. Dans communiqué de l'entreprise russe paru fin de semaine dernière, Lukoil avait indiqué accepter l'offre de Gunvor et s'être engagée à ne pas négocier avec d'autres acheteurs.

Washington s'était opposé à cet accord. Le Trésor américain a publié jeudi soir sur son réseau social X une citation de Donald Trump qualifiant Gunvor de "marionnette" de la Russie qui "n'obtiendra jamais de permis d'agir et de faire des profits."

Le porte-parole de l'entreprise a assuré à AWP que cette déclaration est "fondamentalement erronée et mensongère. Gunvor a toujours fait preuve d'ouverture et de transparence quant à sa propriété et ses activités, et s'est activement distanciée de la Russie depuis plus d'une décennie", ajoute le porte-parole en citant la fin des activités commerciales et la vente d'actifs russes.

Gunvor emploie 2000 collaborateurs et affichait l'an dernier des recettes de 136 milliards de dollars.

Fin 2024, Lukoil opérait un réseau 2450 stations-services dans 20 pays, hors Russie. A travers Litasco, Lukoil compte deux raffineries, Petrotel Lukoil en Roumanie et Lukoil Neftochim Burgas en Bulgarie, ainsi qu'une participation de 45% dans la raffinerie Zeeland aux Pays-Bas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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