Rejoignez-nous

Suisse

Migros réévalue son offre Melectronics

Publié

,

le

Migros va installer des points de vente Melectronics dans ses supermarchés, à la place d'au moins une partie de ses magasins actuels. (archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Migros va installer des points de vente (shop-in-shop) Melectronics dans ses supermarchés, à la place d'au moins une partie de ses magasins actuels. La filiale du géant orange va passer en revue son réseau de boutiques.

Des licenciements ne sont actuellement pas prévus, selon un porte-parole.

Dès l'automne 2023, le commerce stationnaire de Melectronics, qui fait partie de Migros depuis 1969, "se concentrera davantage sur l'électroménager", selon le communiqué paru mardi, mettant en avant l'extension des assortiments et le développement de la marque MioStar, par exemple pour les appareils culinaires, du bien-être et de la beauté.

Le groupe zurichois évoque "la création d'un nombre croissant de magasins shop-in-shop au sein des supermarchés Migros, en lieu et place des magasins Melectronics isolés actuels", sans préciser le nombre envisagé. "En conséquence de cette réorientation stratégique, Melectronics va procéder à une analyse approfondie de son portefeuille actuel de magasins."

Par ailleurs, "la stratégie de croissance dans le secteur de la vente en ligne et du développement multicanaux sera poursuivie et renforcée".

Migros exploite actuellement 109 emplacements Melectronics, employant environ 800 personnes. "Une suppression d'emplois n'est actuellement pas prévue", a assuré un porte-parole du géant orange à l'agence AWP. "Pour les salariés concernés, une solution devra être trouvée dans la mesure du possible à l'intérieur du groupe Migros".

"Nous estimons que les mesures les plus importantes de la réorientation stratégique seront mises en oeuvre jusqu'en 2025. Il est encore trop tôt pour dire où il y aura éventuellement des adaptations dans les supermarchés Migros."

L'évolution de l'assortiment, qui devra se faire une place dans les supermarchés du géant de la distribution, n'est pas non plus définie. "A l'avenir, on comptera des modules d'assortiment homogène pour les différentes tailles de filiales. Cela rendra possible une réduction de la complexité ainsi qu'une meilleure planification et gestion des moyens." Le représentant de Migros a ajouté que les téléviseurs, les téléphones portables et autres accessoires continueront à contribuer au chiffre d'affaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse

Claude Wild met en garde contre le "fétichisme de la neutralité"

Publié

le

La neutralité doit servir les valeurs de la Suisse et la sécurité du pays, estime Claude Wild (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Claude Wild, l'ancien ambassadeur de Suisse à Kiev, exprime des doutes sur l'interdiction de la réexportation d'armes de fabrication suisse à l'Ukraine. La Suisse doit prendre cette décision en tenant compte de ses propres intérêts en matière de sécurité, estime-t-il.

Le fait que la Suisse ne puisse pas faire partie d'une alliance militaire ou livrer directement des armes est bien compris en Ukraine, a déclaré lundi M. Wild dans l'émission "Talk täglich" de Tele Züri. Il est en revanche "très difficile" d'expliquer que le pays bloque également les livraisons d'armes indirectes.

"On peut aussi se demander si c'est vraiment dans l'intérêt de la sécurité de la Suisse", a ajouté le diplomate. Car la neutralité ne doit pas signifier que l'on soutient indirectement l'agresseur. En fin de compte, la neutralité doit servir les valeurs de la Suisse et la sécurité du pays, estime-t-il. "Nous n'avons aucun intérêt à devenir les idiots utiles d'un agresseur. La Suisse doit veiller à ne pas tomber dans un "fétichisme de la neutralité".

Ces déclarations ont pour toile de fond des demandes émanant notamment de l'Espagne de l'Allemagne et du Danemark pour transmettre à Kiev du matériel de guerre fabriqués en Suisse. Le Conseil fédéral s'y est jusqu'à présent toujours opposé, invoquant le droit de la neutralité et la loi sur le matériel de guerre.

Le débat se poursuit au Parlement

Deux interventions demandant un assouplissement des dispositions relatives à la réexportation ont échoué au Parlement lors de la session de printemps. Plusieurs initiatives parlementaires sur ce thème sont encore en suspens.

Claude Wild sera à l'avenir le représentant permanent de la Suisse auprès du Conseil de l'Europe à Strasbourg. Le Conseil fédéral a mi-mars nommé Félix Baumann, jusqu'alors ambassadeur auprès de la Conférence du désarmement de l'ONU à Genève, pour succéder à Claude Wild. Il représentera les intérêts de la Suisse en Ukraine mais aussi en Moldavie, avec pour résidence Kiev.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Le futur géant UBS-CS à l'épreuve des gendarmes de la concurrence

Publié

le

Les autorités de la concurrence de différents pays pourraient trouver à redire au rachat de Credit Suisse par UBS (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le droit de la concurrence risque de rattraper la lourde fusion entre Credit Suisse et UBS. Hormis les autorités suisses, les régulateurs dans l'UE, aux Etats-Unis et dans d'autres pays pourraient examiner un éventuel démantèlement du futur géant bancaire helvétique.

L'union forcée dévoilée le 19 mars par le Conseil fédéral donne le tournis: l'entité fusionnée détiendra 5000 milliards de dollars d'avoirs sous gestion dans les seules activités réunies de gestion de fortune et d'actifs. Elle se classera dès lors numéro deux mondial de la gestion de fortune et numéro trois international dans la gestion d'actifs, selon les documents publiés par la banque aux trois clés.

En Suisse aussi, le couple UBS Credit Suisse sera gigantesque avec 333 milliards de dépôts clients pro forma, loin devant d'autres établissements d'importance systémique comme Raiffeisen (208 milliards de dépôts), la Banque cantonale de Zurich (97 milliards) et Postfinance (90,4 milliards).

Le 19 mars, Urban Angern, directeur de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma), avait expliqué que le gendarme de la concurrence avait le droit de se substituer à la Commission de la concurrence (Comco). Cette dernière est consultée "et la Finma peut prendre une décision en tenant compte de la stabilité financière", avait-il soutenu.

Depuis, des voix se sont élevées pour réclamer un contrôle plus approfondi. UBS "est bien trop grande pour la Suisse", a lancé dimanche à la RTS l'ex-conseiller fédéral UDC Christoph Blocher, espérant que "les autorités cartellaires procèderont à sa division". La ministre des Finances Karin Keller-Sutter a pour sa part dit à la SRF ne pas exclure à plus longue échéance une séparation des activités helvétiques de Credit Suisse.

Garder de la place pour la concurrence

Thomas Jordan est aussi plus nuancé que l'ex-tribun zurichois. "UBS sera une très grande banque et le sujet de la concurrence sera important", a estimé jeudi dernier le patron de la Banque nationale suisse (BNS). "Nous devons nous assurer qu'il y aura, à l'avenir, suffisamment de place en Suisse pour la concurrence bancaire."

Interrogé sur d'éventuelles cessions d'activités pour tenir compte des règles de la concurrence, UBS n'a souhaité apporter de commentaire.

"Dans ce cas exceptionnel, la Finma s'est substituée à la Comco pour analyser l'opération, car elle a estimé que cette concentration bancaire était nécessaire pour protéger les créanciers", a expliqué à l'agence AWP Isabelle Chabloz.

Pour la professeure ordinaire et titulaire de la chaire de droit économique à l'Université de Fribourg, "une analyse approfondie sera faite des différents marchés dans lesquels les deux banques sont actives, afin de déterminer s'il y a création ou renforcement d'une position dominante. Si tel devait être le cas, la fusion devrait encore pouvoir être assortie de charges, par exemple la vente de certaines filiales ou de certaines activités".

Christian Bovet, professeur ordinaire au département de droit public à l'université de Genève et docteur en droit, a pour sa part rappelé que la Finma peut faire "une appréciation sous l'aspect de la protection des déposants et non du droit de la concurrence. La loi prévoit toutefois une consultation de la Comco".

"Nous sommes dans la situation exceptionnelle où la Finma décide et non la Comco et on se retrouve avec une forme d'immunité en termes de contrôle des concentrations. C'est une situation exceptionnelle qui ne s'est jamais présentée auparavant", a ajouté M. Bovet.

L'UE et les Etats-Unis pourraient s'en mêler

Selon ce dernier, "après la fusion entre les deux banques, les règles ordinaires s'appliqueront à cette nouvelle entité en matière de position dominante et d'abus de position dominante. Si la nouvelle banque devait par exemple abuser de sa position dominante dans une certaine activité et région géographique, la Comco pourrait intervenir et imposer des amendes pour abus de position dominante". Le retour au droit ordinaire entrera en vigueur dès le moment où la fusion sera effective.

Abondant en ce sens, Mme Chabloz a précisé qu'"indépendamment de la décision finale de la Finma, la Comco pourra toujours intervenir à l'avenir si UBS devait abuser de sa position dominante dans les marchés qui auront été identifiés comme problématiques durant la phase d'examen."

La nouvelle entité étant active au niveau international, d'autres régulateurs pourraient s'en mêler. "Dans l'UE, la Commission européenne va intervenir pour évaluer toute opération de cession. Aux Etats-Unis, la procédure est un peu plus complexe avec l'intervention de l'autorité américaine de la concurrence", la FTC ou l'Antitrust division, détaille M. Bovet. Des régulateurs en Asie pourraient également intervenir.

"Les règles suisses disent que l'entité fusionnée est immunisée en vertu du droit suisse, mais pour la Commission européenne il y a tout de même fusion et une concentration qui a lieu", a estimé M. Bovet.

"La fusion doit encore être notifiée aux autorités de la concurrence étrangères", a rappelé Mme Chabloz, soulignant qu'"il appartiendra alors à ces autorités de déterminer si la fusion peut être autorisée avec ou sans charges".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Suisse Romande

Le rôle de Boudry dans les infractions neuchâteloises

Publié

le

Selon les autorités neuchâteloises, "nous avons affaire à un très petit nombre d'auteurs extrêmement prolifiques" au centre de Boudry (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le canton de Neuchâtel a enregistré une hausse de 4% des infractions en 2022. Une minorité de requérants "extrêmement prolifiques" hébergés au centre fédéral d'accueil (CFA) de Boudry contribue à une large part des infractions.

Dans le contexte de la publication des chiffres annuels de la criminalité, les autorités neuchâteloises ont fait le choix de consacrer une conférence de presse à la thématique sécuritaire du centre d'accueil fédéral de Boudry.

"Cette problématique touche de très près la population et a été fortement débattue ces derniers temps. Il est donc important pour nous de parler des chiffres sans tabou et de mettre en lumière l'activité de la police en lien avec ces phénomènes", a expliqué le conseiller d'Etat Alain Ribaux, chef du Département de l'économie, de la sécurité et de la culture, lundi devant les médias.

Pour rappel, les nombreuses incivilités d'une minorité de requérants créent un climat anxiogène dont se plaignent les habitants des environs du centre de Boudry et de la ville de Neuchâtel. Les députés ont demandé dans une recommandation urgente d'engager les ressources et mesures nécessaires en termes d'accompagnement et de sécurité, en collaboration avec les autorités communales et fédérales.

Une minorité, mais prolifique

Commandant de la police neuchâteloise, Pascal Lüthi confirme : "Ce sentiment d'insécurité est objectif, car on a bien un phénomène à traiter, et un phénomène croissant".

Sur les 13'600 infractions commises en 2022 sur l'ensemble du canton, 2931 ont été commises sur le Littoral. Parmi elles, la part des infractions avec auteur connu imputées à des auteurs de type requérants d'asile s'élève à 48%, dont 38% des auteurs provenant du centre de Boudry.

"Mais les chiffres ne disent pas tout du message que l'on peut tirer des statistiques. Je tiens à préciser que si ces chiffres sont effectivement élevés, nous avons en fait affaire à un très petit nombre d'auteurs extrêmement prolifiques", souligne Pascal Lüthi.

Et de relever que "97% des requérants hébergés à Boudry n'ont rien à voir avec le moindre aspect de criminalité". Pour le procureur général Pierre Aubert, "3% des requérants déséquilibrent l'image que l'on se fait de l'asile".

Des mesures "à tous les étages"

Pour améliorer la situation sécuritaire aux abords du centre de Boudry, les autorités prennent des mesures "à tous les étages". Le ministère public engage des procédures accélérées tandis que le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) veille à diminuer la capacité d'accueil et à renforcer l'offre d'activités à l'intérieur du centre.

De son côté, le canton a dernièrement octroyé cinq équivalents plein temps supplémentaires à la police neuchâteloise. Cette dernière annonce quant à elle renforcer la coordination avec les partenaires et la visibilité sur les zones concernées.

Moins de violences domestiques

Outre les infractions commises par les délinquants de rue non-résidents, la statistique policière de la criminalité 2022 pour le canton de Neuchâtel fait état d'une augmentation de la cybercriminalité.

Escroqueries aux petites annonces, arnaques au faux support technique et autres "sextorsions" sont en hausse de 22% dans le canton alors que cette augmentation est plus modeste en Suisse (10%). La Police neuchâteloise annonce la mise en place prochaine d'une brigade dédiée aux cyberenquêtes.

Enfin, Neuchâtel enregistre un recul de 33% de l'ensemble des violences domestiques observées sur les cinq dernières années. Une baisse qui s'élève à 5% entre 2021 et 2022 alors que ces violences sont pourtant en augmentation de 3% en Suisse sur la même période. Une conférence de presse dédiée à cette thématique se tiendra fin avril.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Vaud

Criminalité : un retour aux chiffres d'avant la pandémie

Publié

le

Trois nouveaux venus dans leur fonction, Sylvie Bula, commandante de la Police cantonale vaudoise, Vassilis Venizelos, conseiller d'Etat et Eric Kaltenrieder, procureur général, ont présenté le bilan 2022 en matière de criminalité dans le canton. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les autorités vaudoises ont tiré lundi un bilan "plutôt positif" de la criminalité 2022, avec une "légère" hausse de 3% et un retour à la situation d'avant la pandémie. Les forces de l'ordre s'inquiètent d'une hausse des escroqueries sur internet (+17%) et de l'explosion des cas liés à la cyberpornographie (+61%).

La nouvelle commandante de la police cantonale Sylvie Bula a relevé que ces deux types de cybercriminalité étaient en hausse en comparaison avec la moyenne de 2021 et 2022. Ces augmentations récurrentes nous forcent à mettre la priorité sur ces délits, a-t-elle déclaré lundi devant la presse.

Concernant les escroqueries sur internet, "une fois le délit commis, c'est toujours un peu tard et difficile de réparer l'infraction", a-t-elle constaté. D'où l'importance des campagnes de prévention, mais aussi de la répression: la brigade spécialisée en cybercriminalité a été renforcée.

Sylvie BulaCommandante de la Police cantonale vaudoise

Sylvie Bula s'est également inquiétée de l'explosion des infractions en matière de cyberpornographie, notamment chez les jeunes. En octobre dernier une centaine de personnes ont été interpellées par la task force spéciale en matière de cyberpédophilie: parmi elles, 15% étaient mineures, a-t-elle rappelé.

Dans les classes et sur les réseaux

"Au-delà de la banalisation et des personnes qui consomment ou collectionnent, il y a toutes celles qui font suivre les images, cela pose un vrai problème". Les efforts de répression vont s'intensifier au vu de l'ampleur du phénomène", a-t-elle indiqué.

Sylvie BulaCommandante de la Police cantonale vaudoise

En matière de prévention, la police poursuit ses efforts avec des conférences dans les classes, les 8P notamment sur les thématiques de sexting, e-réputation, harcèlement, échanges d'images, notamment. Et de citer également la présence sur les réseaux sociaux de "l'e-cop François" qui fait passer des messages de prévention avec humour et décalage.

Sylvie BulaCommandante de la Police cantonale vaudoise

Légère augmentation

Pour le reste, les chiffres 2022 montrent un total de 51'935 infractions enregistrées. Parmi elles, 84% au Code pénal (42'500 en 2021), soit 3% d'augmentation.

"Après la période du Covid-19, un peu particulière, nous retrouvons la situation d'avant la pandémie, a observé Vassilis Venizelos, chef du Département de la jeunesse, de l’environnement et de la sécurité. Même si une légère augmentation est constatée, les infractions ont diminué de 60% par rapport à 2012 qui avait connu un pic, s'est-il réjoui.

Les infractions à la Loi sur les stupéfiants ont diminué de 8%, chiffre le plus bas enregistré ces dernières années. Cette baisse ne reflète pas forcément une diminution de la consommation et de la vente de drogue, les seuils de tolérance étant par exemple plus élevés en ce qui concerne le cannabis, constate M. Venizelos.

Vassilis VenizelosConseiller d'Etat vaudois en charge de l'environnement, de la jeunesse et de la sécurité

Concernant le deal de rue, les polices constatent une détérioration de la situation, malgré les efforts consentis.

Vassilis VenizelosConseiller d'Etat vaudois en charge de l'environnement, de la jeunesse et de la sécurité

Le nombre de prévenus (9410) est lui en hausse de 12%, illustrant les résultats positifs des investigations policières, estime le conseiller d'Etat.

Vie nocturne

Parmi les autres chiffres, l'augmentation des cambriolages (+11%) est à inscrire dans un phénomène de retour à une certaine normalité, de même que la hausse de vols de véhicules (+5%) et de vélos électriques (+45%), a décrit le chef de la communication Jean-Christophe Sauterel.

Une hausse particulière est constatée en matière de lésions corporelles simples, avec 334 cas, soit plus 49,8%, après plusieurs années de baisses notables; ces situations sont principalement liées à la vie nocturne et surviennent essentiellement entre minuit et 6 heures du matin.

A la baisse en revanche, les violences domestiques (-9%). Sur près de 1500 affaires, près d'un tiers des auteurs ont été expulsés. Les chiffres ne rendent "malheureusement" pas compte de l'ampleur du phénomène, bon nombre de cas n'étant pas annoncés, a relevé M.Sauterel.

Jean-Christophe SauterelDirecteur communication et relations avec les citoyens de la Police cantonale vaudoise

Vols et brigandages

Au niveau du Ministère public également, le volume d'activité se rapproche de celui de 2019, avec près de 20'000 nouvelles affaires (+8,1% par rapport à 2021), a déclaré le nouveau procureur général Eric Kaltenrieder. Il a ajouté que 8367 dossiers étaient en cours (+10,1%).

Parmi les augmentations significatives, les vols et les brigandages (+28,3%), en raison de la réouverture des frontières et les infractions à la circulation routière (15,6%), là aussi en raison de la fin des mesures Covid et de la baisse du télétravail.

Quant aux diminutions, elles touchent les stupéfiants (-19,6%), les cas de blanchiment (-23%) et, logiquement, les crédits Covid (-11,3%). S'agissant des durées, 83% des enquêtes sont closes en moins de douze mois.

Lena Vulliamy avec Keystone ATS 

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Lion

Météo astrale très propice à vos réalisations : les contacts sont très prometteurs et une association envisagée le mois passé pourrait se concrétiser.

Les Sujets à la Une

X